Chili Terre de Feu – C’est ballot, à 500 ans près, on voyait passer la caravelle de Magellan! – J786 et J787

J786 – Lundi 20 juin – Abri de bus n°1 à Abri de bus n°3 – 26km D+64m


La nuit est toujours présente lorsque j’entends parler autour de moi, il est déjà 8h10. A travers les fenêtres on ne peut voir les étoiles, mais une petite touche et couche de neige sur le rebord extérieure de la fenêtre. Oh, oh. Surprise du jour: cette blancheur tout autour dans les champs et sur la route bien évidemment. Les camions et voitures qui passent ne l’enlèvent pas mais la tassent bien. Vu les températures négatives, rien ne fond, tout glace et forme une belle patinoire. Le grésille continue aussi de pleuvoir. Voilà le tableau lorsqu’on ouvre la porte de notre abri. Pourquoi l’ouvrir donc, me direz-vous? Pour nous motiver! La vue est juste superbe.
Nous nous habillons debout (oui, un luxe impossible dans notre tente habituelle), et descendons à la cuisine sur le banc d’à côté pour le petit-déjeuner. Ensuite, la routine mais au chaud. Pendant que je fais la vaisselle au papier toilettes (partis depuis 2 jours de Rio Gallegos, on économise nos 15 litres d’eau pour 4), Sylvain répare la roue arrière du Couillot et remplace la chambre à air à l’intérieur, sans vent. Tout est mis dans les sacoches et accroché au dernier moment face au vent du Sud, celui de l’Antarctique, le glacial, qui nous emmène ces petits bouts de grêle qui fouettent. Ça va être sympa la suite, ça va nous plaire. Et dire qu’aujourd’hui, est la journée où il y en a le moins! Mais comme chaque fois, on a un plan: l’abri de bus n°2 à 15km pour un premier arrêt.

10h, on décolle, enfin on essaye de glisser sans patiner, sans tomber sur la chaussée. On évite la neige sur la droite, on évite aussi la glace qui a pris la forme des pneus des véhicules. On pédale la tête basse, le tour de cou jusqu’aux yeux, le coupe-vent anti pluie, les ponchos aux enfants, les poches poubelles aux pieds même pour moi et toutes les couches habituelles : 6 en haut et 3 en bas pour eux. Ça marche bien puisqu’ils n’ont même pas froid! En selle, on se concentre sur notre route, sur ces camions qui se décalent bien et ralentissent pour diminuer les projections des roues. Et bien malgré tout cela, le froid, le grésille, le vent de face, les doigts gelés, on est trop bien ici. Le gris de la route se coordonne avec les touches de gris du paysage dû aux buissons et à la clôture, ce qui contraste avec le blanc immaculé de la neige. Le ciel bleu essaye de percer à l’horizon au Sud et quelques collines parviennent à être éclairées par le soleil. Le tableau est digne d’un tableau d’impressionnistes par ces touches de pinceaux, ces pastels, ce bleu, ce rose dans les nuages avec le lever de soleil, ce blanc scintillant, cette douceur de teintes et de nature. La neige a étouffé le bruit. Il reste un silence, un bourdonnement que nous rompons à chaque coup de pédale, à chaque véhicule passant à nos côtés. Ce que c’est beau. Et la météo s’améliore, laissant place à un crachin puis disparaît.

On avance dans ce tableau pastel, osant déranger un cara-cara guettant une proie depuis son pic, ou les guanacos se rassemblant et passant d’une clôture à l’autre en sautant dans la neige ou en s’y frottant le dos. Même des nandous courent sur la neige où leur croupe blanche se détache plus. Quel spectacle que nous avons l’honneur d’apprécier. Nous sommes privilégiés d’assister à tout cela, d’où la motivation en ouvrant la porte ce matin. Cet enchantement ne nous fait pas voir les kilomètres que nous accumulons. Il n’en reste que 3 avant l’abri n°2! Et on a même pu prendre des photos des panneaux « Ruta del fin del mundo ». Ushuaia y est indiqué, comme si nous pouvions déjà voir ses toitures et son port.

La route descendante maintenant, amène à ce virage et à cet abri de bus en bois et verre, aux couleurs orangées et marron. Il est tout juste midi lorsque nous l’abordons. La petite pause estimée le matin même sur le bord de route en plein vent se transforme finalement en véritable déjeuner… Tout est installé sur la table/banc en bois. On élabore les stratégies suivantes, les arrêts et nuitées pour profiter un maximum de ces maisons si salutaires pour nous. Et tout est bousculé, comme on aime le faire. En voyage, le plan c’est de ne pas en faire, de se laisser guider, de s’adapter aux rencontres, d’être attentifs aux signes et de les accepter, les comprendre et d’être vigilants aux caprices de la météo pour nous! Pour le coup, au lieu d’aller à l’embarcadère du Détroit de Magellan pour camper dans la tente là-bas sur le parking enneigé (à 27km), pourquoi ne pas dormir dans un abri comme celui-ci à 11km? Au lieu d’aller à Cerro Sombrero en 2 jours, nous en mettrions 3 mais en ne dormant que dans des cabanes? Pas mal l’idée? Les sacoches sont pleines de nourriture, souvenez-vous! On est large! Les températures et le vent sont redoutables ici. Toujours dans le négatif, un vent puissant avec parfois des rafales, en pleine face. Il faut que l’on se ménage, que ce soit un plaisir d’être comme dans un cocon le soir venu. Adjugé pour notre changement de programme de la journée. On déjeune encore un peu puis entrevoyons par les fenêtres de gros nuages qui s’élèvent dans le ciel. Pas bon! Vaut mieux être tôt chez nous plutôt que de traîner ici et se prendre une rincée.

On remballe le tout, et accrochons les affaires défaites sur le Couillot, quand je fais un faux mouvement. Une douleur dans la jambe gauche m’empêche de la poser au sol, de plier le genou, de supporter mon poids. Oh oh. Pas bon! On finit d’harnacher quand même. Sylvain me propose d’attendre un peu, mais je ne veux pas risquer du mauvais temps pour l’heure suivante pour la famille. On doit avancer. Sylvain me propose alors de rester dormir ici. Non encore, je suis têtue, il faut avancer. 11km, ce n’est pas loin, et si proche de l’embarcadère, du restaurant, de l’assistance si besoin. Le Couillot a tout de même besoin d’aide pour se lancer ne pouvant me tenir sur la jambe pour supporter son poids, et pour avancer. La scène : moi qui « pédale » à une jambe, aidée par les autres membres de la famille. Sylvain et Emma sur le Panzer doivent redoubler d’efforts. Lors des côtes, on essaye de les soulager, je pédale avec l’autre jambe, malgré la douleur qui s’infiltre. On continue, on lâche lors de la descente et au plat, rebelote, à une jambe. Mais même la jambe tendue dans le vide me fait mal. Une douleur musculaire qu’il va falloir soigner au refuge suivant. Le paysage sur cette heure est identique mais avec beaucoup plus de clarté, de luminosité, de soleil, de chaleur… non quand même pas! Et on arrive même à se faire offrir des petits pains aux « chicharonnes » par la fenêtre d’un véhicule qui nous double.
Nous la voyons rapidement sur notre droite, notre maison du soir, à la bifurcation entre la route 257 pour l’Est, le Détroit et l’Argentine à la suite, et entre le Sud pour Punta Arenas au Chili toujours. Même forme et couleurs que les précédentes, je vous présente la cabane n°3.

Sylvain me tenant le vélo, je sautille à l’intérieur pour m’asseoir et poser ma jambe. Un peu de the/café par le cuistot déjà pour nous réchauffer, du baume du tigre pour masser et toutes les sacoches sont mises à l’intérieur à 14h30. L’après-midi se passe sans vent, avec un spectacle de circulation entre l’Argentine et le Chili sous nos fenêtres, du dessin et du coloriage, de l’école, de la photographie intérieure et extérieure, de la recherche d’eau au ruisseau à quelques centaines de mètres, de l’installation des matelas sur les bancs et au sol, du séchage de vêtements, du nettoyage de 5 litres d’eau du filtre tombé au sol (sympa par ces températures!), de la préparation des jours suivants jusqu’au prochain village puis entre celui-ci et Rio Grande, sans village sur 210km mais dans des conditions inconnues à l’heure actuelle…. Voilà notre après-midi ici.

Le soir arrive à la tombée de la nuit à 18h lorsque notre cuistot attitré prépare le repas, par 2 gamelles car nous avons très faim. Nous rangeons tout à la frontale, pas de sconse qui devrait s’introduire ici, c’est donc de manière un peu plus relax. Il est suffisamment tôt pour commencer une séance de cinéma pour mes 3 chéris chacun dans leur duvet pendant mon écriture en musique sur mon banc. Un petit lavage de nez pour notre loulou en dehors, décoiffés, puis nous nous blottissons au chaud avec nos vêtements techniques dans les duvets et couvertures et éteignons les lumières. Les nôtres le sont, pas encore celles des phares des véhicules qui passent. Le calme sera à partir de 21h, en lien avec la fermeture de la frontière et du ferry…

J787 – Mardi 21 juin – Abri de bus n°3 à Refugio Estancia Caupolican – 29km D+42m


Il est parfois plus facile de faire semblant de dormir encore un peu, juste quelque minutes… à la Florence Foresti: « je suis large ». Que c’est dur d’oser se réveiller, d’oser bouger… car l’on se dit ensuite, que c’est parti pour sortir du duvet, affronter le froid, le piquant sur notre corps lorsque l’on s’habille, que l’on tient son bol, que l’on va aux toilettes dehors! La neige n’a pas fondu et recouvre encore la chaussée. Le vent est aussi présent, mais a changé d’origine: l’Ouest. C’est bon pour nous au moins pour cette fois. Alors, on s’organise à partir de 8h et ce pendant 2h, pour notre va-et-vient matinal. Le petit déjeuner est pris sur les bancs et sur le tarp, les duvets et matelas rangés, et tout l’équipement anti-vent/anti-pluie de sortie! Toutes les couches sont mises, du bonnet aux poches poubelles de pieds. C’est ensemble que l’on se motive, que l’on ose sortir de notre abri de bus, au lever du soleil, avec des teintes rosées et orangées à l’horizon. Il a tout aussi froid que nous, en ce jour le plus court de l’année en Patagonie.


Les pneus commencent à glisser sur la glace mais cela tient suffisamment pour avancer sur la Route 257. Elle passe à travers les champs, de manière rectiligne, passe devant les chevaux bien courageux par ces températures négatives une fois de plus, devant quelques maisons, les guanacos et les moutons, les buissons, tout sous la neige… Tout est calme ce matin, pas de vent de côté qui nous fouette. Il ne semble même pas y en avoir d’ailleurs, ce qui est trompeur. Notre ami d’aujourd’hui nous aide sournoisement par l’arrière et nous projette sur 16km en 1h seulement. Bon, on a quand même pédalé, c’est pas un miracle. Mais ça a le don de ne pas nous refroidir ou nous fouetter.

Quelques camions citernes ou avec des conteneurs, des autocars mais peu de voitures, tous dans le même sens que nous, filent vers l’embarcadère et le Détroit de Magellan. Il ne se laisse voir qu’à la toute fin de la route, près du restaurant et de l’officine (où nous sera offert thé et café avec une attente du ferry au chaud). Déjà une queue de véhicules stationnent sur la route. Le prochain bateau n’est habilité que pour les camions citernes par mesure de sécurité, le suivant, dans 40 minutes, sera pour les civils! Nous avons donc le temps de s’approcher avec les vélos (pour quelques photographies familiales) de ce fameux Détroit, de son phare, de son panneau kilométrique, de ses coquillages pour une recherche assidue par les enfants et de son monument historique (avec les dates des traversées) nous rappelant la petitesse du temps. 500 ans que ce Fernand de Magellan trouva cette brèche d’eau de mer venant de l’Atlantique ou du Pacifique selon les marées. Le courant y est très fort, sans pour autant avoir de grandes vagues. On sent la force des océans sur ces 4 km qui nous séparent de La Terre de Feu. Mythique elle aussi.

Indéniablement, avec Sylvain, nous avons des larmes aux yeux. Émus de sentir, de découvrir par nos yeux ce Détroit où 4 caravelles passèrent pour leur tour du monde, de l’approcher, lui si loin sur nos cartes, sur nos planisphères, sur notre plan de voyage… On y est arrivé. Une étape de plus. Petit à petit, on grignote ces kilomètres qui nous séparent de ce but. Les derniers. Est-ce inconsciemment que l’on ne fait plus que 30km ou moins par jour? Comme pour faire durer notre plaisir? A quoi bon arriver tôt sur Ushuaia et attendre ensuite 2 semaines sur la capitale Buenos Aires dans un appartement? Alors qu’ici, on respire, on vit, on transpire aussi un peu, mais on sent la nature, les paysages et on dort dans une cabane chaque soir! Nous attendons notre ferry et y montons les premiers vers midi. Il se remplit entièrement de véhicules et aussi de vent et d’eau au sol. Nous devons rester près de nos vélos et avons les pieds trempés… Pas top. La traversée est rapide, 30 minutes et personne ne vient nous demander de payer pour cela (ce que nous avait expliqué le gardien de l’officine, pour les vélos, c’est cadeau!). Avec Raphaël, nous faisons le tour de notre embarcation, montons quelques étages le tout en extérieur jusqu’à la cabine de pilotage autour de laquelle je dois tenir Raphaël de toutes mes forces pour qu’il ne s’envole pas!


Nous débarquons ainsi sur la Terre de Feu, nous la foulons les derniers avec le sourire. Les enfants sont déjà à la recherche de coquillages et cailloux de cette terre du fin du monde. Allez, un peu plus dans les sacoches, on n’est plus à ça près!! Ni à une crevaison! Non, ce n’est pas une blague, le Couillot fête dignement cette nouvelle étape avec sa roue avant. Gonflage tout juste sortis de la plage de l’embarcadère, sous un vent terrible. Cela devrait suffir pour accéder au restaurant quelques mètres plus loin. Pendant que notre mécano s’en occupe, tente de percer le mystère de ce dégonflage, on s’introduit dans le bâtiment bien chaud. Ce que l’on aimerait manger un plat près du poêle à bois. Mais la gérante s’occupe d’une entreprise et ne peut nous servir que de la soupe. Très bonne idée, le plat idéal pour une telle météo. Mais elle n’en connaît pas le prix et semble très occupée et peu disposée à nous servir. J’attends à l’intérieur un prochain moment de libre de sa part afin de connaître le prix pendant que j’aperçois Sylvain essayer éperdument de trouver le trou sans bassine d’eau ni silence…  Finalement, on se résigne et allons pour partir vers notre abri de nuit lorsqu’elle nous appelle. 4 soupes sont prêtes sur le comptoir avec du pain. Nous n’osons y goûter sans en connaître le prix (surtout que nous n’avons que des pesos argentins!). Encore une fois, c’est cadeau! Incroyable. Nous dévorons chacun notre bol de soupe avec notre morceau de pain maison. Un délice cette soupe végétale aux perles de blé et viande marinée. A refaire en France!


Nous prenons congé de cette halte réconfortante et la remercions chaleureusement! A nous la Terre de Feu, ses moutons, ses puits de pétrole, ses clôtures, ses guanacos ici aussi, ses champs… sans neige! Une bonne surprise, comme le vent légèrement de côté. On pédale sur la suite de la route 257, à compter du km 16. Elle est quelque peu vallonnée, en légère côte, et non rectiligne. On est presque seuls puisque le prochain ferry qui débarque sur l’île n’est que dans 30min. On se permet même d’avancer côte à côte et de discuter de notre aventure, des prochains jours. Le prochain village est à 42km, Cerro Sombrero. Mais à 13h30, il nous semble un peu loin pour aujourd’hui avec le vent et ma vitesse non honorable. Le refuge à 16km est plus abordable. On verra sur place si l’on continue ou non, s’il est ouvert ou non…

Nos yeux découvrent ce petit bout de terre petit à petit, enchantés mais sans trop y croire. Le soleil est de la partie et nous réchauffe bien puisque nous avons pu laisser les poches poubelles (éventrées suite au bateaux et balade autour de l’embarcadère) ainsi que les ponchos. Encore un virage près de 2 lacs gelés, et une toute petite cabane, de 9m² est construite en plein champs sur notre droite. C’est là! Les enfants courent pour vérifier que la porte s’ouvre bien! C’est le cas. Il n’est que 14h30 mais le village est bien trop éloigné de nous pour tenter une approche. On se pose ici, seuls, avec un barbecue, une table dehors, des WC séparés et une cabane avec 2 lits superposés, une table et un poêle fabriqué à partir d’un bidon. Affames, on testé le coin repas pour un déjeuner froid mais très copieux.

Ensuite, chacun se gère. Les enfants vont d’abord profiter de la cabane, à l’abri du vent pour dessiner et colorier. Les tentations de Sylvain pour allumer le feu dans le poêle les feront fuir: de la fumée grise en sort à plusieurs endroits mais pas à l’extérieur du conduit derrière! 1h d’essais, de bricolage mais rien n’y fait, il faut capituler. Il se rabat sur le barbecue (difficilement aussi, pas de chance aujourd’hui) pendant que les enfants réintègrent la maison pour une petite séance de dictée de mots. Ils s’échapperont ensuite jusqu’à la tombée de la nuit à jouer tout autour du refuge, avec les gilets jaunes et tendeurs, en plein vent, c’est plus drôle! Et les vieux? On s’installe autour du barbecue pour nos thés-cafés, histoire de s’hydrater un peu. L’intérieur s’est organisé pour optimiser l’espace un maximum et y prenons place après une ultime tentative avec des braises et le bidon de la cabane. Irrespirable! On abandonne. La chaleur viendra de nous 4, et du petit réchaud lors de la cuisson des pâtes.

A la frontale, à la nuit, nous nous retrouvons autour de la table pour le dîner. Cet abri est une nouvelle fois salvateur. Nous ne sentons absolument pas le vent, la cabane ne bouge pas, pas de tôle bruyante, pas de trou d’aération inopportun. Le Chili fait fort pour ses cyclos! Après la séance de nettoyage de chacun et la réparation de la chambre à air de devant (vous l’aviez oubliée, non?), c’est l’heure de se reposer dans nos duvets. Les garçons en bas du lit et les filles en haut. Ça chahute un peu, comme à table un peu beaucoup trop (les loulous ne savent pas s’arrêter et parfois, c’est usant!). Mais à 20h30, toutes les frontales sont éteintes. Ça tombe bien, car certaines sont à bout de batterie après 5 jours. Faudra peut-être investir dans des bougies? Sur ce, je vous laisse et m’en vais faire un câlin à ma fille.

6 commentaires sur “Chili Terre de Feu – C’est ballot, à 500 ans près, on voyait passer la caravelle de Magellan! – J786 et J787

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  1. La nature que vous sublimez là bas ne vous aurait-elle pas crédité d’un don,celui de votre capacité à surmonter les obstacles quels qu’ils soient,les uns après les autres ???
    Que d’aventures !!!!

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  2. Des accents de poésie dans cette chronique. Les couleurs pastel qui rehaussent le blanc de la neige. Et l’aventure la vraie la grande malgré les douleurs le froid l’inconnu des grands espaces. Chapeau les Dem ! Tierra del fuego, superbe livre de Francisco Coloane je vous l’offrirai à votre retour. Vous l’aurez bien mérité. Je vous embrasse tous les quatre.

    Aimé par 1 personne

  3. la route de la fin del mundo , le détroit de Magellan, la Terre de Feu … le bout de ce monde là ! …. Vous y êtes
    Pratiques ces abris bus / cabanes et le refuge le long de la route ; vous êtes au moins à l’abri des intempéries … et des putois ! super la photo « Magellan » avec les sacs poubelles aux pieds ! et aussi les pieds de Sylvain se réchauffant devant le BBQ !

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  4. Me voilà rassurée de pouvoir lire la suite de vos aventures. Je commençais à m’ennuyer , enfin aussi à un peu m’inquiéter !!Quand je pense qu’à Paris, 4 flocons de neige et la ville est paralysée, vous avec vos vélos, le froid et le vent en plus ,et bien vous continuez à rouler! Bravo pour ce courage et volonté hors norme. Il est vrai que les paysages sont magnifiques de couleurs , être presque au but de votre voyage c’est tellement émouvant .
    Super ces arrêts de bus qui vous servent d’hôtel, une chance et un petit réconfort chaque soir.
    Allez encore quelques efforts et vous serez arrivés à votre destination rêvée et espérée , c’est top!
    Bon les montures SVP tenez le coup encore quelques kms , arrêtez de casser, crever , bientôt la fin , alors fichez donc un peu la paix à vos cavaliers qu’ils finissent en beauté cet incroyable périple !!
    Bisous, bisous à tous les 4

    Aimé par 1 personne

  5. De la neige, du froid pour vous, une extrême chaleur pour nous, c’est le monde à l’envers. Des sympathiques guérites en guise d’hôtel, surprenant mais agréable . J’espère que ta santé s’est améliorée Laëtitia que cette douleur s’est estompée et bravo pour ce souvenir inoubliable : le détroit de Magellan 👋👋👋 bizz

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