Argentine Patagonie – 2 ans à vélo – J730 et J731

J730 – Lundi 25 avril – Tecka à Gobernador Costa – 84km D+243m


Ce que je suis bien sous la couette et la couverture, dans les draps de notre chambre d’hôtel… Oh que je n’ai pas envie d’en sortir! Mais la météo nous laisse 2 jours de soleil avec le vent venant du nord (donc dans notre dos…) et il vaut mieux en profiter pour descendre un maximum. Aussi parce qu’on s’est reposé 2j ici! OK, allez, je me lève et on petit-déjeune tous les 4 dans la chambre par terre sur une serviette de bain, avant de tout ranger, de tout inspecter entre et sous les lits afin de ne rien oublier, jouets comme vêtements… 9h34 on en sort! Pas mal. On s’arrête à la station à 50m, juste pour faire un virement d’argent et remplir nos 4 gourdes ainsi que nos 10litres d’eau.


La route nous attend, ou est-ce nous qui sommes impatients? On le sait, les prochaines portions sont isolées, venteuses, sans lacs mais on y trouve toujours quelque chose de beau à contempler. Alors, on a hâte de pédaler dans la pampa, parmi les champs, les herbes, entre les collines qui aujourd’hui sont toutes recouvertes de neige 200 ou 300m au-dessus de nous. La ligne de démarcation est bien visible et rend sublime ce saupoudrage! Nous sortons du village et sentons déjà l’isolement, l’éloignement de toute forme de civilisation. Les voitures se font rares, très rares. Une moto est garée sur le côté. Je m’arrête à leur hauteur pour savoir si tout va bien. Ils ont froid et devaient aller à Ushuaia. Ce sera pour plus tard, disent-ils, en été. Oups. En attendant, je leur précise qu’une station service à qqes km offre de l’eau chaude et à une salle à disposition… qu’ils aillent plutôt là-bas plutôt que le bord de la route. On se quitte. SUERTE.


On peut pédaler en toute tranquillité sur la route en légère pente ascendante. Mais cela ne se sent pas, le vent nous aide trop! Ce qui permet de bien rouler, de bien avancer sur les 19 premiers km de côte. On admire et photographie les collines de part et d’autres de notre chemin qui nous guide sur notre plate vallée. On se sent bien. Vraiment bien. C’est exactement pour cela que l’on voyage en vélo, pour se sentir seuls dans la nature, que ce soit des sapins et lacs sublimes ou la pampa qui nous fascine tout de même.

Avant le dernier km ascendant, un camping car (comme beaucoup ici, depuis quelque temps) mais avec une plaque française arrive du sens opposé du sud! Et il stoppe à notre niveau, celui du Couillot. Le Panzer était arrivé à la fin et redescend. Des français en voyage et en famille, on voit des petites têtes par la fenêtre. Raphaël saute pour descendre et crier à sa sœur qui arrive, qu’il y a des enfants! Trop heureux! Mais Camille a été tout aussi rapide à sortir de sa maison et à venir à notre rencontre. C’est la maman. Les 2 filles Charlotte et Gabrielle la suivent avec Paul, le papa. On discute sur le bord de la route, en plein soleil mais dans le froid et le vent. Il est midi, on ne doit pas trop traîner pour essayer de faire 50km de plus. Mais, vous savez ce que c’est, 2 familles de voyageurs qui se rencontrent à l’autre bout du monde? Et bien, c’est du temps connecté, passé ensemble, des rires, des anecdotes, des jeux pour les enfants, du café offert mais qui a explosé dans le camping car (Merci Paul, il était très bon ton café sur la surface de tes portes!!!!), des fous rires et du nettoyage de café, du jus de pomme partagé, la carte de l’Amérique du sud de sortie, le niveau sonore qui bondit de 10 crans…. et légère qui passe. Il est 13h. Il faut qu’on quitte les « Pacachaga » à contre cœur ainsi que la chaleur de leur maison pour le vent et la froideur de la Patagonie.


Nous retrouvons nos paysages désertiques, notre solitude, notre bonheur de pédaler et d’avancer entre ces collines coiffées de blanc que l’on trouve magnifique. Nous faisons 5km avant de tenter un pique nique sur le bas côté. Au vu du froid, et pour ne pas prendre de risque, nous mangeons debout en bougeant, avec les gants si possible en 15min à peine. Le dessert est pris dans les mains et sera fini sur le siège avant pour les enfants. On se refroidit trop vite sinon. Alors, en selle, et c’est reparti pour une route descendante légèrement, suffisamment pour que nous prenions beaucoup de plaisir à ne pas pédaler avec le vent dans le dos qui nous pousse. On ne s’en rend pas forcément compte mais lorsque nous nous sommes arrêtés, la force des rafales nous a surpris. Et elle nous aide maintenant. On va vite, on met les pieds sur le cadre ou les repose-sacoches de devant, les enfants pédalent eux (à n’y rien comprendre) et s’amusent avec ce vent fort. Notre vitesse est rapide, les bornes kilométriques passent souvent… 1647… 1635… Sans trop d’efforts, juste celui de bien tenir le guidon, de garder l’équilibre. Mais on s’amuse nous aussi les adultes, à appuyer pour aller encore plus vite, sur le plateau du milieu, au dernier pignon. Ma cadence est surprenante. Les guanacos n’en reviennent pas. Nous non plus, de voir des autruches près d’eux! Une bonne trentaine de nandous effrayés de nous voir et cavalent en panique dans les champs. C’est trop drôle de voir leur corps si dodu et leur 2 pattes tel Bip Bip. Les conducteurs des quelques voitures que nous croisons nous saluent, nous klaxonnent, nous sourient. Cette Argentine décidément, nous plaît.


Un premier bivouac est à notre portée. Le site est propre, avec une table, un barbecue. Mais, le challenge de profiter du vent pour aller plus loin nous laisse rêveurs. On aime rêver, on le fait tous les jours depuis 2 ans maintenant. 2 ans en effet, que l’on voyage, 730 jours, pile aujourd’hui. Notre rêve, est d’arriver à aller jusqu’au bout. Comme aujourd’hui il ne pleut pas, il ne neige pas et le vent est favorable, on en profite. On fonce jusqu’au village suivant: Gobernador Costa, à 13km. Même route mais moins de vent aidant. Aie, on m’aurait menti, il faut pédaler? Le rythme ralenti, le Panzer s’éloigne à l’inverse du village que nous pouvons apercevoir.

Quelques maisons toutes identiques dans le lotissement, petites maisons blanches, les autres sont en bois, puis la rue principale avec une boulangerie ouverte. Le repérage est fait et j’y cours alors que Sylvain se renseigne sur le camping municipal à la station service. Nos bici attisent la curiosité de Mathias et de militaires venus faire le plein d’essence. Plus que quelques centaines de mètres avant le terrain vague. Ah non, c’est bien le camping. Personne n’accueille, on entre tout de même et choisissons notre emplacement, enfin un espace parmi les barbecues cassés, le terrain absolument pas plat. Le lieu donne l’impression d’être abandonné. On reste sur nos positions, on ne va pas si tard chercher un autre endroit dans la ville. Les sanitaires sont ouverts c’est déjà ça. On monte la tente en plein vent, on la tient bien, on y met toutes les sacoches d’un coup, on trie à l’intérieur, au chaud quand la fermeture sera bien calée. Les enfants aussi pour une fois ne jouent pas longtemps dehors. Réfugiés dans notre tente, Sylvain prépare déjà le repas. Mais, c’est qu’il est déjà 19h. Nous sommes arrivés bien tard ici à 18h. 7h de pédalage mais nous avons pu rallier 2 villes sur 85km. On est contents même si Sylvain a porté 10 litres d’eau en plus pour rien.


Le repas est pris dans l’abside à la lumière des frontales. C’est nuit noire, le vent s’est arrêté pour l’instant.
Nous terminons notre soirée par la culture cinéma de nos loulous après « la soupe aux choux », « les bronzés font du ski », « le diner de con », on passe à « Dirty Dancing », svp!!! Un classique, quoi, où on ne laisse pas Bébé dans un coin. Nous, sous les duvets, bien installés au chaud, nous fermons nos yeux vers 21h30, juste le temps d’écrire un peu cette journée magnifique, si différente de la cordillère mais vraiment apaisante! Promis les copains Pacachaga, le café, c’est pour nous lors de votre retour en France!!

J731 – Mardi 26 avril – Gobernador Costa à Bivouac Maison abandonnée – 60km D+2m (c’est pas une blague, c’est sérieux!!)


Toute la nuit, le vent a secoué la tente et les poches poubelles qui protégeaient les sièges des enfants. Mais, au matin, peu avant 8h, il s’est calmé lorsque nous nous sommes réveillés. Et c’est tant mieux. Alors, après de dures minutes pour s’encourager, on arrive à s’habiller avec Emma, Raphaël préférant se cloîtrer dans son duvet encore un peu. Sylvain est déjà au petit-déjeuner lorsque nous y arrivons sous l’abside. Après la fin de son boudage, Raphaël nous rejoint aussi. Nous nous occupons ensuite du rangement, du nettoyage et de la disposition de nos sacoches sous le vent, qui a repris! Le temps est vraiment froid, et chaque partie du corps qui n’est pas couverte, comme les mains ou la tête, nous pique. Alors, les bonnets et les gants sont mis même pour se brosser les dents.


On quitte ce « camping » un peu délaissé pour traverser la ville vers 10h, aller chercher de l’argent liquide et le supermarché du coin pour acheter ce qu’il nous faut pour les 240 km suivants, à savoir 4 jours de vélo, avec un seul point possible, un éventuel restaurant dont nous ne savons pas s’il est ouvert ou non. Par prudence, j’avoue que je prends beaucoup de nourriture qu’il faut caler dans la sacoche de nourriture, et dans 4 poches en tissu accrochées où l’on peut pendant que le reste de la famille joue à « 1, 2, 3 soleil ».

A 11h, nous retraversons la ville plein Sud, avec l’aide du vent, on est soulagé. Le ciel est bleu, on ne s’inquiète pas de ce côté là, il est prévu pour toute la journée. Ce sont juste les températures qui nous titillent: 6 degrés ce matin, 1 de plus au plus chaud de la journée, et une chute brutale des températures est encore prévue sur les 3 prochains jours. Et avec le vent, vaut mieux être prudent lorsque l’on s’arrête. Alors, nous pédalons tranquillement parmi la même pampa qu’hier, pendant 1h, on profite du paysage dans les tons gris. Le jaune de l’automne a déjà disparu après 3 semaines de vie. Les buissons sont partout dans les champs et sur les collines. On photographie, on profite, on regarde le début de l’arc en ciel sur notre droite… Bizarre car il fait beau??? Très bizarre maintenant car cet arc-en-ciel est complet. Sylvain l’enregistre sur son appareil photo… et là, on comprend. Un nuage de pluie fonce sur nous, fonce sur la pampa, recouvre tout et efface le panorama au fur et à mesure de son avancée. On pédale pour y échapper, le vent nous pousse, ça devrait passer. Et bien non, car le nuage de pluie/ neige est également poussé par ce même vent et il va plus vite que nous. Stop, on met le poncho et les pantalons de pluie pour tous, même les parents mais avec le vent, c’est dangereux, le ponchon est à l’horizontal et difficile à enfiler. La sacoche ouverte avec les affaires de pluie se fait tremper (avec le papier toilettes dedans), les poches poubelles pour les pieds n’y sont pas. Je m’énerve car je ne trouve pas pour protéger les pieds de tout le monde, et on se fait tremper, et on a froid et j’oublie où sont mes gants. Alors, je crie en furie et balance tout pour repartir, tant pis pour mes pieds et mes mains. Je pédale de colère et avance mouillée. Raphaël et Emma s’assoient et recroquevillent leurs jambes sous le poncho. Mon énervement s’estompe à mesure que mes doigts gèlent. Le vent les glace avec la pluie dessus. On fait une pause de nouveau pour chercher mes gants dans la sacoche grise au fond et enfiler aussi des poches poubelles au pied. Je m’excuse de ce moment. Et on s’active de concert à bon rythme. Le ciel bleu n’est pas loin mais il recule à chaque coup de pédale. Arghhhh. On garde le moral. Les enfants n’ont pas froid, c’est bien le principal. Et puis la pluie s’atténue, ne se fait plus que par bribes, puis s’évapore avec son nuage gris. Ça y est, c’est fini.

Le soleil réapparaît, avec toujours ce vent terrible et cette température de 7 degrés (c’est la température sous abri, mais je vous assure que la température ressentie est bien inférieure avec ce vent) ! Pour se remettre de ce petit épisode sympathique de la Patagonie, les vélos se mettent au soleil, sur une aire sur le bas côté, se font décharger d’un tarp rouge et de quelques victuailles pour un pique-nique, derrière quelques arbres, à l’abri. 13h, lorsque nous acceptons cette pause pour sécher les gants, les fesses (pour les adultes) qui se sont faites tremper avant d’avoir pu être protégées par les pantalons de pluie (celui jaune fluo et le vert des pêcheurs: on a des touches!!!). On le sait, ce n’est plus le même temps pour déjeuner, car ici, on risque trop de se refroidir, de geler nos membres à découverts. Nous avons tout de même parcouru 20km en 2h. Honnêtement on pensait aller plus vite avec ce vent de dos, un peu comme hier. Mais, cela ne fonctionne pas aujourd’hui.


En préparant la route, nous avons vu un bivouac éventuel à 40km de nous, près d’une maison abandonnée, seul édifice, seul abri sur toute cette portion de 127km (avant le restaurant). C’est le programme de l’après-midi.
Mais, il ne fut pas facile, loin de là. Je peux vous dire qu’il nous a éprouvés, par ce vent de côté à 50km/h, par ces rafales qui nous ont fait perdre des lunettes ou qui nous ont fait faire des écarts jusque sur la ligne du milieu, par ce souffle qui oblique nos vélos, qui nous oblige à nous pencher vers la droite, qui nous force les bras de riposter à sa force pour maintenir l’équilibre et une certaine ligne droite. 4h de combat, où l’on espérait que la route tournerait vers la gauche, nous amènerait le vent plus de dos. Mais, non. 4h d’énergie dévorante, déclinante. 4h avec une seule pause qui nous a frigorifiés sur une partie de notre anatomie. 4h à décompter la borne kilométrique avant la 1634.


Mais pendant ces 4 heures, on a été salués, on a été klaxonnés de sympathie par les rares automobilistes, on a été témoin de chevaux, de bovins, d’ovins, de guanacos, de nandous qui ont fui en dandinant leur croupe, et même d’un putois qui se promenait tranquillement par là. Et ça, c’est extraordinaire. Ce fut des petits moments magiques rien que pour nous dans cette pampa et ces collines arrosées de soleil.


On y est arrivés à notre bivouac, épuisés mais heureux. La maison abandonnée est une propriété privée où l’on n’a pas voulu entrer. Elle n’a plus de toit, mais les murs toujours debout auraient pu nous fournir un bon abri pour les vents toujours présents. Mais comme un panneau indique « propriété privée, ne pas entrer », on a préfère rester du bon côté de la barrière, protégés d’un tas de bois et de quelques arbres encore debout. On monte la tente, et à 18h, Sylvain a pu faire du feu pendant que je finissais d’installer l’intérieur. Ce soir, c’est barbecue et festin. Les pâtes sont à Sylvain, ce que le riz après les 4 mois de Pérou et 1 mois de Bolivie est à moi: overdose indigeste. Pour faire un voyage comme le nôtre, il faut accepter une bonne dose d’inconfort, et manger des pâtes à l’eau durant des semaines, des mois, quasi tous les soirs, en fait partie. On acceptait bien jusqu’alors ces petits désagréments. Mais on arrive à un stade où on sature totalement sur certains sujets. Pour Sylvain, les pâtes à l’eau tous les soirs, ça ne passe plus… Alors, surprise, ce soir c’est purée et saucisses! Mais de vraies bonnes saucisses de chez le boucher. Histoire de redonner du goût à mon chéri. On mange tôt mais on a faim et froid, on a envie de se mettre sous la tente rapidement avant d’avoir des picotements généralisés dans tout le corps (comme sur les joues et doigts!!). Nous dînons sous l’abside, pendant que de l’eau chaude chauffe sur le barbecue (quelques pierres assemblées en ring). C’est thé pour tous les 2 ce soir. Sylvain fait une entorse à son café, un vrai sacrilège dirait ses amis! Mais, il faut ce qu’il faut pour remettre nos ventres dans le droit chemin.

Peu après 19h, c’est notre sortie nocturne d’avant le coucher. Le feu s’éteint mais nous le rallumons pour une belle flambée pour se réchauffer. Ce que cela fait du bien, tous les 4 accroupis, les mains tendues, les pieds rapprochés des pierres chaudes, les pieds et chaussettes humides parfois mis dessus… une demi heure ainsi, à être heureux de ce feu mais tellement désireux de le partager. On est heureux qu’Alain est pu venir un temps, vivre ce que nous vivons. C’est une chose de vous l’écrire, mais nous aimerions tellement vous le faire vivre, perdu avec nous ici, sur cette route 40, avec les étoiles, le vent, la nuit. Le feu s’éteint comme nous, de fatigue. Nous rentrons chez nous au chaud, chacun sur son matelas avec nos couvertures au-dessus de nos duvets, en pyjama manches longues, pantalon long et chaussettes. Bonnet de nuit en plus pour moi, la touche! Anti-sexe!!! (De toute façon, cela fait 2 jours que nous ne nous sommes pas douchés, que nos vêtements n’ont pas été lavés, que nous transpirons… et puis les enfants sont positionnés au milieu de la tente, nous 2 sur les extérieurs, pour leur garantir un maximum de chaleur… autrement dit, on est à l’opposé dans 4m²).
Comme il est encore tôt, nous écoutons ensemble 2 histoires de Pierre Bellemare racontées par Christophe Hondelatte en podcast. C’est ainsi que s’achève pour 3 d’entre nous cette journée, la première de cette 3ème année de voyage qui commence!!! Elle ne continue que jusqu’à 21h pour la dernière somnambule avec les mains gelées d’être à l’extérieur du sac à viande! 

6 commentaires sur “Argentine Patagonie – 2 ans à vélo – J730 et J731

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  1. Bonjour les aventuriers frigorifiés!

    Bon certes vous me faites toujours rêver avec ces superbes photos et vos récits qui décrivent ces paysages magnifiques, la faune, la liberté sauvage , le calme enfin la Patagonie quoi, mais le froid me ….refroidit!! Alors si un jour j’ai la chance d’aller dans ce pays superbe (pas en vélo je n’aurai plus la capacité physique, même si dans la tête j’en rêve encore)je choisirai l’été.
    Les circonstances diverses et variées ne vous pas donné ce choix , alors chapeau de continuer vers votre objectif final.Craquer est autorisé de temps en temps Laetitia ça soulage !!Bouder aussi Raphaël c’est permis !
    Prenez bien soin de vous surtout.
    Bon, sucre lent obligatoire mais en effet à part les pâtes et le riz , essayez les lentilles( Alain adore..LOL) saucisses, blé, quinoa, semoule , bof pas original , pas d’autres idées .
    Allez bon vent dans le dos , gros bisous à tous les 4 .

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  2. 2 ans, quelle épopée !! J ai une petite question technique : j ai l impression que vos roues ont mpins de crevaison depuis qques temps. Est ce que ce sont les routes qui sont en meilleur état ? Les grosses chaleurs qui fragilisaient les pneus et chambre à air ? Désolée de ma curiosité !

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  3. J’admire votre courage et votre abnégation pour supporter tous les quatre,solidaires,ces conditions de voyage extrêmes.
    Je pense à vous souvent et vous soutiens pour qu’aboutisse favorablement votre objectif : atteindre cette terre de feu 🔥 à vélo qui va vous réchauffer.

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  4. Ce que vous êtes courageux dans ces conditions difficiles mais vous en bonne santé et heureux c’est ce qui compte alors prenez soin de vous et bonne continuation… à la prochaine

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  5. C’est pas tous les jours faciles et vous endurez en ce moment une météo difficile , les paysages demeurent magnifiques et votre courage tout autant. Tous les grands sportifs vous diront que les nouilles sont le carburant nécessaire pour pédaler !!! 😉mais je comprends que vous en ayez ras le bol. Prenez soin de vous. Bizz

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