L’entrée au Nicaragua: J79 à J81 Somotillo à Léon

J79 vendredi 26 mars, Somotillo à Campuzano 57 km


Rapidement levés et rapidement prêts cette fois! 7h30, nous quittons Ramiro Picado et notre premier bivouac nicaraguayen pour ??? 🤔🤔 🤔  eh bien on n’en sait rien!! On n’a rien regardé sur ce nouveau pays, obnubilés par les tests, les 2 formulaires à remplir au préalable pour les 2 pays, le chemin le plus direct pour parvenir à passer dans les 72h ces 2 frontières etc….!!! Du coup même la monnaie du pays??? On ne sait pas ce que c’est, après le dollars Us et le Lempira…. On n’a pas changé ces 2 dernières monnaies aussi! 😨 A l’arrache…. mais n’est-ce pas ça l’aventure???


Alors la route nous prend encore ce matin avec sa chaleur, son shoulder large et bien entretenu (c’est super cool, propre sans bris de verre, avec moins de déchets) et ses salutations des habitants!!
Un volcan avec quelques fumées nous fait de l’œil sur notre droite (plein Sud), c’est le volcan San Cristobal et ses 1745 m. On devine un cratère par sa forme sommitale. Les champs sont bien entretenus avec leur clôture végétalisée et les arbres aux touches de rose ou jaune. Un délice pour les yeux ce panorama. Les parcelles sont bien plus grandes et les maisons plus espacées. On se sent libre! Un renouveau!!


Petite halte à l’abri où German avec son collègue en train de faire avancer leur cheval et son attelage, nous donne un cours sur les fruits de la région: jocote et mangue. Il y en a d’autres, mais j’avoue qu’on n’a pas réussi à s’en souvenir avec Sylvain !! Il parle trop vite et il y en a tellement! Petite visite de son ranch et son jardin. Dégustation même et cela nous revigore!!

Le volcan se rapproche pile en face de nous ! Pyramidale et majestueux! La route est vraiment belle, sans trop de circulation et nous voyons la différence avec ces étendues quasi désertes. Pas de villes, pas de comedor, pas de maisons…. jusqu’à Israël. Si, si, c’est bien son nom (il y a également la ville de Lourdes mais pas sur notre route !!). Et c’est là que nous mangeons après 25 km. Il faut dire qu’il est l’heure! C’est notre estomac qui nous le dit (tel Obélix !)….mais à 10h15 pour nous 😅 Assiette de blanquette de veau à la sauce nicaraguayenne : la sauce est à l’ananas avec carottes! 🍍 … ces frijoles et riz bien sûr ! Des nouveaux jus frais naturels aussi: Chilla au limon 🍋 On en reprendra 2 fois. Heureusement nous pouvons payer avec la monnaie du Honduras le lempira (et oui quand on n’a pas de tête et d’argent du pays, on a … des sourires pour se faire dépanner!! Ils n’ont pas oublié le taux de change 😉).
Le village suivant n’est qu’à 16km où nous trouverons de l’eau en galon du congélateur (quasiment 4L) et une pastèque! Et encore 16km (les derniers !!) vers l’Ouest en contournant ce cher volcan. La dernière éruption date de mars….2021! Nous comprenons du coup la présence de fumerolles sur son flanc nord à 12km à vol d’oiseau. Nous quittons l’asphalte et retrouvons pour 2 km la poussière, les cailloux, le sable, l’isolement… Et le Balneario de Campuzano nous accueille avec Miguel le propriétaire depuis 30 ans! Une visite de tout l’établissement, des 4 piscines naturelles, des 2 sources, des poissons y vivant et des palapas.


Comme d’habitude, les enfants sont excités mais pas fatigués ! A 14h30 nous sommes déjà dans l’eau à se faire mordre par ces poissons !! 🐟🐟🐟 Sérieux!! Les jambes et la cuisse mais que moi! Alors je sors!! Emma (qui se fera mordre finalement aussi plus tard) se trouve une amie du même âge qui l’appelle « Pipita », synonyme ici de chica ou niña. Je discute avec sa grande sœur. 2 autres jeunes filles viennent discuter également, dans la piscine: l’occasion de partager des jocotes, sur leur pays, sur la France…. Très amicale, l’ambiance familiale l’est aussi pour Sylvain qui plante la tente et range les sacoches avec l’aide des petits-enfants de Miguel!! Curieux et très gentils!! Cette ambiance sera ternie par un accident mortel dans un des bassins. Par respect, tout le monde sort des piscines et quitte à la suite l’établissement. Nahara, l’amie d’Emma fera de même avec sa maman qui vient nous dire au revoir. La séparation sera très dure pour elle!


Seuls ici, nous arrivons à acheter 2 assiettes de bananes séchées, recouvertes de viande grillée de bœuf et porc, chou, concombre, tomates et vinaigre. A 17h30 ce sera notre dîner! Nous mangeons autant que les moustiques autour de nous 🦟🦟🦟🦟 🤣

On ne peut lutter et rentrons dans la tente après avoir dit bonsoir à notre garde du corps. Et oui, Miguel nous avait proposé de dormir auparavant sous une palapa près du bar (et de son agent de nuit), mais nous avions préféré avec son accord, l’herbe plus loin …. trop loin selon Miguel pour être en sécurité. Donc, après coup, il a engagé un homme qui dormira dans un hamac près de nous. Nous sommes un peu gênés de cette situation non voulue… Partie de Uno pour les enfants (Raphaël 4 – Emma 1), Sylvain au cinéma pendant que j’écris… avant que la fatigue ne me gagne!! 😴

J80 Samedi 27 mars, Campuzano à Léon 63 km


Nos compagnons de nuit 🦟🦟🦟🦟🦟 nous retrouvent à la sortie de la tente pour le petit-déjeuner ! Les mouches également. Alors vite avalé, les enfants vont au trampoline pendant que nous survivons et plions les affaires. Ils ont même droit à un tour en carriole sur le terrain de sport. L’équipe enfantil de base-ball, curieux, nous entoure jusqu’à la sortie sur la route poussiéreuse…


8h30 nous ne nous retrouvons plus que tous les 4… et notre route. Sans dénivelé, sans déchets quasi, sans tracteur ! Et oui, ici ce sont les buffles ou chevaux le moteur des charrettes, qui ont même parfois les roues pleines en bois! Transport d’un autre temps. Surtout que leurs animaux de trait n’ont pas grand-chose à manger sur les abords des routes (où ils sont attachés). Raphaël comme moi, nous nous interrogeons beaucoup sur la condition animale… J’aime son esprit critique, ses interrogations sur ce qui l’entoure et le dérange de fait! Les déchets, la maigreur et les travaux de ces animaux…. Le voyage change son regard sur le monde. L’ouvre au monde du haut de ces 6 ans. Emma aussi d’ailleurs. 🤩


22 km plus tard, à 10h15, sans un sou, sans un cordoba (on a eu le temps de se renseigner sur la monnaie de ce pays 😜), nous entrons tranquille dans Chinandega. Vraiment tranquille parmi l’agitation de la ville de 113 000 habitants et ses taxis-vélos partout! Il nous faut du liquide….banco une banque!!! Direction le cœur de la ville (vu l’heure avancée de la presque déjà arrivée heure méridienne de l’instant gustatif du déjeuner 😂) le parc central est fermé pour covid. Nous avons le choix pour déjeuner entre la Plaza Salomon et son DJ à fond, et l’abord de l’église Santa Ana! 😇 

Le choix rapide de l’église plus au calme, nous conduit dans un attrape-touriste de resto avec un bon grand sandwich mais des frites froides et boissons chères (et même pas fraiches) 😬 Une glace au chocolat et à la vanille pour… vous vous doutez qui??? La récompense de ce déjeuner!! Mais on a perdu un temps fou sans s’en rendre compte or… où allons-nous maintenant? On ne le sait même pas! C’est vrai ça ? Bah oui…. Allez, droit devant nous vers le sud!! On ne se sent pas de rester ici pour la nuit. On verra plus loin sur la route. C’est le we avant la semaine sainte, et il est attendu beaucoup de monde partout!! Et tout est fermé pour l’occasion.
On se lance sur la route au Sud de notre volcan San Cristobal. Le soleil est de la partie mais nous ne transpirons pas trop grâce au vent. Grâce à ce bon vent chaud de face !! 😵 Et un panneau de signalisation nous donne la ville de Léon à 36 km. C’est (presque) tout??? Ville coloniale avec sa cathédrale classée à l’Unesco, on y serait déjà ce soir? 🤔C’est un signe sur la direction que nous devons prendre. On pourrait s’y reposer quelques jours pendant les célébrations religieuses dans cette ville de 210 000 habitants. Il est 13h. Avec notre vitesse, un cyclo nous donne 18 ou 19h, heure d’arrivée là bas! 😳 Pas possible il ferait nuit! Alors on appuie sur les pédales. On s’arrête souvent pour mettre du carburant frais dans notre moteur ou des tomates ! Ça marche ! Les kilomètres s’amenuisent, tout comme la tranquillité sur la route et aux abords!! On aide même à pousser une voiture en panne !


16h15, attenant à une station service où nous finissons nos rafraîchissements, nous trouvons notre hôtel du soir: l’auberge de jeunesse La Tortuga Booluda à 4 km de nous, en plein centre ville. Pile à temps. Pas de quoi stresser du coup!! Les bonnes surprises pour les enfants : une petite piscine et un lit superposé. Pour nous les adultes: la grande chambre, des cases de rangement et une cuisine à disposition avec une gazinière et un frigo!!! 🥳🥳🥳
Les uns profitent de la piscine 🧑👧pendant que les autres cherchent la lavanderia (laverie) au vu de l’odeur des vêtements non lavés et portés depuis 4 jours (malheureusement elle sera fermée), ou font les courses du soir avant la nuit!
Après un bon décrassage à l’eau froide pour chacun, c’est autour d’une belle table en bois que nous dégustons de la salade, des tomates et concombres, des saucisses, du fromage blanc (le kilo y passe!) et du pain. Petit temps calme sur les hamacs pour les enfants demandeurs, puisque « on ne peut pas se parler la journée sur les vélos!! ». Bon argument de la part d’Emma. Ce soir, c’est plus tard qu’ils ferment leurs yeux pendant que je me fais dévorer par mes potes mosquitos pour écrire!!! 🦟🦟🦟🥴

J81 Dimanche 28 mars, Léon en Stand-by

Couchée à minuit, c’est grasse mat pour moi ce matin jusqu’à….8h!!
Un bon petit-déjeuner dans la cuisine avec 2 pancakes et de la banane dedans. J’y rajoute du sucre. Café à volonté. Granola, fromage blanc et raisins pour d’autres. Un délice.
Tous les jours pendant la semaine sainte, des processions partant des quartiers de la ville et d’une des 17 églises, ont lieu le matin et dans l’après-midi. Alors nous partons dès maintenant pour une promenade dans la ville. Déjà jusqu’à la lavanderia du coin pour nos vêtements sales des 4 derniers jours! Pas de bol, pas d’eau dans le quartier pendant 12 jours!! On continue à déambuler et ce jusqu’à la cathédrale! Des pétards nous accompagnent. Sur la place, nous voyons la fin de la procession et le cortège qui entre dans l’édifice. Beaucoup tiennent dans leur main des rameaux de palmier. Nous nous y faufilons. La messe est dite. Une grosse charge émotionnelle pour moi à l’écoute des chants et dans cette atmosphère. Les enfants tiennent à admirer les tableaux du chemin de Croix de Jésus. Raphaël finira en donnant son sou trouvé dans la rue, à l’église!


Une petite visite sur le toit de la cathédrale est possible…. On s’y lance et on admire outre la ville, la chaîne de volcans depuis le San Cristobal au Cerro Negro, en passant par le Telica. Magnifique vue au vent!


Retour à l’auberge de jeunesse pour faire l’école aux enfants pendant que Sylvain fait la lessive des derniers jours.
11h30, nous n’avons pas pédalé mais nous avons tout de même faim (quand n’avons-nous pas cette envie d’ailleurs????). Alors en courses au coin de la rue coloniale, pour des spaghettis bolognaises. Le ticket nous surprend: c’est hors de prix (même pour la France!). De retour, on cuisine pour nos estomacs creux puis l’appel de la sieste arrive… pour Raphaël !! Emma comme toujours, ne ferme pas l’oeil et reste avec nous en train de discuter avec un couple de canadiens vivant ici depuis 7 ans.
Atelier jeux de détente pour l’après-midi. Pour les adultes: billard. Pour les enfants c’est un peu moins détente et silencieux avec le baby-foot 🤣🤣 Finalement ils se replient sur la micro-piscine.
Je finis pour ma part le compte rendu sur le blog en y ajoutant les photos de Sylvain (un bon partenariat).
La nuit tombe, nous voulons profiter de cette ville et de son ambiance familiale, surtout pendant cette semaine, en toute sécurité. 19h on tente une sortie sous les lumières de la cathédrale. Pas de procession pour ce soir. Mais…..un attroupement au coin de la place…. On s’y avance. Improbable: un ring et un match de boxe entre 2 poids léger de 32 kg (10 ans environ pour ces jeunes garçons). Les écoles de boxe se rencontrent ici, filles et garçons! Ambiance chaleureuse garantie dans cette Avenue de la Révolution. Nous profitons d’un burrito pour certains, et tacos pour d’autres à emporter!


Au lit pour Sylvain et Emma en premier (et oui, elle n’a pas fait de sieste). Jeu de l’oie avec Raphaël (contrairement à lui qui a dormi + d’1h30). Il gagne allègrement contre moi.
Écriture sur mon hamac en musique…. Je découvre « Bad Bunny » et sa chanson « Dakiti », entendue plusieurs fois autour des piscines ou dans les rues!!! C’est la musique du moment ici !! Accrochez vous ! 😆😆😆

10 commentaires sur “L’entrée au Nicaragua: J79 à J81 Somotillo à Léon

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  1. merci de nous permettre de vous suivre et de nous faire voyager à travers votre blog ! continuez, nous sommes de plus en plus curieux de découvrir les pays que vous traversez. bises à vous 4.
    Faby

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  2. Hello, merci Laëtitia encore une fois pour tes longs récits qui nous plongent toujours dans l’ambiance. Très belles photos aussi. Profitez bien de votre liberté qui nous fait tant défaut en ce moment chez nous. La bise. Yannick

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  3. Il y en a qui se lèvent tôt ! Même en Bretagne !
    Merci Lætitia pour cette chronique de trois jours au Nicaragua. Voilà effacées les douleurs de la frontière !
    Je note une phrase qui vous caractérise tout à fait : « Je finis pour ma part le compte rendu sur le blog en y ajoutant les photos de Sylvain (un bon partenariat). »
    Oui, un bon partenariat, indispensable pour cette longue et riche aventure. Et que j’admire et dont je vous félicite. Les photos illustrent le propos comme le propos donne du relief aux photos. C’est parfait !
    Accident mortel, écris-tu ? Noyade ? Tu ne t’appesantis pas, je présume par tact et discrétion pour tes enfants. Dure expérience quand même.
    Mais il faut repartir, passer à la prochaine étape.
    Vous connaissez la nôtre, en France : un mois de semi-confinement pour tous.
    Heureux aventuriers !
    Encore une fois bravo… et merci.

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    1. Bonjour Patrick. Chaque jour est différent, parfois les émotions se mêlent dans une même journée….mais le sourire revient toujours!
      Merci pour tes compliments qui bien évidemment, nous touchent tous les 2. Ce partenariat pour le blog, doit bien sûr fonctionner aussi pour le reste de l’aventure au quotidien!! Déjà 3 mois que nous nous supportons 😂 et nous épaulons chaque jour!
      L’accident au Balnéario nous rappelle combien la vie, en peu de temps, peut basculer, peut s’arrêter, que chaque moment est important et précieux.
      Nous continuons la route tous les 4, par chance en bonne santé, heureux. Rien n’est plus essentiel pour nous.
      Courage pour vous pour ce confinement…. une pensée très forte jusqu’à vous!

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  4. Je me suis comme d’hab délectée de ton récit riche ,interessant ,vivant Laetitia et j’ai admiré avec gourmandises les photos de Sylvain. Quel binome ça fonctionne on ne peut mieux. Raphaël et Emma sont à l’image des parents , généreux je fais allusion au sou remis à l’église , et curieux de tout .Quelle richesse poyr eux ! Merci pour nous vivre votre voyage , cet épisode m’a encore passionné , vivement le suivant .
    Je vous embrasse très fort tous les 4.

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    1. Comme tu y vas fort Annick! Mais merci de cette lecture assidue qui nous touchent. Si au moins tu voyages depuis la Bretagne, tant mieux! Les enfants sont effectivement curieux de tout, car nous leur permettons de vivre dehors et de découvrir chaque jour un lieu différent…qui nous questionne aussi! Nous sommes fiers d’eux forcément.
      Bon courage pour ce confinement, l’épisode arrive demain 😉
      Bisous tout plein

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  5. Bonjour les grands voyageurs globe trotter !!! Ah voilà un peu de lecture, je commençais à « m’ennuyer » depuis le J78 …. !!!! Quel réel plaisir de lire toute cette richesse – et ces jeux – de mots simples pour nous raconter le quotidien, pas toujours « drôle » hélas, mais avec tellement de joie et gaieté ( dommage pour l’accident dans la piscine ) , d’émotions qui se devinent derrière tous ces mots, vraiment bravo à …. Laetitia , et Sylvain pour les … photos ! Faudra que Laetitia m’ explique comment elle retrouve tous les détails journaliers au bout de … quelques jours – peut-être avec un dictaphone ? – . Toujours aussi passionnant à lire, vivement la prochaine …. fois, peut-être après la semaine sainte ? C’est amusant, parce quand je regarde la carte, je devine à peu près le …. parcours qui vous attend, et si bien décrit …. après ! Donc, continuez ainsi, pour vous quatre d’abord ( j’ai aimé , moi également, la p’tite pièce et le geste de Raphael, c’est sûrement de …. famille ! ), et pour nous, ensuite, avec un énorme merci – excusez la répétition à chaque fois – pour ce partage d’émotions, de joie, de vous et du paysage que nous pouvons contempler de chez nous, à nouveau … confinés ! Adieux les aléas de la frontière, vive les jours suivants, avec toujours autant de passion, pour vous et pour nous aussi !!!! A très bientôt, Didier .

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    1. Bonjour Didier! Nous avons la pression maintenant avec notre fan club…. on n’a pas intérêt à être en retard 😉(ce qui est le cas pourtant, je me suis laissée aller avec le vélo et les rencontres…).
      Merci pour ton message qui, comme à chaque fois, est un réel plaisir à lire également.
      Lors du précédent voyage, beaucoup de questions de nos proches étaient sur notre quotidien, que mangions-nous? comment trouvions-nous nos bivouacs? Nous, nous sommes « dedans », et c’est peut-être compliqué de se faire une idée de ce que nous vivons pour les autres…. ce compte rendu permet de réparer cette distance… Enfin, nous l’espérons.
      Pour la partie technique, chaque soir, lorsque les enfants sont au lit, et moi aussi (parfois), j’écris carte à l’appui, la journée, j’essaye le plus possible de me souvenir des heures « clés », des lieux car je sais que certains ont leur propre carte chez eux… (bon travail de mémoire dirait ma mamie) et puis pour les émotions, elles restent encore bien présentes en moi le soir même!!! Tout cela se retrouve dans les notes de mon téléphone que je transferts les journées « off » sur notre blog.
      Les enfants nous surprennent (avec cette pièce ou leur jouet qu’ils ont donné à d’autres enfants moins chanceux) et nous en sommes ravis. Le matériel n’est pas le plus important, le sourire, l’échange, le partage….des valeurs qui grandissent en eux.
      Nous poursuivons notre aventure avec vous, merci beaucoup de ce soutien sans failles!!!
      Courage pour votre confinement. Promis, on continue le voyage et le partage 😉 !!!
      La famille

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