J82 Lundi 29 mars, Léon à Momotombo 34 km
Nous quittons les pancakes et le granola avec le fromage blanc ce matin, à Léon, après une dernière partie de jeu de l’oie et de baby-foot pour les enfants. Ils ont adoré cette auberge de jeunesse, nous aussi…. mais tout a une fin!! Alors nous voici dans les rues de Léon pendant cette semaine sainte, vers l’Est et la cathédrale. Et nous ne sommes pas seuls: une procession a lieu allant jusqu’à la cathédrale, en passant devant nous! Pour le plus grand plaisir de Raphaël, nous garons nos vélos, et voyons donc Jésus avec sa croix… porté par une quarantaine d’hommes. Une grande émotion pour moi, une nouvelle fois, dans ce bain de foule familiale et religieux. 😌
Nous les quittons, non sans regret, mais nous devons avancer. La ville de Léon est traversée d’Ouest en Est. Les maisons diffèrent, le style coloniale disparait pour laisser la place aux petites maisons et petites ruelles…. Le bitume disparait et laisse place aux cailloux et à la poussière. Les maisons laissent place aux champs, le bruit laisse place à la quiétude, les voitures/bus/camions laissent place aux vélos et motos. On longe alors 5 volcans dont le Cerro Asososca avec sa lagune.
Au bout de 10km, la route change donc mais pas la chaleur!! Le pointillé de notre carte est face à nous: très dur comme la Great divide ou le sud de la Baja California, il nous enivre autant qu’il nous fait rager! De la poussière, de la chaleur, du sable jusqu’au cheville!!! C’est vrai…. vidéo à l’appui! Difficile de pousser nos bici-taxi dans ces conditions!! Mais on y arrive, seuls, juste les oiseaux et quelques animaux perdus sur le chemin (des chevaux, des vaches) nous tiennent compagnie. Et cela nous fait un bien fou!!! D’être loin de tout, de tous! Ca faisait longtemps, trop…
Nous prenons notre temps pour le repas à une heure décente cette fois-ci: 12h30, à l’ombre certes… mais avec la poussière et le vent bien sûr!!! 😅
13km seulement nous donne le GPS, avant le bitume… mais on met 2h pour l’atteindre! La patience sera notre vertu pour ce coup-ci!! On pousse, on tombe (et je casse la 2ème gourde de Raphaël), on admire le volcan Momotombo qui se dévoile, on repousse, on s’enfonce, on tousse mais on est heureux!! 😁
Quand je vous le disais, qu’on y arriverait….. et bien oui. Mais dans quel état!!!! 😂 Ce soir, en plus, nous ne savons pas où nous dormons, mais nous savons qu’il n’y a pas d’hôtel, donc probablement pas de douche!!! Mais en a-t-on vraiment besoin????
On est presque sauvé, avec la tienda du coin, entre notre chemin et la carretera. Un tuyau d’eau fera l’affaire pour nous rincer les mains et le visage ensuite…. On en profite bien sûr pour acheter quelques boissons fraîches, la chaleur nous assoiffe!
4 kilomètres nous séparent de Puerto Momotombo, village au bord du lac de Managua et du volcan actif de gaz Momotombo. Vite avalés avec une légère descente. Les enfants plongent les premiers dans l’eau, leurs maillots de bain séchaient sur le rebord de la sacoche de Sylvain (autant vous dire qu’ils ne sont pas très propres et qu’ils méritent tout de même un petit rinçage dans l’eau du lac, ça tombe bien😉 !!).
Pendant ce temps, je pars à la recherche d’un spot pour bivouaquer, idéalement face au lac, histoire de surveiller les enfants, le volcan en activité et de profiter de la superbe vue. Cet endroit sera chez Fatima et Yoandy, trop gentils, qui m’accueillent et acceptent que l’on dorme sur le terrain de leur bar-restaurant le Flamingo, en face du volcan et du lac…. le vent aussi nous accueille! Mais un vent de fou, assourdissant… qui fera même tomber nos bières vides!

Tout le monde au bain dans le lac! Cela nous rince à défaut d’avoir une véritable douche. L’eau est chaude et nous en profitons entre filles très longtemps. Les vagues nous amusent. Petit moment complice que nous ne pouvons avoir la journée sur nos vélos, puisque nous ne sommes pas ensembles. Ce cher vent, cher à nos coeurs et à nos oreilles, refroidi considérablement l’extérieur…. Qu’il est difficile de se décider à quitter cette chaleur humide du lac.
Il faut tout de même sortir et monter la tente sous le vent et avant la nuit! Yoandy coupe l’herbe à l’endroit préindiqué pour camper, à la machette. Mais la quantité effarante de fourmis nous poussera à planter la « casa de campana » sous leur appentis, près de leur maison aux murs de bâche plastique. Toutes nos affaires sont mises dedans et les matelas gonflés pendant que Sylvain part laver les 2 vélos dans l’eau douce! Cela leur fait du bien aussi, on retrouve leur couleur rouge!!! 😆
Les enfants enfin propres, en pyjama, se mettent à jouer avec les enfants des voisins, dans le sable noir, en créant des circuits puis en faisant des châteaux de sable avec un verre en plastique récupéré. Comme Fatima et Yoandy nous accueillent gratuitement, nous décidons de manger ici dans leur restaurant . Repas du soir, bien diététique😋: hamburger et hot-dog, frites, 6 bières (pour les adultes seulement!!).
Nous nous endormons vers 20h, sous le bruit du vent dans les 2 toits de la tente…. Nous sommes bercés. Enfin presque tout le monde…. Fatiguée et mal aux yeux entre la poussière et le sable, je termine l’écriture….
J83 Mardi 30 mars, Momotombo à El Paraiso 58 km
Réveil à 7h pour moi, les garçons sont déjà debout ! Rangement des matelas et duvets pour 3 d’entre eux, Emma dormant toujours! Sylvain s’occupe des pneus des vélos. Petit déjeuner léger pour les adultes, n’ayant plus grand chose en stock! C’est que ça dévore une famille qui pédale 😁. Céréales…. enfin ce qu’il reste ! Fatima gentiment, nous propose une table et des chaises, puis revient avec une pastèque que l’on entamera puis du lait pour les enfants. Adorable. Leur fille viendra prendre son repas avec les enfants. Nous profitons une dernière fois de la superbe vue sur le Momotombo et de ses gaz….
Déjà l’heure pour les adultes de plier toutes les affaires et ranger:
Les poches de vêtements (merci Vanessa 😉) en s’assurant que les enfants soient bien habillés (sinon, on est bon pour la rouvrir un nombre incalculable de fois) dans les grandes sacoches bleues avec les matelas, le linge sale, l’école et les serviettes,
Tout l’électronique (recharge et disque dur, téléphone, enceinte de musique, appareil photo…) c’est pour l’une des petites sacoches jaunes
Tout l’entretien du vélo avec pompe, chambre à air, huile, corde….dans une petite sacoche grise
Deux gros boudins: un que l’on n’ouvre absolument pas en ce moment car il contient l’équipement « grand froid » 😂, le second avec nos 4 duvets (bien tassés dedans) et oreillers
Tout cela sur le vélo d’Emma et Sylvain
Les jeux des enfants (pas merci Papa Noël 🎅), le papier toilette, les merdouilles qui restent (gobilles selon Alain), les masques (merci Mounette), l’école dans une des grandes sacoches noires,
Dans l’autre, il faut attendre la fin du repas des enfants, nettoyer et sécher (merci Caro pour le torchon de mamie) les bols, couverts et la casserole, ranger le système de gaz et le filtre, avec la pharmacie
Les deux petites sacoches sont la jaune pour le « sucré », la grise pour le « salé ».
Aujourd’hui, il faut le dire, elles ne sont pas bien remplies! Donc légères 😅 faut voir le bon côté !!!
Quand tout est enfin à sa place, Sylvain démonte la tente et la range dans son fourreau qui se positionne sur mon porte-bagage
Le vélo de Raphaël et moi est équipé aussi!
Il reste toujours quelques petites surprises que l’on découvre cachées sur les vélos, dans les chaussures…. et auxquelles il faut trouver une place par-dessus le reste de l’équipement tenus par les tendeurs… ce qui donne vite l’impression d’un bordel!!! 🤣🤣
Quelques photos avec Fatima, Yoandy et leur fille, puis nous quittons les abords du lac de Managua!

Il est 8h30. Direction les ruines de Puerto Momotombo dit « le vieux Léon », puisqu’au XVème siècle cette ville de Léon était construite à cet endroit, avant une éruption volcanique et un séisme, obligeant sa reconstruction 60km plus à l’ouest. Finalement, le site de l’UNESCO est fermé… On continue notre route !
Et une très belle route! Un espace pour nous, peu de camions et de voitures, le volcan Momotombo sur notre gauche qui crache sans interruption du gaz, des champs entretenus, de la canne à sucre, du bétail, mais surtout un p….. de vent de face !!😵
L’avantage (il faut toujours voir le bon côté des choses) est que nous ne transpirons pas! Nous séchons instantanément. Et on pédale, petit à petit. C’est dur et les jambes nous font mal aujourd’hui. Mais le paysage est joli, peu de déchets sur le bord, peu de maisons et beaucoup d’espace sur le bas côté. Nous nous sentons moins oppressés. Il est un peu vallonné mais sans trop de dénivelés. Le rêve !! 🤩
17km plus tard, nous pouvons continuer sur cette route ou faire une petite déviation pour entrer dans La Paz Centro. Il devrait avec une ville de 70 000 habitants, y avoir un supermarché pour nos repas! Bingo! Je m’y colle. Le problème: ne jamais faire ses courses le ventre vide! Les 2 poches sont pleines…. mais comment faire entrer cela dans nos sacoches maintenant?? La jaune a été remplie par la pastèque de ce matin… n’en reste plus qu’une! 🤪 Tetris !!! Heureusement on mange déjà un yaourt chacun… et du pain ! C’est pour aider !
On reprend la route et on ne change pas une équipe qui gagne: nous… et le vent de face!!! Il ne reste plus de 40 km…. On va voir! Le trafic s’est intensifié, l’axe est direct pour la capitale Managua. Nous voyons toujours notre volcan cracheur de gaz, sur notre gauche mais il laisse petit à petit la place à une vue sur son petit frère le volcan Momotombito, dressé au milieu du lac. Magnifique. La surface de l’eau est parsemée d’écume dû au vent bien sûr. Alors on avance avec eux…. on s’arrête….. on boit nos gourdes….. Notre arrêt déjeuner se fera sur le parking d’un Pali, supermarché, pour avoir des jus frais qui accompagnent nos sandwichs maison: jambon, mozza, tomate, salade, avocat et des m&ms nicaraguayens. Le soleil et le vent sont toujours là eux!! Mais pas d’habitations, des parcelles fermées et des carrioles tirées par des chevaux qui nous doublent sur la bande d’arrêt d’urgence! La loose…. 😅
Dernier arrêt à Mateare avant notre bifurcation vers cette avancée terrestre sur le lac pour acheter 7litres d’eau pour cuisiner et boire ce soir. Il est 16h et nous ne savons pas encore où nous dormons. Nous ne sommes qu’à 20km de la capitale, nous préférons être vigilant. On s’embarque sur le chemin de terre qui fait le tour du volcan Apoyeque et de sa lagune, pour trouver normalement une plage donnant sur le lac Managua et notre volcan du matin…. Que des marécages et aucun accès public… et ce matin, on nous a soufflé qu’il y avait des crocodiles dans le lac… 😱 Va falloir frapper à la porte de la prochaine Finca (ranch) pour demander l’hospitalité. Car il est trop tard pour, soit faire le tour entier, soit faire demi-tour et entrer dans la capitale…
Ce sera juste à quelques centaines de mètres de là. 2 hommes sortent d’une propriété. Ils nous disent que l’on peut demander ici pour dormir, ou camper sur la lagune du volcan à 7km d’ici… c’est encore jouable… mais le GPS de Sylvain nous donne 20km….Ce n’est plus la même chose! Deux hommes arrivent dont Mario. Ils nous confirment les 20 km! Alors, on sort nos bouilles de désespérés…. avec nos vélos trop lourds, on n’y sera pas avant la nuit! Ils nous proposent de dormir dans une ancienne maison à l’entrée de leur terrain. Merci!!! Ils balaient même à l’intérieur pour nos affaires, et devant le perron pour nos vélos. Adorables. Nous aurons le droit à de la lumière et de l’eau (non potable).
Les enfants se construisent une cabane dans les arbres avec nos tendeurs et les déchets qu’ils trouvent: de vrais trésors. Sylvain essaye de monter l’intérieur de la tente sans les arceaux….un vrai MacGyver ! Au vu des bestioles et moustiques ici, c’est recommandé !
Diner sur le perron à la fraîche avec pâtes, mozzarella, sauce italienne, parmesan et jus de citron vert. Pastèque en dessert. Et toujours notre volcan gazeux du matin Momotombo avec un superbe coucher de soleil!
Puis rinçage pour tout le monde, avec la bassine et notre gant (merci Flo) sur tout le corps. Une vraie toilette de chat! Prêts pour aller au lit. Ce soir, c’est séance de cinéma, il est 19h45. Nous l’avions promis aux enfants: les Croods 2. Enfin les 20 premières minutes!!
Tout le monde s’endort avec la chaleur dans cette maison fermée… enfin presque tout le monde 😉
Merci encore pour vos photos et commentaires trés pertinents ;vous égayez notre vie de semi_confinés pour encore un bon mois .Vive la Liberté!Courage pour affronter le vent .Dans l Allier nous en avions également hier.Bisous et Courage pour la suite .Bon Vent (je rigole)
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Bonjour Christiane!! Et oui, ce vent si précieux et utile dans notre dos, ne l’a pas été souvent!!! C’est bien que vous en ayez un peu tout de même!!! Pas que nous!! 😋
Merci pour votre message. Liberté, c’est exactement ce que nous ressentons en voyage, être libre d’avancer et de découvrir. On continue du coup et vous le partageons!! A bientôt
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Coucou les grands voyageurs, encore un épisode de ma série préférée lu et admiré avec intérêt et grande joie d’avoir de vos nouvelles. Une organisation bien respectée dans les bleues, rouges ,jaunes , je parle des saccoches pas d’un feu d’artifice !!
Des paysages superbes qui font oubliés ce P.de vent, le sable ,les cailloux. Et des gens accueillants ,face à vos 4 bouilles je comprends qu’ils ne puissent résister !! Bravo à vous et merci de ce partage qui me fait rêver ,nous qui sommes confinés snifff. Plein de bisous à vous 4 , prenez soin de vous
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Merci Annick. Et oui, il faut être organisés sinon on perd vite du temps…. mais on a encore réorganisés nos sacoches suite à la rencontre avec les Bik’on The World. On aime « souffrir » pour encore mieux apprécier les moments simples, vrais…. Courage à toi et Bon Anniversaire aujourd’hui, le 12 avril, non??? Bisous de nous 4
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Comme d’hab, un régal ! Chapeau pour l’organisation des sacoches ! Une nécessité bien sûr. Les photos sont superbes, merci de nous faire partager tout ça.
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Merci Patrick. Comme d’habitude, nous aimons lire ton commentaire!! Avec plaisir nous partageons, essentiel pour nous qui recevons tellement de vous et des personnes que nous rencontrons chaque jour. Nous pensons fort à toi en ces jours particuliers
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Bonjour mes globe trotter préférés ! Quel régal de lire les commentaires qui vont de pair avec les photos ( normal entre Laetitia et … Sylvain, paire plus que savoureuse …. !!!! ) , même si physiquement c’est dur de pédaler face au vent – j’en sais quelque chose …. – , continuez de nous faire rêver ( peut-être avec les masques vous seriez protégés du sable et du vent …. ?!!!! ) , bientôt le Costa Rica , en souhaitant que cette frontière soit plus simple à passer que la précédente ! Par contre, déçu que Raphael n’ait pas rencontré un « gendarme » local, en … photo !!!! A bientôt, et encore un … immense merci . Didier
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Bonjour Didier! Merci pour ton commentaire, qui nous fait plaisir, que nous savourons, tous les deux bien sûr!!! Nous avons quelquefois dû mettre nos masques en ville, sur plusieurs kilomètres, entre chaleur et étouffement, nous préférons encore le sable 😉
Nous n’avons pas pris de policier en photo lors de la traversée de ce pays, nous ne nous en étions pas rendu compte (merci de le remarquer!!!)…peut-être dû à cet épisode de la frontière??? On essayera d’y remédier au Costa Rica… A bientôt pour de nouveaux échanges!!!
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bonjour
merci pour ce nouvel épisode de votre périple ! c’est toujours un plaisir ! les photos du cracheur de gaz derrière le lac sont superbes ! belle organisation du rangement sur les vélos ; c’est intéressant de voir ça et c’est sûr, il faut être organisé pour que tout tienne et pour tout retrouver rapidement !
Entre la chaleur, ce « P.de vent », le sable, les cailloux, le voyage est difficile ; vous êtes courageux ! et récompensés de vos efforts quotidiens . C’est bien de trouver des locaux sympas qui vous aident . Ils doivent être impressionnés et ne voient sans doute pas beaucoup de touristes et encore moins un équipage comme le vôtre ! Merci à vous . Vous nous faites rêver, confinés que nous sommes !
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Bonjour Bonjour!
Effectivement, le rangement est essentiel. On a perdu beaucoup de temps à savoir où étaient nos affaires quand nous les changions souvent de place!! Et entre Sylvain qui les mettait quelque part, et moi une autre fois, ailleurs, on ne s’y retrouvait plus! 😅
La nature nous éprouve mais nous donne tellement ensuite dans ces paysages. C’est comme après une côte en montagne, nous sommes récompensés par le panorama, et celui ci est d’autant plus beau, qu’on en a souffert pour le voir….
Les touristes se sont faits rares par ici, au Nicaragua. Mais ils commencent à revenir, heureusement pour les locaux!
Merci à vous de nous suivre et de prendre le temps de nous envoyer un message! A bientôt
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Merci pour tous ces commentaires, on a l’impression de participer et vivre avec vous cette aventure …. Ravie et fière de l’organisation nickel des sacoches , une pro du rangement, tu dois avoir une mère exceptionnelle 😇 qui t’a transmis de belles valeurs 😉 bizz
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Coucou Mam. On sait que parfois c’est compliqué de s’imaginer ce que nous vivons ici…. Ainsi, avec ces comptes rendus, c’est plus facile pour vous. Et vous pouvez comme ça, être rassurés!!! 😉
Et oui, j’ai une mère exceptionnelle pour le rangement, pour le vélo (à l’ile de Ré), pour l’optimisme….et pour mon caractère???? 🙄 Bisous à toi
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