Pérou – La Cordillère Huayhuash – J252 et J253

J252 – Mercredi 15 septembre – Laguna Lauricocha à Mina Raura 22km D+ 864m


Quelle vue par la porte ouverte de la tente quand nous ouvrons nos yeux avec Emma! 6h44, les 3 garçons sont déjà debout, habillés (emmitouflés devrais-je dire!) et au petit-déjeuner. On profite de la chaleur de l’intérieur de la tente pour ranger les matelas et duvets avant de sortir à notre tour. Un bon thé chaud et ça réveille! Ça repart même pour ranger et organiser les sacoches avec Sylvain, chacun sachant maintenant s’atteler à ses tâches pour s’avancer au mieux. Puis rebelote: on descend sur la route, en faisant plusieurs aller-retour avec les sacoches, et les vélos.

Nous retrouvons notre chemin de terre et de cailloux sous les nuages et quelques troués bleutées. Ça secoue toujours mais nous pouvons apprécier aisément la vue de la seconde lacune Taulicocha que nous longeons, de la ferme sur notre gauche et de la famille qui l’occupe, d’un troupeau de moutons qui pètrent et traversent devant nous, des ânes et chevaux et des petites bestioles moitié écureuil, moitié lapin qui se dorent sur les rochers jusqu’à notre passage (après recherche, ce serait le viscache, rongeur vivant dans la puna de la cordillère des Andes).

On s’enfonce plus en avant entre ses montagnes plissées à la verticale, en admiration devant cette force qu’il a fallu à la croûte terrestre pour se relever. Et les lagunes s’enchaînent: Lagunas Anaspampa au nombre de 4, bleues vertes, étalées sur les herbes jaunes entre deux parois rocheuses, grises, comme prises dans un étau. En les longeant, nous nous arrêtons souvent pour photographier ce monde naturel. Le dénivelé arrive après. On voit la route se redresser et tourner derrière un gros bloc au fond de la vallée.

Encouragements mutuels alors, on le sait, aujourd’hui on se dirige vers un autre col. Les arrêts sont moindres, chacun dans son effort, en train d’éviter le déséquilibre à cette vitesse minimale et les cailloux glissants, roulants. 9 kilomètres sont avalés ainsi lorsque après une rencontre animalière avec un troupeau de vaches laitières et leurs éleveuses, nous arrivons à l’entrée d’un village Anctalpampa, non inscrite sur notre gps, notre carte, notre appli de voyageurs! Bonne surprise pour se ravitailler en chocolats et en céréales caramélisés! 😁On pensait s’en passer depuis Antocolpa, la veille.

Quelques emplettes à la bodega plus tard, on se réserve une pause au palier supérieur qui suit, face à la lagune Patarcocha. Et on a bien fait! Une cascade venant d’un glacier au-dessus se jette ici. Les parois sont vertigineuses tout autour. Rien que ce chemin beige qui la suit… et nous 5! Instants posés, enregistrés. L’eau est turquoise sur les bords, bien plus foncée en son centre, avec des enclos pour la pisciculture de la truite. Certaines lagunes ici font 60m de profondeur. C’est tout juste impressionnant.


Et on monte encore… de 200m où on commence à pousser par instants, sur 2km. Au palier suivant c’est la lagune Chuspi, plus petite, puis la lagune Tinquicocha où nous nous haltons pour le déjeuner. Assis sur quelques rochers, œufs durs, chips et pains sont ingurgités avec en ligne de mire les glaciers des sommets de plus de 5000m de la Cordillère. Re 🤩. Pas mal comme cantine! Des péruviens en minibus veulent même nous proposer de la nourriture! Ce que l’on est bien là!

Mais, nous devons avancer dans ces altitudes hautes, déjà pour réduire le temps passés à plus de 4000m ici et pour trouver un coin de bivouac plat. Alors bien rassasiés, limite à avoir envie de faire sa petite sieste (impossible sur vélo sauf pour les enfants! 😭), nous entrons sur le territoire privé de la mine de Raura. Mine souterraine polymétallique produisant du plomb, du zinc, du cuivre et de l’argent, elle a une capacité de production d’environ 1 600 tonnes par jour. Nous laissons les baraquements, le poste de surveillance, les moutons (moyen d’entretenir les surfaces naturelles?) pour s’attaquer aux 7 virages en épingle, à ces lacets…. Déjà bien lessivés, vidés, et prêts à s’arrêter… mais rien en vue. Empruntant la voie dédié aux véhicules, nous roulons à notre tour dessus. Pas longtemps, malheureusement! Alors les enfants s’amusent sur le côté et récupèrent des torchons en microfibre (pour s’amuser avec, nettoyer la bille, les jouets… un passe-temps comme un autre!). Enfin en haut (mais non au col!!), nous découvrons la mine, encore, sa lagune Caballococha, des baraquements… Le col semble bien loin encore à cette heure. Alors, le moment est venu de chercher un bivouac. Pas facile car la pente est partout, les poteaux électriques, les panneaux « propriétés privées »… Seul un endroit un peu caché de la route mais pas totalement quand les voitures redescendent, nous semblent propices à l’arrêt du soir. On s’y installe, cherche de l’eau plus en hauteur, d’une source sortant de la roche. Les enfants jouent hors de la tente aux playmobils, à l’abri du vent puis dans la tente avec un temps de lecture.

Pendant que Sylvain cuisine, 4 hommes arrivent avec l’insigne de la Mine. A ce que l’on comprend depuis l’intérieur de la tente, ils y travaillent et ne sont pas trop d’accord. Sylvain nous le confirme 1min plus tard : ils ne veulent pas que l’on reste ici!! Douche froide. Les enfants et moi sortons de notre tente, Alain de la sienne. « Ce secteur est une propriété privée de la mine et nous ne pouvons rester ici. La route même est privée, ils n’y autorisent que le passage et les arrêts photographiques ». On proteste (avec notre espagnol!) car juste sur ce terrain il n’ya aucun panneau sur la propriété privée. Il est 17h et dans une heure, il fait nuit. Le col est à 1h30 (sans compter l’heure pour tout déplier et ranger!). Pas possible. Les larmes me viennent aux yeux. « Il y aurait eu d’autres personnes qui auraient campé et auraient eu des soucis avec des animaux ». Pour nous, c’est plus dangereux de prendre ce chemin sans suffisamment de lumière avec un précipice et des roches qui tombent, des camions et voitures qui passent à ras, de nuit pour trouver un autre endroit! Pas possible. Ils finissent par s’en aller en nous indiquant qu’ils en référeront à leur Supérieur. Soit! Mais coup de sang dont on se serait passés!!! L’adrénaline est montée plus vite que lors d’une descente sur asphalte.
Après ces émotions, on est un peu chamboulé. On se met à table autour d’une soupe chaude et la discussion du repas tourne autour de cette découverte pour Alain: les mauvaises surprises des bivouacs. 19h44 voit se coucher tout le monde à 4627m et sans mal de crâne ce soir, s’il vous plaît!

J253 – Jeudi 16 septembre – Mina Raura à Oyon 41km D+ 605m


Où étions-nous ce matin? Parfois, je suis perdue! Même avec le lieu du repas du midi. Ma mémoire me joue des tours, s’emmêle parmi tous ces lieux uniques mais trop nombreux! Ou je suis trop vieille ! 🤣 Allez, j’essaye de me souvenir…
Ce matin, tout est couvert. Les glaciers ont disparu dans la brume, avec ce crachin péruvien, ce vent, ce froid qui nous glace (et qui a glacé l’intérieur de la tente cette nuit). Tout couvert comme les sommets, on plie, on s’active. Enfin les adultes, car les enfants jouent à nouveau au Uno, face au lac.


Une voiture de patrouille s’arrête lorsque nous sortons de notre bivouac… Cette fois, amicalement, il nous souhaite une bonne journée et un bon voyage. Ouf. La journée s’annonce belle!
La côte commence, les cailloux orangés, les pierres, la terre, le précipice à gauche et la paroi à droite, le froid ressenti sur les seules parties non protégées, les glaciers à portée de nous. On y était préparés ce matin alors on avance bien pour atteindre le col visible…. mais qui n’en est pas un! Un plat juste pour nous faire espérer. Et puis, encore un bout de pente positive et ses virages successifs…. 🥴


C’est à ce moment là que nous vient un jeu complètement stupide! De ces jeux qui nous font marrer avant et après, mais pas pendant. On est joueurs! Ou stupides??? 🤔 (pas de réponses de votre part, svp!). Et bien, ça nous est arrivé, là. 😅 Encore un autre virage « demi-tour » en vue, le dernier avant le col à priori, Alain devant, nous regardons un raccourci sur notre gauche. Sachant que ces virages en épingle sont construits pour éviter une trop grosse pente (bien judicieux d’ailleurs!), ce raccourci est trèèèèès pentu, sans goudron! Mais tout cela ne serait pas arrivé si l’un de nous deux n’avait pas sorti: « Chiche? ». 🤪 Ah ah ah! Bah oui carrément! Oublié la fatigue de la matinée, là, on n’est plus vidés, plus lessivés, comme par hasard. On a perdu 20 ans! Alors on pousse les vélos pour arriver avant Alain (qui a raisonnablement fait le tour)! Ça ne marche pas bien… alors à 2 adultes avec Couillot, on pousse la bête, les pieds (pas si bien) ancrés dans les cailloux et roches, on s’essouffle rapidement à cette altitude, mais on rigole!! Si, si! Et on le fait…. mais on arrive après le passage de Croc’Pérou sur le bitume. M…. Après lui! 😆 Tant mieux finalement, car il nous aide pour Panzer: 3 adultes, pas moins pour le sortir de ce bourbier. Alain crache ses poumons, Sylvain et moi tout aussi à bout de souffle, mais morts de rire de notre bêtise!!
Allez, on redevient raisonnable en arrivant au véritable col! Beaucoup de vent et de pluie, limite neige/ grésille, face à la sortie de la zone privée minière. Les glaciers sont juste au-dessus de nous, comme suspendus, pas de bruit d’animaux, pas de végétation, seul mouvement: la brume qui avance. Le temps s’est arrêté. Gelé sur place. Loin de tout.
Les photos de ce moment sont bien sûr inévitables, à 5, à 4, à 3 ou seul avec le maillot de son club 😉 (dont il est très fier). Un petit bout de chocolat Sublime pour se réchauffer de ce col à 4755m.

Passé sans embûches, sans mal de tête (l’acclimatation est au top!), nous descendons dans les gris des roches, dans ce monde minéral non naturel (la route a été taillée et le remblais fait pour ce passage), dans la pluie, dans la neige qui tourbillonne autour de nous, dans les cailloux, face au vent, avec les doigts qui gèlent, qui piquent, qui brûlent même avec les gants. On descend vite, seuls, avec cette envie irrépressible d’arriver dans la vallée que nous voyons dessous, où l’herbe pousse au seul endroit de sortie possible de ces montagnes.

La rivière Huaura que nous suivons nous amène au village de Quichas où l’accueil est aussi chaleureux que le temps au col! On file, direct plus au Sud, parmi les 3 villages suivants. « Plus que 10km avant Oyon », le but du jour, en bas et tout droit! Enfin c’est ce que l’on nous dit. Et on fait confiance car nos 2 téléphones sont vides de leur batterie par le froid du matin (même la batterie externe n’a pas tenu…), et nous ne pouvons y voir nos cartes et GPS pour la direction. Dommage! Car à la première intersection : pas de panneau. Alors, comme on nous avait dit en bas, on prend en bas. Mauvaise pioche! Vous pouvez rejouer!! On descend tout heureux jusqu’à que les doutes de Sylvain s’accentuent… L’intuition sans doute. Arrêt sur la route, près d’un camion garé : « où est Oyon? » (en espagnol…). Par là ! Et il me montre le haut… d’où lon vient. 😱 Vous êtes sur? Quelle est la direction par cette route alors? Lima (la capitale!). P….. de m…..
C’est nécessaire de se poser et de manger, rapido, fissa fissa. Pique-nique avec ce qui nous reste…. et finalement, il restait bcp!


On remonte tout dégoûtés, en passant par les superbes courbes, en usant, en ruminant notre erreur… jusqu’à l’intersection où l’on retrouve les mêmes chemins qu’à l’aller qui nous aboyaient déjà dessus. On grappille au-dessus…. Que c’est long, trop long mais ça, c’est juste parce que le mental en a pris un coup. On endure et on monte.
« Bienvenidos a Oyon » écrit en rouge sur une banderole de publicité de Claro (téléphonie mobile) et… bah la ville est bien plus loin ! On nous aurait menti??? Alors on pédale encore 2km et on entre dans la ville sous une banderole bleue!

Un monde fou se presse sur le marché/ brocante sur le bas de la ville. La place de Armas est sur le haut, et nous y laissons papy et les enfants pour notre recherche hôtelière. Après 5 hôtels (dont 1 taudis et 2 fermés) on en choisit un, le meilleur avec une chambre simple, des murs presque propres, simple vitrage, vitre cassée et scotchée, sans chauffage, sous 13 degrés. Le repas du soir au restaurant nous réchauffera…. quand l’électricité sera revenue dans la ville, à partir de 18h, nous dit-on. On se promène, on visite le terrain de foot en centre ville avec son match et revenons déguster un chifa (resto à ambiance asiatique) très bon. Le repos est salutaire ce soir à 3620m et personne ne fait de vieux os!! Demain c’est aussi repos toute la journée! 😉

17 commentaires sur “Pérou – La Cordillère Huayhuash – J252 et J253

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  1. Bonjour les aventuriers,
    Bravo et merci pour ce magnifique récit.
    Comme d’hab on vit votre aventure. 👏
    Juste un petit regret :
    J’aurais préféré qu’Alain filme votre pari d’adolescents (« chiche qu’on gagne un virage « ) au lieu de vous venir en aide…🤭
    Sa générosité n’est pas une légende.
    A bientôt de vous lire…😉
    Gilles.

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  2. Bonjour les aventuriers,

    Dieu que c’est beau ces paysages , vous êtes grands dans votre tête, mais tous petits dans cette nature grandiose . Seuls au monde à cette altitude au milieu des sommets enneigés , quels moments incroyables vous vivez . Malgré l’hiver, les cailloux, les pentes , les efforts à fournir , un brin de folie vous anime encore à choisir le chemin le plus dur , c’est du grand n’importe quoi !!! Mais bravo vous ne cessez de m’impressionner . Alain a bien fait de s’entrainer avant de vous rejoindre , il sentait le vent …..de dos venir !!
    Ravie que les maux de tête à 4600 ne soient pas revenus , une souffrance en moins .
    Je continue mes leçons de géographie en regardant sur la carte du Pérou pour vous suivre un peu , mais pas toujours assez détaillée pour trouver les villages traversés .
    Toujours un plaisir de vous lire et d’admirer les photos, merci pour ce partage .
    Bon vent pour la suite , couvrez vous , il a l’air de « cailler »
    Plein de bisous à tous les 5

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  3. Hello les aventuriers,
    Deuxième tentative mon commentaire d hier n’apparait pas, fondu dans les sommets enneigés??
    Donc grands dans votre tête mais tous petits dans cette nature qui laisse sans voix, seuls au monde vous êtes , que c’est beau de vivre ces moments inoubliables!!
    Le froid, les montées, les cailloux , le pousse pousse même pas peur ! encore un brin de folie vous anime , choisir le chemin le plus dur , vraiment du grand n’importe quoi 😄😄😄Vous ne cessez de me surprendre ,un moral à toute épreuve.
    Alain tu as bien fait de t’entrainer tu sentais le vent ..
    dans le dos venir , bravo à toi de résister dans ces conditions difficiles. Mais que de bons moments à partager avec les tiens.
    Je continue mes cours de géo à vous suivre sur une carte mais les petits villages ne sont pas toujours mentionnés.
    Merci de ce partage émouvant .
    Gros bisous à tous les 5 et bonne suite d’aventure.

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  4. Encore de bons moments de découverte pour vous tous, des lacs splendides et je me suis posée la question de savoir si vous aviez eu le temps de piquer « une petite tête », mais en regardant attentivement les photos, j’ai tout de suite compris que la météo n’était pas de la partie au vue des doudounes, gants, bonnets…..
    Je vois que même dans des situations pas faciles vous trouvez le courage et le moral pour jouer à « chiche ou pas chiche » mais là en l’ occurrence , c’était de la folie mais vous avez courageusement réussis le pari. Bravo!!! et chapeau au papy
    Prenez soin de vous bizz

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  5. Bonjour à vous tous et gros clin d’œil à Alain qui découvre le Pérou du côté de Huaraz (Capitale de l’Andinisme).
    Quel voyage beau pour vous et quelle aventure pour Alain?
    Nous avons fait la Cordillère Blanche et Noire lors d’un Trekking et vos commentaires, photos nous rappellent de très beaux souvenirs.
    Encore bravo….
    Patrick et Mimi

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    1. Merci Mimi et Patrick pour vôtre sympathique message.Je vais rentrer au pays bientôt avec un grand plaisir d’avoir partager un épisode de l’aventure de mes proches ; Fantastique la montée sur la cordillère blanche, je suis heureux d’avoir oser ce voyage.
      A bientôt, amitiés d’Alain.

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  6. Bonjour les aventuriers,

    Magnifique ….les photos sont superbes, les commentaires toujours aussi plaisant à lire. Quelle aventure vous vivez!!! De partager ça avec son papa, son beau père, son papi est une expérience unique, fabuleuse….Alain a dû en prendre plein les yeux et a dû prendre conscience de la performance physique, psychologique, mentale que vous réalisez depuis plusieurs mois.
    Félicitations à vous tous et continuez à nous faire rêver.
    On vous embrasse
    La famille Vigier

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    1. Bonjour la Famille Vigier.
      Magnifique que ce commentaire, une nouvelle fois! Votre assiduité à nous suivre et nous encourager vous honore.
      Ce fut un grand plaisir d’avoir une compagnie sur cette aventure, de partager, de se soutenir sur ce mois à 5.
      Merci pour le message et bonnes vacances de Toussaint (il nous semble que c’est en ce moment en France!).
      On vous embrasse tous les 5

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  7. Bonjour à vous cinq.
    Bravo pour votre périple et votre courage pour affronter toutes ces difficultés.
    Nous suivons Alain dans son aventure Sud-américaine.
    Les côtes de la vallée du Lot vont lui paraître bien « fades » à son retour en Aveyron.
    Les enfants auront beaucoup de souvenirs à partager avec leur papy.
    Nous vous envoyons un peu de chaleur de ce début d’automne aveyronnais.
    A bientôt pour Alain et bonne route (ou bonnes pistes) pour le restant de la famille.
    Hélène et Michel de Falguieres

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    1. Merci Michel et Hélène pour votre sympathique message.Trop de choses à raconter par écrit sur mon grand voyage au Pérou !!!
      L’aligot me manque, je rentre bientôt et prendrai plaisir à vous en rapporter l’essentiel de vive voix.
      Amitiés d’Alain

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  8. Dernier jour pour mon frère. Demain le retour en France, la tête pleine d’images et d’anecdotes. Une expérience que tu n’oublieras pas et qui, sans aucun doute, changera ton regard sur le monde, nos piètres problèmes, nos inutiles besoins. Il me tarde d’en parler avec toi. Ou plutôt, de t’écouter m’en parler. Bon retour, mon cher Alain. Et à très bientôt.
    Quant à ceux qui poursuivront leur aventure, sans toi désormais, tu leur manqueras. Mais pour eux aussi, ta présence efficace à leur côté comblera leurs futures soirées encore bien des jours. Vivement la suite des chroniques, un moyen pour nous de vivre avec vous, quoiqu’en décalé. Bonne continuation.

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    1. Bonjour Patrick.
      C’est vrai que nous nous étions habitués à Alain, à cette présence, les adultes comme les enfants… mais toute bonne chose à une fin.
      Désolés pour le décalage entre les comptes rendus et la réalité du voyage. La connexion absente sur de longues distances (malgré une carte Sim péruvienne) ne nous permet pas toujours d’être à l’heure!!
      On t’embrasse

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