Costa Rica – Ses plages et sa faune : J102 à J109

J102 – dimanche 18 avril – Puerta del Sol à Mata de Limon Croix Rouge 13 km (ouah trop de distance aujourd’hui 😂)


4h réveil pour Sylvain qui ne se rendort pas… j’ai plus de chance que lui… jusqu’à 7h, je suis au lit. Petit-déjeuner non copieux pris dans la chambre: céréales, pain avec pâte à tartiner ou miel, thé ou café. C’est ce qu’il nous reste… Il va falloir faire des provisions mais en même temps, nous sommes déjà si lourds… Nous peinons tellement. Nous bouclons nos sacoches, descendons notre route de camions et profitons d’une petite route hors de la Panaméricaine pour éviter un grand échangeur, à travers des ruelles goudronnées, des petites maisons pour atteindre enfin un grand magasin où Sylvain et moi trouvons (beaucoup trop) notre bonheur! D’avoir été restreint pendant quelques jours et avec la pluie qui nous surprend tous les jours maintenant, on a besoin de se rebooster. Et puis le moral est un peu en berne en ce moment. L’effet « 3 mois » des voyageurs?? Un deuxième arrêt à Pali pour des tongs (les miennes ont rendu l’âme même après une réparation à la super glue). Et nous voilà à quitter la ville de El Roble, en direction du sud parmi les usines, les hôtels/resort/club de plage, les cyclistes en VTT légers, le stade… pour déjà arriver à l’océan! Nous pensons faire halte ici pour un meilleur petit-déjeuner, qui se transforme rapidement en déjeuner. Aucune motivation. Je l’ai déjà dit mais on se sent moins enclin à avancer. Moins la patate. Moins d’envie. On n’arrive pas, malgré les quelques jours chez Diego, à se requinquer. On pose le hamac et le tarp pour se protéger de l’éventuelle pluie, un fil à linge pour faire sécher nos vêtements de la veille et mangeons face aux vagues et au port Caldera. Les locaux viennent en famille sur la plage toute la journée. Nous en ferons de même! On s’adapte! 😁


Sieste dans le hamac pour moi pendant que les enfants sont à l’eau avec Sylvain. Nous farnientons ici (grignotage, questionnement sur les jours suivants, nécessité d’aller à la capitale???, baignade avec les enfants) jusqu’à 16h où la venue de voitures nous questionnent sur la tranquillité des lieux ce soir. On interroge le voisinage…. et Sylvain avec Raphaël partent de l’autre côté de la rivière en éclaireurs… et reviennent avec une bonne nouvelle : notre bivouac du soir n’est qu’à 1km, non pas sur la plage (la 3ème personne interrogée a refusé) mais près de la croix rouge (qui nous fait payer pour être en sécurité sur ce parking! ).
On s’était un peu étalé cet après-midi, avec nos fils à linge et vêtements trempés, nos sacoches de nourriture! On remballe et longeons la plage et les bateaux de conteneurs qui attendent leur tour en mer. Montage de la tente et ordonnancement des sacoches dans le sas arrière (grosse sacoche avec les duvets et petites sacoches de vêtements de pluie, que nous n’ouvrons pas) puis le sas avant (sacoches bleues de vêtements, sacoche de nourriture, sacoches de médicaments et accessoires de bain, sacoche d’ordinateur, vite accessibles!). Tout y est même le coucher de soleil !


On peut alors savourer les 5 mangues que nous ont offert nos voisins de plage de la journée et les 2 ceviches au poisson et aux crevettes, aussi offerts par un vendeur ambulant avec qui nous avons discuté.
Petite douche pour Raphaël dans les locaux de la Croix Rouge, pour enlever la brouette de sable de son maillot de bain, et « hop, au dodo » sous la tente, pour tout le monde en prenant bien soin de ne pas trop s’approcher de la guitoune d’à côté sous alarme!!! Un petit air de musique vient jusqu’à nos oreilles: le parking où nous sommes n’est pas fermé….??? Ouvert à tout le monde ??? On se demande où est la tranquillité et sécurité payées du coup! Pas grave, on essaye tout de même de s’endormir en rythme!!

J103 – lundi 19 avril – Mata de Limon à Playa Herradura 52 km


Oh que la nuit fut mauvaise.
Par la chaleur dans la tente. Résolus à ne pas être étouffés, nous avons ouvert les moustiquaires: et ces insectes s’en sont donnés à cœur joie sur nous.
Et donc mauvaise par le grattage de tout notre corps pendant notre sommeil aussi. Et enfin par la musique de plusieurs groupes sur le parking à 10m de nous, qui se sont donnés le mot à tour de rôle pour nous faire connaître les tendances musicales costariciennes jusqu’à 1h30 du matin. Ajouter à cela des matelas qui se dégonflent et c’est le tableau complet ! 😵🥴 Il ne nous fallait pas ça.
Réveil toujours aussi tôt (avec l’alarme de la guitoune) et petit-déjeuner en sueur dès 6h45… mais face à la mer! 😊 Et ça, ça vaut le coup!!!
Remballage de nos affaires pendant qu’Emma et Raphaël jouent aux chevaux avec nos sangles… et nous quittons ce parking et la mer, par la même occasion. Direction ??? L’Est par la Panaméricaine bien sûr. La capitale? Et non, pas San José. L’intérêt d’y aller était de profiter des magasins de « outdoor » pour faire réparer nos matelas, vélos, sacoches… mais les villes, en général, ne nous tentent pas, la côte Caraïbes non plus (elle est plus pluvieuse que par ici et, en vélo, une fois la traversée du pays faite, on ne reviendra pas côté Pacifique) à part pour les tortues (mais ce n’est pas le bon moment annuel). Il faut faire des choix. Alors tant pis pour Cahuita ou Puerto Viejo, nous resterons du côté océanique. Nous avons aussi choisi de ne pas visiter de Parcs. Nous avons déjà eu la chance d’être éblouis par la jungle, les animaux, les volcans, la verdure dans les pays précédents. Et puis, à vélo, de par notre rythme, notre vitesse et notre absence de bruit (sauf quand on buffe dans les côtes 🥵), les animaux sont bien plus visibles!! Le prix aussi de ce tourisme nous rebute également. La moindre parcelle de jungle est payante. Certaines plages également pour admirer la forme particulière de celle-ci… Cela nous questionne. En tout cas, cela ne nous correspond pas. Aussi parce que nous avons la chance d’avoir le temps d’admirer la nature dans son état naturel. Sans personne. Depuis déjà 3 mois et demi.
Alors, après ces décisions, nous entamons donc notre route un peu dans les terres, avec du vent de face, ça ne change pas, et en côte. Toujours!! Et c’est l’effet yoyo: descente/côte, descente /côte qui nous coupe les jambes sur 25 km. Avant la bifurcation fatidique qui nous fera prendre le sud et non la capitale, nous nous engageons dans un petit « camino » comme on les aime: de la terre et des cailloux, la jungle sont les voisins de notre parcours. Peu de monde, plus de voitures ni de camions, moins de bruit. Quelques côtes un peu trop pentu à notre goût mais heureux de ce chemin de traverse. Mais que, la chaleur nous écrase une nouvelle fois, comme les crapauds sur la route! Une hécatombe. Heureusement, on s’est trouvé une boîte d’1kg hier de cacahuètes et autres petites douceurs de sportifs 😉accrochées au siège d’Emma. Hécatombe aussi pour ça !!! La vue est magnifique sur la jungle et quelques cerros sur notre gauche. On est ravi de cette route alternative.

On retrouve ensuite la « civilisation » et une tienda pour acheter notre repas du midi: baguette « tipo frances », du jambon et des tomates! Que nous ne mangerons que bien après… dans un coin de paradis!
Après ces kilomètres de côtes, la récompense, enfin les récompenses, débutent !!
Et cela commence par une descente de fou grisante sur le goudron. On s’éclate !!! Mais pas par terre!
Puis, le fleuve « Rio Grande de Tarcoles » et un de ses ponts mythiques aux crocodiles 28 km après notre départ (il y a un autre pont sur le même fleuve mais plus en aval). Tant attendu par les petits comme les grands!! Et là, incroyable, 3 crocodiles 10m en-dessous de nous qui se prélassent dans l’eau. 1 gros viendra à en sortir… puis de l’autre côté du pont, spectacle identique: 7 autres crocodiles, qui nagent, se prélassent, attendent dans l’eau, essayent de manger une bouteille d’eau…. 🤩🤩🤩 On ne peut décrocher nos yeux, hypnotisés par cette force tranquille…


Une bonne heure de contemplation et nous reprenons nos vélos pour quelques mètres : 4 aras au-dessus de nous sur la route puis 2 autres dans les arbres. Quelle belle surprise que la nature nous fait!
La tête dans les nuages, enfin dans les branches, nous nous rapprochons du Pacifique. Et des plages. L’heure du repas approche et Sylvain a visé une petite plage pour ce moment! L’eau pourrait nous rafraîchir (enfin surtout les enfants) ainsi que l’ombre des cocotiers! Bonne idée surtout que l’on est seuls sur cette plage verdoyante. 37km fait ce matin, contents de nous. A cette heure, il serait possible d’aller plus loin ! 😄

Ça, c’est seulement si c’était plat… ce que je pense vu que, théoriquement, on doit longer la plage! Alors, je me sens prête à faire 15 km de plus, tranquille…. Mais une grande côte de 200 m de dénivelé est face à nous, sans shoulders, avec beaucoup de traffic. Ok la vue est sublime sur la côte, les baies, les plages et Punta Leona. Mais on trime. Au point de s’arrêter 2 fois dans cette côte de 4 km…. d’essuyer notre sueur avec nos t-shirts trempés. 🥵 Et Sylvain qui me dit après qu’il savait pour ce dénivelé. Que si je l’avais su sur la plage de ce midi, je n’aurais peut-être pas tenté d’aller plus loin! 🤔 Ouais c’est pas faux!! 🤣🤣🤣
Alors, on a chaud mais on est à nouveau récompensé : 2ème descente de fou à la suite. Trop heureux! Parce que déjà, ça nous rafraîchit, et en plus, c’est le fun… Quelques secondes de sensation de liberté à l’état pur! Les efforts fournis nous la font encore plus apprécier!! 🤗🤗🤗
Et Playa Herradura est là. Les courses pour le soir, de l’eau et des glaçons en sacoches, et nous roulons sur nos derniers 3,3 km, plat cette fois-ci, j’ai vérifié !! Resort et Club privé de part et d’autre, on est dans un autre monde.
Heureusement, la plage est publique, avec un chemin de sable qui la longe, des cocotiers 🌴🌴 (importants de vérifier les cocotiers!!) et entre, des emplacements possibles, pour bivouaquer face à la baie. Elle a conservé son authenticité avec sa végétation sur la gauche, et une petite marina et un resort dans les tons marrons, nature, sur notre droite. Et c’est au bout de ce chemin, après le campervan de Lucien, que la tente est montée entre un cocotier et un autre arbol. La fin d’après-midi est évidente: baignade pour tous les 4, heureux. ⛱


L’heure passe et nous faisons la connaissance de Lucien, donc, un québécois qui vit dans son van ici depuis 1 an. Habituellement, il ne reste que 6 mois et repart l’été au Québec mais, pandémie oblige, il est resté au Costa Rica… Il nous épate Lucien. Déjà à notre arrivée, il vient nous offrir des sandwichs et tomates qu’il s’était préparé, sachant la difficulté et fatigue que nous pouvons ressentir après une journée de vélo. Trop gentil. Des discussions avec lui. Il vit seul ici, sa famille est un peu inquiète. Lui, radieux, n’a même plus besoin de médicaments tellement la vie simple ici lui convient. Une vraie leçon de vie Lucien, du haut de ses 87 ans. On est admiratif. 😍


Coucher de soleil dans la baie, rien que pour nous. Encore chanceux ce soir. Le repas se fera à la nuit en compagnie de crabes rouges: pâtes avec crème de queso et jambon coupé en morceau, pain baguette et pastèque. La marina et le resort s’éclairent sur notre droite tandis que tout le reste de la baie reste sombre, sauvage dans la nuit.
19h38 au lit!
Réveillés 3h plus tard par la chaleur, dégoulinant en dormant, alors nous avons tout ouvert…. sans moustiques !! Le rêve. Mais un bruit de liquide venant du cocotier tombe sur la tente juste à l’entrée et nous réveille…. suivi d’autre chose moins liquide. Une bestiole sur le cocotier au-dessus de nous a, soit vomi, soit ?????….. sur la tente avec la « porte » ouverte!! Effet garanti! Cette journée n’était pas encore terminée…. 😂

J104 – Mardi 20 avril – Playa Herradura à Quepos 75 km


La nuit n’était pas finie à 22h30…. Et non!!! Nous avons réussi à nous rendormir mais encore une fois, l’aventure, c’est l’aventure. Ah les surprises!! On aime ça ! On aime ça ?? À 1h30 du matin, pas trop. 🥴Une tête dans l’embrasure de l’entrée de notre tente nous dit: « Buenas noches »! Un homme ayant un peu trop bu, souhaite dormir avec nous, pour être en sécurité. La bonne blague: il a peur qu’on lui vole son téléphone 😨 Quand est-ce que cela va s’arrêter????  Sylvain sort et parlemente…. il est bien patient et arrive à le faire partir. On va enfin pouvoir commencer notre nuit!!! 🤤
Réveil au son des vagues et petit-déjeuner sur un rondin de bois, les pieds dans le sable! Lucien vient partager des bananes avec nous. Et serait heureux que nous restions ici quelques jours, pour notre break dont nous avons besoin! Trop mignon Lucien. Mais on a envie aussi d’être dans un logement avec un vrai bon lit et une cuisine! On ne l’oubliera pas, cette personnalité si attachante. Un exemple à suivre: profitez de la vie…. 🥰


La route nous attend. Les 3,3 km sont vite faits pour arriver à la Carretera Pacifica. Nous longeons la mer et la baie de Jaco avec ses buildings, premiers vus dans ce pays. L’enchaînement de côtes et de descentes au bord de l’océan s’en suit avec le soleil bien évidemment. La plage s’éloigne alors. Adieu les panneaux publicitaires et les hôtels. Bonjour les parcelles de cultures et les clôtures en troncs d’arbres… plus authentiques. 48 km parmi la végétation et la jungle, avec la vue sur des aras et les crabes rouges, un petit crocodile et une tortue dans des plans d’eau au bord de la route. 🦜🐊🐢


Déjeuner au Pali de la ville de Parrita sous les nuages qui menacent… On a l’habitude maintenant de ce changement de météo dans la journée. Mais pas de connexion rapide pour confirmer une résa sur Airbnb à Quepos pour ce soir… Peut-être plus loin sur la route ce sera possible? Car oui, on a encore le temps d’avancer pour la ville suivante, ville où nous aimerions souffler 4 ou 5 jours, avec une cuisine (four et frigo!!!), un vrai lit, une douche chaude…. choses simples qui nous manquent parfois! Besoin aussi de dormir vraiment une nuit complète sans chaleur ni moustiques. Besoin de se reposer et de faire le point. Alors cela nous motive. A pédaler sous la pluie, sur cette grande ligne droite avec les plantations de palmiers et usines d’huile de palme. 24 km nous restent maintenant jusqu’à Quepos. Avec orage et éclairs… Ponchos pour les enfants et t-shirts pour les adultes! Pause 4G sous un arrêt de bus: après 30 minutes de recherche pour un appartement, on fait la réservation mais…. non dispo. 😔Raphael s’est endormi sur le vélo, la pluie le berce… Emma patiente emmitouflée. On se rabat donc sur un hôtel pour ce soir puis nous changerons demain de lieu. La décision prise, on fonce.


Les kilomètres avancent avec nous. Le moral est bon car nous savons où nous dormons ce soir, au chaud… Pas de dénivelé. Toujours des éclairs par contre. Mais cela n’entame pas notre envie d’y arriver. Et cela arrive!! En début d’après-midi avec des éclaircies et même du soleil…. juste pour que les enfants profitent de la piscine chauffée!


Et douche chaude pour tout le monde!!!! 🥳🍾🎉🎊 Je ne me souviens même plus quand était la dernière… On ressort pour les courses du repas du soir et découvrons une boulangerie…. avec des petits pains au fromage, moelleux, excellents!!! 😋😋😋Le repas est pris devant la chambre d’hôtel, rebaptisée « la chambre aux cafards ». La rencontre avec eux, on aurait pu s’en passer!! Salade de tomate et avocat au jus de citron vert, pain beurre jambon, yaourt à la fraise et Donuts pour les enfants (vous l’aurez compris: on a trouvé une bonne boulangerie et il y a un mini-frigo dans la chambre!!!). 😆 On s’éteint au rythme du ventilateur. Ce soir, pas de moustiques ni de chaleur dégoulinante: que du repos!

J105 – mercredi 21 avril – Quepos hôtel à Quepos Airbnb


Et voilà, après avoir quitté notre hôtel, un passage au supermarché et 3 km de côte en surcharge alimentaire 🤣 nous arrivons chez Gilberto et Marime.

Le début de nos 4 jours et demi de farniente, de repas quasi gastronomique (avec lasagnes boeuf/courgettes, quiche thon/légumes, lentilles, gâteau au chocolat, smoothies à l’ananas, pastèque), de repos, de lâcher prise, de temps pour se rebooster le moral et le physique, pour faire une insolation et rester au lit toute la journée…. commence!!!

Encore des douches chaudes, des nuits tranquilles sans moustiques, du travail avec le remplacement du liquide de frein des 2 vélos, leur nettoyage, de l’école, une journée à la plage d’Esquidilla en vélo avec une côte de fou, des capucins sur la plage, se faire renverser par les vagues, se promener dans la ville de Quepos, prendre du repos en somme jusqu’au dimanche 25 avril – J109…. Maintenant, ragaillardis, nous sommes fins prêts pour repartir vers le Sud. A nous le J110 ! 

16 commentaires sur “Costa Rica – Ses plages et sa faune : J102 à J109

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  1. Belle leçon de courage que vous nous faites partager là. Oui, un peu de confort ne pouvait que vous faire du bien. Aujourd’hui, dernier jour d’avril, sans doute êtes-vous passés au Panama ? Je salue la spontanéité avec laquelle Lætitia nous livre ses doutes, ses colères, son découragement, ses joies et les superbes photos de Sylvain sont là pour nous faire envie, nous les sédentaires (par opposition aux nomades, premières civilisations humaines) avec ses vues de paysages, d’animaux (faucon, aras, crocos, singes et j’en oublie). Pas trop de fleurs quand même (le botaniste est frustré) !
    Bonne continuation surtout. Ici, on nous promet des jours meilleurs ? Des promesses, toujours des promesses !! Je vous embrasse.

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    1. Bonjour Patrick.
      On espère que les promesses sont tenues pour vous. Pour nous le repos nous a fait du bien et permis de voir plus clair sur la suite de notre itinéraire. Nous sommes effectivement passés au Panama le dernier jour d’avril !!! Bravo!
      Merci pour ton soutien et tes compliments. Le voyage n’est pas toujours idyllique. Mais il faut voir le bon côté des choses tout de même!!
      On t’embrasse ainsi que Michele

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  2. Coucou les aventuriers, un peu de bluz de fatigue d’interrogations , bien normal après tous ces efforts, kms ,pluie et ces plus de 100 jours vécus depuis votre second départ.
    Heureusement plein de récompenses entre les rencontres ,les animaux ,les paysages ces côtés positifs prennent le pas sur les souffrances.
    Les photos sont magnifiques et font rêver.
    Prenez un peu de repos et de bon temps , pas de métro ou de train à prendre, alors profitez.
    Bonne suite et à très bientôt pour de nouvelles aventures je n’en doute pas.
    Plein de bisous d’une presque déconfinée , ouf!!

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    1. Coucou Annick,
      Surtout de la fatigue physique pour ce qui me concerne. Le mental permet de faire beaucoup de chose, tu le sais mieux que moi, mais il y a parfois le corps qui fait savoir au cerveau qu’il a aussi son mot à dire….
      Nous pensons avoir trouver la « source » de notre grande fatigue, et ça va déjà mieux. Laetitia l’évoquera surement dans un prochain numéro !
      Content que tu puisses bientôt retrouver une vie plus normale… Gros bisous. Sylvain

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  3. Quels merveilleux paysages et ces rencontres avec les animaux et les oiseaux c’est divin . Vous en avez plein les yeux et vous avez raison. Restez en forme, reposez vous !!! Vous avez encore mille choses à découvrir et nous faire partager. Bizz

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  4. merci pour ce nouvel épisode ; on sent le moral en berne au début, mais c’est normal et c’est bien d’en parler aussi sinon certains croiraient que ce sont toujours les vacances ! Quel courage vous avez de pédaler ainsi dans la chaleur et lourdement chargés ! et les nuits bruyantes accompagnées de moustiques et autres avatars ne vous reposent guère ! Vous avez bien fait de prendre quelques jours de repos , dans une maison , avec un minimum de confort vous permettant de récupérer !
    à bientôt !

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    1. Le moral et le corps nous ont alertés d’où ce repos pour continuer dans de bonnes conditions!! Tout n’est pas forcément évidents tous les jours. Maintenant nous arrivons à avoir des nuits plus fraîches, disons moins dégoulinantes! Et nous avançons bien!! A bientôt

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  5. Bonjour du Sud Charente,en attendant de retourner très vite à l Isle d Espagnac puisque nous allons retrouver un peu de liberté….Que nos problèmes paraissent petits à côté de ceux que vous rencontrer au quotidien et comme je suis admirative!
    C est un bonheur de voir vos beaux sourires et même si le doute vous gagne,il y a de quoi,vous retrouvez des ressources pour rebondir…Quelle belle leçon de vie!
    Fabien et Jules etaient avec moi aujourd hui et bien sûr, nous avons parlé de vous.
    Et malgré la fatigue ,vous prenez le temps de nous envoyer photos et commentaires d une grande qualité .
    Je pense très fort à vous.
    Merci de nous faire partager votre quotidien extraordinaire.
    Chantal

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    1. Bonjour Chantal.
      Quelle très belle surprise de voir ton commentaire! Cela nous remplit de joie d’avoir de vos nouvelles! Nous parlons de vous souvent avec les enfants et de votre maison (un souvenir très présent chez eux!!).
      Vous avez dû être contente d’avoir votre fils et petit-fils avec vous! Ils ont pris bien soin de vous j’espère ?
      La fatigue les doutes font partie du voyage comme de la vie. C’est important de les appréhender avec le sourire, toujours! Mais pour nous, c’est l’inverse: vous vivez une situation entre l’année dernière et cette année bien plus difficile que nous!! Alors courage à toi Chantal. Nous pensons très souvent à toi. Prends soin de toi ! Et à très bientôt pour des nouvelles !

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  6. Hola mis quatros amigos ! Tenga a bien disculparme de mi retraso a proposito de ma « promesa » …., ahora es bueno .
    Bravo por vuestra perseverancia, cuando optimismo prevalecio’ sobre el pesimista , sin nunca estar derrotista ! Y ustedes sois generosamente recompensados, …. entre fotos y palabras si intensos , sige asi , estamos todos detras de ustedes, y segan haciendonos sonar ! Muy pronto …. Besos a los quatro .

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  7. Bonsoir ou bonjour à vous quatre, selon ! Alors vous voici arrivés au Panama, en espérant que les  » grosses montées » soient restées au ….Costa Rica, et que vous avez pu passer la frontera sans problème peut-être à Pao Canoas, sur la route de … David, et plus facilement que dans l ‘autre sens, en supposant que le Panama soit moins … « gourmand » en devises !!!! Encore bravo pour votre « pugnacité » – comme expliqué au dessus – vous ne lâchez rien – et vous êtes bien récompensés par cette nature si magique et envoutante. Comment sera le Panama et ses plages, mais surtout la réaction de ses habitants, et comment se déroulera le passage du célèbre …. Canal, eh ben nous devrons patienter un peu …. mais l’attente étant le meilleur moment, le désir et le plaisir n’en seront que plus grands encore !!!! A très vite bientôt. Bises à vous , les  » pino great travellers » !!! ( suis content de ma « trouvaille » qui me plait bien )

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    1. Je vois que tu connais bien le coin!! Et oui Paso Canoas c’est bien la frontière… mais je ne dévoile rien ici…il faudra que tu nous lises!! Les côtes sont tout de même au rdv! Et la chaleur toujours… mais l’accueil encore mieux que ce que nous avons connu!!!
      A bientôt Didier!
      Les Pino Great Travellers

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  8. Coucou vous quatre ! Et la « grosse » bête poilue, elle mesure combien …. ? Vaut mieux le brin de muguet que cette intruse … pour un 1er Mai … !!!! Biz

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