Costa Rica – Les petits bonheurs : J99 à J101

J99 – Jeudi 15 avril – Balbo’s à Llanos de Cortès 51km


Réveil matinal, aïe j’ai mal. 5h30. Ça pique les yeux. Du coup, pas très faim ce matin de départ… trop tôt pour moi! Mais nécessaire: vu que la pluie maintenant s’invite tous les après-midis, on a intérêt à arriver plus tôt sur les bivouacs.
Alors on range nos affaires et nos sacoches, les enfants essayent de récupérer leurs jouets dans le jardin. On nettoie un peu (après le retour de l’eau qui était coupée), on se prend en photos avec Diego, Hazel et Jeikol et ce sont les adieux à 7h30.
Les fesses ont un peu de mal à retrouver nos selles en cuir. On va leur laisser le temps aujourd’hui de s’y refaire. La route est très bonne, une première partie jusqu’à Liberia sans shoulder mais avec peu de monde. Des champs cultivés de part et d’autre, de grandes, très grandes parcelles. Quelques collines à l’horizon et le volcan inactif Rincon de la Vieja avec son parc national. Le temps est mitigé, beaucoup de nuages, peu de soleil mais il fait tout de même chaud. Nous entrons dans la ville pour les courses de la journée et du dîner au Maxi Pali. Alors c’est nouveau ici, mais nous devons montrer une pièce d’identité pour nos paiements en caisse en CB. Ce qui nous fera perdre du temps puisqu’on l’avait oublié ! Petite pause gustative sur le parking avec une tablette de chocolat qui fondra le temps de l’ouvrir ! Pas grave, on peut lécher le papier!😋
La moitié de la distance est déjà parcourue avant notre idée de bivouac du soir… une cascade! La seconde partie de la route est avec shoulders sur la 2×2 voie, avec même une portion piste cyclable!!! Beaucoup plus de circulation, toujours autant de champs cultivés, canne à sucre, plutôt monotone. Mais on avance et nous sommes toujours en matinée. 4km de notre destination, nous quittons la route principale et nous enfonçons dans la forêt et les prés. L’entrée de la cascade Llanos de Cortès est là mais le prix exorbitant et la fermeture à 15h (donc sans possibilité de bivouac) nous surprend. Après vérification, une autre entrée existe, après le village du même nom sur une parcelle privée! Et bien, on y file! On y roule et on s’y perd. Car qui dit parcelle privée, dit pas d’indication de direction, qui dit chemin et accès fermé! Nous trouvons le propriétaire de l’accès qui nous autorise à aller jusqu’à la cascade mais pas de dormir sur le parking puisqu’il appartient à d’autres personnes. Sur son jardin, par contre c’est possible!


Déjeuner à l’abri d’une palapa, on part en éclaireur avec Raphaël. Des iguanes nous accueillent sur un chemin glissant, en pente, étroit et parsemé de cailloux ou même roches! Une cascade avec un filet d’eau nous reçoit. Haute, superbe, isolée en pleine forêt. Génial. Mais ce n’est pas la principale cascade…. On remonte faire notre compte rendu à la famille. Sylvain y descend et trouve la seconde cascade, celle dont l’accès est payant et on comprend pourquoi. Une plage y est aménagée, l’accès surveillé (et on n’est pas forcément les bienvenus de ce côté du ruisseau), et effectivement ici l’eau ne cesse de tomber!
Nous irons à la première plus intime. Baignade, sauts pour tout le monde, douche sous le filet d’eau….

Et à 15h nous croisons un des employés de la société qui gère l’accès de la cascade principale. Heureusement que nous discutons avec lui. Certains vont camper après la fermeture sur la plage ou aux abords et repartent avant l’ouverture à 8h. Mais en voila une bonne idée. 😛 Sylvain a la même que moi en entendant ces paroles! Ce sera notre bivouac du soir. Sauf que l’accès est plutôt une rando en forêt à PIED ! 1 h pour descendre et remonter les 2 vélos vidés et toutes les sacoches parmi le chemin chaotique et la rivière d’un mètre de profondeur! Mais la tente sera bien montée à 16h09 sur la plage vide en face de la superbe cascade pour notre bivouac de la mort qui tue! Pour nous tout seuls.


Les enfants ? Dans l’eau pardi!
Les parents ? A mettre en place les affaires et faire un feu (pour Sylvain car le réchaud ne fonctionne plus!). Repas du soir juste avant la tombée de la nuit : carottes, concombre, avocat, pâtes/jambon/sauce tomate/fromage/parmesan, Principe ou Oreo au choix en dessert. Le coucher de soleil nous laisse pantois, les couleurs dans les rosées nous ravissent tous les 4. Quel spectacle!


Cinéma ce soir tous les 4….mais compliqué ! C’est beau une cascade mais ça fait du bruit 😂😂😂 qui ne me quittera pas pendant l’écriture!!! Une vraie autoroute… Vive les boules quies (que je n’ai pas) !!

J100 – vendredi 16 avril – Llanos de Cortès à Limonal 54 km


P… (Purée de Pommes de terre bien sûr!) 100 jours que nous sommes sur la route… Déjà 100 et en même temps on a l’impression d’avoir traversé 1000 lieux, vu 1000 animaux, vécu 1000 vies.
Chaque jour, comme aujourd’hui d’ailleurs, nous vivons intensément 24h, qui représente plusieurs de nos anciennes journées en France au niveau émotions et découvertes. Chaque jour, nous avons notre étincelle de bonheur. Hier la cascade, aujourd’hui……. ????
Ce matin commençait bien. La cascade pour nous tout seuls encore avec le lever de soleil qui n’éclaire que le haut…. en descendant. Un pizote, singe d’ici, vient chercher de la nourriture près de nos vélos de l’autre côté de la rivière. Petit-déjeuner à 6h tous les 4 devant ce spectacle pour nous seuls, je me répète…. mais c’est un luxe (de plus en plus rare) que d’apprécier d’aussi beaux spectacles dans la nature sans un monde autour.


Et puis le temps s’accélère ! Nous devons partir avant 7h30, histoire que personne ne sache que nous étions là cette nuit…. donc rangement, nettoyage, répartition dans les sacoches, tente enlevée….et passage de tout cela au-dessus de la rivière! Même les enfants seront portés ! Récupération des vélos et déménagement au fur et à mesure avec l’aide des enfants, jusqu’à la première cascade tout d’abord puis enfin jusqu’au parking.


Un instant de bonheur à nouveau: au-dessus de nous, on entend des singes hurleurs que nous finissons par voir. Un mâle, une femelle avec son bébé sur le dos. On les voit manger, sauter sur les branches d’un autre arbre…. pur moment de bonheur contemplatif!! Mais dans la jungle, il fait déjà chaud et les moustiques sont là. Et nos vélos pas encore en haut. Sylvain les porte tous les deux à travers le trail à tour de rôle puis les sacoches. Les enfants restent là haut par sécurité vu le nombre important de serpents qui règnent ici.
Et puis, enfin 8h, tout est sur le parking en terre, même un invité surprise: le propriétaire ! Là, ça gâche un peu ce 100ème jour… clairement, il n’est pas content que l’on soit passé sur son terrain même si Lucas nous y a autorisés, et même si nous n’y avons pas campé. On a beau lui dire que nous avons dormi sur la plage au bord de la cascade, il n’entend qu’une chose: il faut lui faire une donation! Une fois fait (seulement 2 000 colones – 3 €) bizarre, il est plus sympathique. Nous partons, après avoir changé de binôme (un équipage de garçons et un autre de filles) et croisons Lucas sur le chemin du retour avec des remerciements.
La carretera 2×2 voies est toujours présente après 4 km en sens inverse et nous filons vers le sud direction Bagaces. La route est monotone, de grandes parcelles cultivées ou de grands ranchs avec des portails imposants. Plus de volcans à l’horizon que des collines. Les arbres sont bien verts mais les champs plus clairs. Surprise: parfois, à notre droite, nous avons à disposition une piste cyclable….juste après des panneaux: « route interdite aux cyclos! » 🤣🤣 On y fonce quand même! Le soleil s’éloigne un peu. Les nuages arrivent face à nous…. du côté de Cañas. Notre route! Et mince! Quelques gouttes arrivent, mais on sent que cela va être plus conséquent et les ponchos sont sortis ! Pour les enfants. Pour nous, les adultes, on pédale tellement (si, si!!) que l’on transpire trop dessous…. autant rester en tee-shirt. (Au moins ils seront lavés😝 et cela nous rafraîchira). Cañas est atteint 31km après, vers 10h30, sans la pluie. Le temps de faire les courses et il est l’heure de manger… sur le parking avec blanc de poulet, sandwich, chips de Yucca, mangue.


Il nous reste tout de même 23 km encore sur cette route avant un pseudo point de chute (quelques restaurants où nous pourrions peut-être dormir selon Ioverlander, notre appli). La route aurait pu être aussi monotone s’il n’y avait pas eu de nouveau la pluie et donc les ponchos, et cette crevaison. Pas la nôtre ! Ouf! Enfin, on aurait peut-être préféré! Le bruit nous a déjà fait peur, cette explosion, on a vite compris et regardé dans les rétros. Là une multitude de débris ont été projetés autour du camion et…. vers nous ! Des bouts de caoutchouc, des carrés de bois de 20cm, du polystyrène…. sont passés juste entre nos 2 vélos en marche. Et le camion continue sa route et nous double…. on n’est pas à l’abri ! Nous arrivons à sa hauteur, lui maintenant à l’arrêt et nous nous empressons de creuser un écart ! Un gros coup de peur et de stress. La pluie, elle, ne s’est pas arrêtée.
Nouveauté sur la route : des travaux! La carretera 2×2 voies ne l’est plus depuis Cañas. En plus, d’une simple route avec toujours le même trafic de transit, son élargissement futur nécessite un rétrécissement de la chaussée actuelle: donc moins de place pour nous! Et puis, camions, tractopelle, poussière, plot sur notre droite (que mes sacoches décochent parfois) et 1m de trou juste à la suite…. nous demandent beaucoup d’attention et donc nous fatiguent autant que le dénivelé d’aujourd’hui. Vivement le croisement de Limonal pour le bivouac!!


15h: station-service de l’intersection. Nous demandons l’accord pour dormir sur l’herbe autour de la gasolinera. L’accord par 2 fois nous est donné. Nous plantons donc la tente et achetons par la même occasion boissons fraîches et glaces (j’ai oublié de spécifier qu’il faisait tout de même chaud malgré la pluie). Tout est en place dans la tente quand à 17h10 nous avons la visite du personnel de l’établissement…. qui nous demande de partir! 🤯 ????? Incompréhension. Le propriétaire (absent des lieux) refuse, trop dangereux à son goût. 😥😤
Je commence à ranger avec Raphaël pendant que Sylvain fait du porte à porte avec Emma pour nous trouver un autre lieu parmi les restaurants de l’intersection. Et il y arrive! Bravo à lui. En face, un restaurant fermé depuis la pandémie accepte que nous campions sur son parking. Wc propre en plus! Alors les vélos et les sacoches traversent rapidement la rue, suivie de la tente non démontée, portée par Sylvain. Si seulement nous avions plus regardé ce parking, nous aurions vu qu’il y avait un projecteur juste au-dessus de nous, que le mur et la remorque bloquaient le peu de vent disponible…. mais on a été trop rapide. Fatigués de la journée, déçus de ce changement…. et ce n’est qu’une heure plus tard, à la nuit, que l’on comprend! La tonne de moustiques et insectes sous la tente, la chaleur dessous rien qu’en y déposant les vêtements…. on comprend ce coup-ci…. et on déménage de nouveau à 18h30. Pour la dernière fois heureusement! A l’abri des arbres, dans le noir, en plein milieu du parking pour la brise. Le diner sera pris sur les bancs à disposition, pâtes comme toujours, agrémentées avec une salade de tomates et oignons au citron vert.


Tout le monde s’éteint vite, même moi (je n’écrirai que la matinée et laisserai le reste pour demain) avec le choix cornélien durant la nuit : chaleur ou moustiques ? Nous commencerons la nuit par une grosse chaleur à dégouliner sur nos matelas crevés, pour terminer par un carnage de moustiques sur nos corps à tous les 4. La nuit n’a pas été au top pour nous! On s’en souviendra de ce 100ème jour! 🥴🥴🥴

J101 – samedi 17 avril – Limonal à Puerta del Sol 49 km


Courte et chaude nuit, le réveil l’est déjà tout autant. 7h, on transpire!
Mais parfois, une nuit difficile, un bivouac pas très glamour (surtout avec l’autoroute en ligne de mire) est estompé par un petit signe de bonheur…. et on se dit que l’on a bien fait d’être ici! Chaque jour, on a notre petit moment de bonheur… un écureuil, un papillon qui nous suit sur le vélo, parfois une mouche qui se met sur le casque de Raphaël pendant la route… et hop, un sourire à nos lèvres!
Cette fois-ci? Un colibri, plus petit oiseau au monde mais le seul capable de reculer, visite les fleurs de l’arbre au-dessus de nos têtes. Quel spectacle pendant notre petit-déjeuner…. interrompu par la danse de 3 perroquets, 3 aras ! Ils n’auront de cesse durant notre heure de rangement de faire des aller-retours juste devant nous. Sylvain ne pourra pas succomber à l’envie d’aller les photographier chez eux, dans le tronc d’un arbre de l’autre côté de la rue. Les 3 sont différents: 1 à dominante rouge et bleu, 1 jaune et bleu et le dernier dans les teintes oranges et multicolore. Nous n’en revenons pas! Les 7 iguanes près de nous non plus!!! Bluffant comme la nature peut être généreuse à ceux qui prennent le temps de la regarder.


8h20 et nous les laissons pour une autre partie… pas de plaisir celle-ci. Emma encore avec moi aujourd’hui, notre routine travaux sur la Panaméricaine continue aujourd’hui. Nous ne traverserons aucun village mais des noms de « mini super tienda » rigolos : Arizona, Leticia (« comme par hasard il n’y a que des bières dessinées sur les vitrines de ta tienda maman »??? 🤣 je crois que je vais devoir boire plus d’eau devant les enfants!), Lourdes, Judas, Laberinto… 13km en 50 minutes, on est contents avec en plus, les bosses que nous avons qui nous coupent les jambes, et la chaleur. 1h après, au kilomètre 24, à la bifurcation Judas, petit arrêt pour se ravitailler et manger de suite un melon jaune et une mangue. On ne trouvera pas d’eau potable et de pain, ni à la station-service ni au mini-super du coin. Tant pis. Deux rivières sont sur notre route, une sera forcément la bonne pour déjeuner réellement. Malheureusement, inatteignables, et pas au meilleure de ma forme, dans une côte, sur le remblai des travaux, nous cassons la croûte à 11h15. Tomate, jambon, tortillas, melon jaune, mangue, pain, céréales… tout y passe pour reprendre des forces et reprendre le vélo après un changement de partenaire. Emma a bien grandi et je ne suis pas assez forte pour pédaler avec elle cet après-midi. C’est tout aussi difficile pour Sylvain qui veut bien prendre le relais.


33 km parcourus à 13h lorsque nous repartons. 17 de plus serait bien avant de chercher notre lieu du soir. La route est la même, travaux, mais avec beaucoup plus de champs cultivés, de maisons et de restaurants sur le bord de la route. Le ciel s’obscurcit radicalement dans nos rétroviseurs. Même en accélérant, nous n’échappons pas à la rincée de notre vie! La vraie pluie froide, aux grosses gouttes, qui d’un coup, fait apparaître des torrents d’eau de toute part, qui donne l’impression à 15h d’être déjà 4h plus tard, qui inonde la chaussée, les abords et gonfle les ruisseaux, qui charrie les gravats. Qui nous trempe jusqu’aux os, même les enfants avec leur poncho et pantalon de pluie. Après une première demande à une boulangerie, nous devons continuer 2km plus loin à Cuatro Cruces. Un poste de police pourra peut-être nous aider, nous dit-on. Pas de bol, il est abandonné ! Refuge pour quelques minutes seulement, le temps d’acheter des datas pour le téléphone de l’autre côté de la Panaméricaine (et donc difficile à traverser… et donc, encore plus trempée surtout quand on ne sait pas qu’ils ne prennent que le liquide, resté dans les sacoches) et pour Sylvain de trouver un hôtel à 3,9 km de nous (oui les 900m sont parfois importants!!). La fatigue, la déception de ne pas profiter d’un lieu ici, d’être incertains pour l’hôtel (beaucoup ont fermé suite à la pandémie) ne nous lâchent pas mais notre mental nous dicte d’avancer et rapidement car les voitures nous voient de moins en moins. « Las cabinas » sont sur notre gauche : traverser la 2×2 voies et les trous de la chaussée, fausse impasse, et donc encore du temps sous cette douche, à rouler dans les torrents d’eau marron… Finalement, nous y arrivons, à contre-sens des voitures, aidé par l’agent d’accueil pour mettre à l’abri nos vélos. Et c’est à Sylvain d’entamer la négociation ! Le prix donné nous convient…. soulagement….de courte durée: c’est le prix pour chaque personne😨 Ce sont les montagnes russes niveau émotions!!! Un accord est trouvé avec le propriétaire et nous pouvons enlever toutes les sacoches, les ponchos des enfants rincés et traverser le hall d’entrée de l’hôtel inondé ! 🤣 (Nous ne prendrons pas de photographies ce soir-là mais demain matin 😉).

A quand du repos??? A 17h, après une bonne douche froide dans notre salle de bain et en tenue d’hiver (manches longues et sous-vêtements de ski). Les vêtements trempés sont étendus sur le fil à linge traversant la chambre, mis pour l’occasion. Direction le restaurant voisin, on a besoin d’un petit remontant. Poisson (du vrai de vrai) pané (fait maison) avec frites et salade, jus d’ananas frais pour les enfants. Côtes de porc ou ribs sauce barbacoa, frites/salade ou frites/purée, breuvage au houblon pour les adultes. Que cela fait du bien! Tant pis pour la note ! (Le Costa Rica est aussi cher que la France, voir plus dans certains domaines). 18h30 on est fin prêts pour l’histoire du soir et pour le visionnage des photos des aras de ce matin par Sylvain. Surprenant parfois de se dire qu’en une journée, 1000 choses nous arrivent et niveau émotion ce sont les montagnes russes…. Et demain??? 🤷‍♀️

10 commentaires sur “Costa Rica – Les petits bonheurs : J99 à J101

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  1. Bien agréable de commencer ma journée en lisant les votres, riches d’aventures, de cascade, de perroquets, de singe hurleurs , mais aussi de vraies galères , moustiques, pluie, boue, pneu qui explose , bref comme vous dites 1000 choses par jour, que de péripéties et de superbes moments à vous raconter tous les soirs.
    Encore un épisode qui m’a passionné et me fais voyager dés bon matin .
    Les photos sont superbes , le coucher de soleil au dessus de la cascade une merveille !!
    Allez courage pour la suite qui va sans doute vous réserver encore des surprises .
    Je vous embrasse bien fort tous les 4

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    1. On t’avoue: le soir on est fatigués et on ne se raconte pas grand chose 😉 Mais oui 1000 choses nous arrivent et c’est très fort en émotion!!
      Merci de nous lire et de nous écrire aussi. Bientôt la suite, départ demain pour le sud… après 3 jours de récup’ Bisous de nous 4

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  2. Hola trotamundos,
    Tu as intitulé ta chronique « les petits bonheurs ». Je note votre regard positif sur chaque moment vécu tous les quatre. Lætitia, tu aurais aussi pu l’intituler « les petits malheurs » car entre les pistes cyclables interdites aux vélos, les accords qui n’en sont pas, les explosions de pneu, la pluie diluvienne, les travaux, les « péages » inattendus, tu avais de quoi. Mais, incorrigibles aventuriers, vous faites face à toute situation, les bonheurs l’emportant sur les désagréments. Superbes aras, singes sympas, accueil de la nature sauvage. je vois sur la carte l’étroitesse de la bande côtière entre la chaîne volcanique et l’océan. Je constate que vous faites de longues étapes, des fois plus de 50 km… à l’aventure. Bonne continuation les trotamudos.

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    1. Hola Patrick!!
      Tu nous connais maintenant, nous voyons toujours le bon côté des choses, notre optimisme et notre sourire sont (presque) sans faille!!! Nous n’avons qu’une vie, alors autant la prendre du bon côté…. c’est une philosophie que nous avions déjà en France, et forcément, elle s’applique ici aussi! Et puis, force est de constater, qu’à chaque fois, quelque chose de bien nous arrive ensuite!
      Nous continuons notre avancée de ce pays dès demain….à l’aventure comme tu dis. Ne sachant encore où nous dormirons!! Mais c’est ça qui est excitant aussi!! (on doit être drogués???).
      Merci de nous lire et de nous suivre. Nous t’embrassons bien fort!!

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  3. merci de prendre le temps de rédiger ces reportages . Vous devez y passer du temps ! A votre retour , il faudra en faire un livre ! Cette étape n’était pas la plus glamour mais heureusement il y a quand même eu des « petits bonheurs » comme les aras aux splendides couleurs !

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    1. Merci à vous Anne, de le lire. J’aime écrire ce que nous vivons, pour une affaire personnelle, un souvenir pour les enfants aussi…et de le partager nous fait plaisir!! Parfois, le soir, je suis un peu trop fatiguée, mais c’est un réel plaisir que de m’octroyer une pause, seule à cette écriture…comme une bulle!!
      Merci pour votre compliment et votre idée 😉
      A bientôt pour de nouvelles aventures et nouveaux bonheurs!!

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  4. Bonjour,
    J espère que vous allez bien malgré ce temps merci pour vos photos qui nous font voyager sans se déplacer j ai quelques questions à vous poser est ce que vous ressentez de la peur de ne pas avoir un endroit où dormir ? Es ce que vous avez des sensations fortes?
    De mon côté je suis encore en confinement une semaine avec mon père est ce que les enfants vont bien? Je progresse en espagnol et en anglais (hem) je continue à jouer au football ,je ne trouve pas le temps long car je joue avec mes voisins (concours de jongle, 7 familles , kub game )
    Jules ♡♡♡

    Bonjour les aventuriers,
    Un petit mot après celui de jules. J espère que vous portez bien. On en prend plein les yeux avec vos photos et les récits sont toujours aussi agréable à lire. Quelle patience pour franchir les frontières !!!! Quel mérite vous avez pour passer les différentes épreuves sur votre parcours…..C est aussi ce qui fait la richesse de ce périple. Quel moral vous avez pour certaines étapes, qui sont dures physiquement et moralement…..et pour les enfants, quelle expérience de vie!!!! Ils vont en sortir grandis, forts…..J ai hâte de vous revoir afin d avoir vos sensations, leurs sensations.
    On est fiers aussi de raconter votre périple à nos familles, connaissances, collègues….. On essaye de faire des adeptes et on les encourage à regarder votre blog.
    Je continue mes vacances. La première semaine, terrassement pour installer une piscine tubulaire, une sortie à vélo, jeux de société st on a profité un beau soleil. On a mangé dehors le midi et le soir. Timeo et Lise ont repris l école. Audrey elle son travail. Toute la petite famille va bien.
    On vous laisse. On pense bien fort à vous.
    Grosses bises à vous 4.
    Bonne continuation les aventuriers
    Fabien et toute sa petite famille

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    1. Bonjour a vous Famille Vigier !

      Merci pour votre dernier mail, ça nous fait toujours plaisir de recevoir de vos nouvelles.

      Alors Jules, pour répondre à tes questions :
      Non, nous n’avons jamais peur de ne pas savoir où dormir. On éprouve parfois un peu de stress à mesure que la nuit approche si nous n’avons pas trouvé de lieu, mais nous cherchons toujours suffisamment tôt pour trouver des solutions avant la nuit. Cela ne nous est arrivé qu’une seule fois et nous étions dans une ville. Il y a toujours la solution d’aller au poste de police. En général ce sont des types sympas 😉 , ils sont en mesure de nous renseigner, de nous orienter vers une solution.
      Avant, il était facile de dormir dans les stations de pompiers qui disposent presque toujours d’un espace suffisant pour planter une tente, mais depuis la pandémie, ils refusent de nous accueillir par crainte que nous ne contaminions tout le monde. On comprend très bien, même si ça nous rend la tache un peu plus difficile.
      Pour les sensations fortes, à quoi penses-tu ? Nous vivons plein de moments forts en émotions, et rien que le fait d’être en train de réaliser un de ses rêves, c’est fort ! Mais on ne fait ni montagnes russes, ni karting, ni rafting…. donc on vit des sensations fortes à notre manière. Par exemple quand on voit des merveilles de la nature (il y a 2 jours, à la tombée de la nuit, lorsqu’on regardait à droite le ciel était bleu vif, et à gauche le ciel était orange foncé, avec une séparation très marquée au milieu, comme si quelqu’un avait tiré un trait… nous n’avions jamais vu ça et pour nous c’était un moment fort).
      On vit aussi des moments forts quand on se rend compte que les enfants évoluent, répondent au gens en espagnol, par exemple… D’ailleurs vous allez pouvoir discuter en espagnol quand on se reverra alors !!! bravo pour tes progrès.
      Nous sommes très content de lire que le confinement n’a pas trop été pesant pour toi, c’est cool.

      Fabien, merci pour ton soutien infaillible ! Oui certaines étapes ont pu être difficiles mais très vite, on oublie et on ne garde que le meilleur… Nous avons connu un vrai coup de mou mais ça va bien mieux. Le coup de mou était surtout physique pour ce qui me concerne, un peu plus moral pour Tis, il me semble. Lors de nos arrêts, il m’est arrivé à plusieurs reprises de m’allonger sur le bitume et de m’endormir en moins de 2 minutes… Vraiment plus de jus. Nous avons cherché des causes, et on pense qu’on avait d’importantes carences dans notre alimentation. Sans s’en rendre compte nous avions stoppé de manger des protéines (viande et œufs). Lorsqu’on a compris, on a réalisé avoir mangé une seule fois de la viande en 3 ou 4 semaines… on y remédie dorénavant, et nous prenons quelques vitamines pendant un mois.
      Le plus dur pour nous ici, en Amérique centrale, c’est le climat. C’est trèèèèès chaud et trèèèèès humide tout le temps. On dégouline de sueur du matin au soir. Et maintenant nous sommes entrés dans la saison des pluies. On transpire toujours autant le matin, et on prend des sac d’eau l’après midi…. c’est pas trop un problème pour faire du vélo, mais ça rend plus difficile la recherche d’un camp pour le soir car les sols sont gorgés d’eau, et quand on dort dans les sable, c’est une cata pour le matériel…. Les affaires, vetements compris, sont constamment humides… ce n’est pas top. Vous avez peut-être vu que nous avions dormi sous un pont, histoire d’être au sec, on pense qu’on le refera.
      Malgré ça le moral est revenu, nous sommes au centre du Panama (un peu de décalage avec les articles).
      Nos questionnements du moment portent sur la Colombie qui connait des difficultés importantes avec des manifestations sanglantes, beaucoup de blocage des routes… on suit ça de près. Il faut aussi qu’on trouve une solution pour transiter du Panama à la Colombie car il n’est pas possible de s’y rendre par voie terrestre. L’avion est plus économique que le bateau, mais je ne suis pas très emblé à l’idée de démonter les vélos pour une heure de vol.
      On s’est arrêtés dans une auberge pour quelques nuits, car anniversaire de Mme Laetitia demain…. Elle aura le droit de manger du beurre pour fêter ça ! 🙂

      On vous souhaite vivement que la situation en France revienne assez rapidement vers un peu plus de normalité, au mois que vous puissiez passer les belles vacances d’été que vous avez prévues.
      La bise à vous 5, on pense bien fort à vous aussi, les amis.
      Sylvain et toute sa petite famille.

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  5. Bonjour peut-être à l’heure locale , si vous quatre me lisez , au cas où ! Un énorme merci pour la suite de votre périple … Mais comme je manque un peu de vocabulaire, d’ici après demain, au plus tard, je n’y manquerai pas du tout …. !!! Ayant été absent deux jours, je vais me re connecter sans tarder, pour suivre votre parcours, et vous remercier pour votre assiduité dans les commentaires, trop bien émouvants et toujours autant bien accompagnés de superbes photos, le tout méritant , c’est vrai, ultérieurement, un extra ordinaire … album !!!! Mais je vous envoie au plus vite, mon futur commentaire en langue …. locale , Laetitia aimera peut-être bien , A très vite bientôt, Mil besos à vous quatre. Hasta luego …. rapidamente !

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