J110 – lundi 26 avril – Quepos à Playa Hermosa 59 km
Il fallait bien que cela arrive un jour…. notre départ d’ici, de notre « maison » pendant 5 jours…. Le réveil n’est pas trop dur, 6h15. Sylvain est déjà bien actif. Certaines sacoches déjà prêtes. Le petit-déjeuner est pris avec les enfants, dernières tranches de pain grillé avec du beurre… 🤤 Et puis, rangement de toute la maison, récupération de nos ustensiles de cuisine et divers aliments, des shampoings etc dans la salle de bain. Vérification des vêtements des enfants et mise en boîte dans les pochons pour tous. Vérification sous les lits, dans les placards, la buanderie, sous les coussins et le canapé…. moins évident qu’un bivouac de ne rien oublier!
8h20 l’aventure continue. Juste le temps d’une descente et de se rendre compte que nous avons failli lors du rangement: 4 gourdes manquent à l’appel…. dans le frigo !! Sylvain se propose de tout remonter à vélo sans Emma…. et revient 30 minutes après en sueur…. Ce coup-ci l’aventure continue vraiment ! 😂
Quepos et ses nombreux hôtels quittés, ses panneaux publicitaires aussi, nous revoilà sur la Carretera Pacifica. Le temps est humide: on atteint les 83%. Les nuages sont bien présents mais l’atmosphère est tout de même lourde. La cadence est vite prise. Telle une équipe de cyclisme lors d’un championnat en salle. Les Quebradas et autres points et rivières sont traversées. Pas de crocodiles. Aucun animal visible… Nous allons peut-être trop vite??? Non, ça c’est impossible. Trop de circulation peut-être… ? En tout cas, dommage! Juste un petit lézard vert se montrera.
La jungle est revenue sur notre gauche. L’ambiance est brumeuse sur les collines recouvertes de végétation. Les nuages noirs au-dessus menacent mais ne pleurent qu’un peu. Suffisamment pour que nous fassions des mathématiques avec Raphaël. Tout est prétexte pour apprendre. Ici, c’est le dénombrement des gouttes de pluie qu’il ressent. 46 l’atteindront. Mais cela peut être le nombre de gobelets en polystyrène sur le bord de la route (197) ou le nombre d’animaux ou de crapauds morts (32)! Ah, l’école de la vie!!! (Je précise que c’est lui qui choisit son thème pour compter!! Maîtresse Isabelle peut être fière!). A droite, des champs cultivés ou du bétail, des petites maisons modestes. Les kilomètres passent et la jungle laisse sa place à une immense exploitation de palme. C’est un peu triste cette route du coup. Moins d’habitants, moins de vie…. et encore ce pneu qui se dégonfle.
45 km et l’arrêt méridien se déroule à Dominical pour un pique-nique sur la plage. Un petit village costaricien mais très tourné vers le surf. Surfeurs avec casquette américaine, cheveux longs et blonds, torse nu, lunettes de soleil bleutées et long short de bain. Tous pareil. Shops de planches de surf. Boutiques de vêtements chics. Café tendance, bar, pizzeria, salle de yoga… petites tiendas qui n’ont plus l’aspect de tienda espagnol.
« Oh il y a des touristes car il y a des choses à vendre » dixit Raphaël. Beaucoup de petits stands de souvenirs sont présents juste à la fin de notre route, qui bouchent la vue sur la plage, les cocotiers et les vagues.
Sandwich, jambon, tomate et chou… répétitif ce menu. Mais c’est tout ce que nous avons trouvé de bien comestible. Que nos comedors et autres bouibouis au coin de la rue nous manquent!!! L’odeur, la saveur…. ce n’est plus l’économie de la débrouille ici mais bien le tourisme qui prédomine dans l’économie. Dommage pour nos déjeuners !!
Encore tôt après notre pause. 13h30. Nous avons le temps de rouler encore un peu…. jusqu’à Playa Hermosa. 14 km dans la chaleur étouffante. Le soleil nous tape sur la tête. Écrasés. Nous longeons l’océan, cela nous amène parfois un filet de vent. Mais aussi 2 jolies côtes et les descentes qui vont avec! Cool. Par contre le pneu arrière commence à se dégonfler… à nouveau!
15h un chemin sur la droite nous invite…. c’est l’entrée de notre spot pour ce soir, vu sur notre appli. Une rivière barre la route d’accès. Raphaël se souvenant de mon exploit aux États-Unis (qui ne s’en souvient pas???), descend du vélo à toute vitesse! Super la confiance!!! Merci!!! Il passe avec Emma en premier pour nous indiquer la profondeur… et ça passe laaaaaarge. Enfin, juste en dessous de nos sacoches trouées et réparées au scotch gris MacGyver. Playa Hermosa droit devant nous. La plage donnant sur celle en forme de queue de baleine à Uvita. Que de la nature sur ses abords. Aucune construction. Des surfeurs à l’eau et l’on comprend pourquoi. De belles vagues mais aussi de gros courants. L’endroit est dangereux pour la baignade. Nous nous replierons sur la rivière. Surtout les enfants, derrière ce barrage construit qui leur permet de profiter d’une petite piscine naturelle.
Nous montons la tente avec les moustiques à la fête ici. Pas nous!! Alors on part retrouver les enfants pour quelques minutes avant le coucher de soleil sur la plage tous les 4. Les garçons (surtout Sylvain) s’activent pour emmagasiner du bois sec. Pas évident à la saison des pluies! Le feu prend difficilement même avec le briquet. Notre casserole d’eau dessus ne chauffe pas assez. Alors on se replie sur notre bon vieux réchaud. Bien plus efficace pour le coup pour nos pâtes « angel hair » très fines. Une sauce tomate et du parmesan les accompagneront. Egalement du chou et du concombre. Une pomme en dessert.
Promenade sur la plage seuls dans le noir pas exactement. Une faune grouille sur le sable « berlard l’ermite » selon Raphaël, crabes, poissons dans les mares de plage…. pas facile avec les lampes d’éviter tout ce petit monde qui s’est donné le mot ce soir. Une vraie bonne rigolade et frayeur devant la vivacité de certains crustacés qui n’hésitent pas à oser venir vers nous! Des cris…de notre part car nous avons peur d’eux, de les écraser… ou qu’ils nous pincent!!!
19h30 sous la tente. Les moustiques se sont calmés grâce à la fumée du feu. On est sauvé sur ce coup-là. Il fait chaud sous la tente mais nous avons connu pire. Nous ne sommes pas encore dégoulinants. Ça ira pour ce soir grâce au petit souffle venant de l’ouest. Un régal.
J111 – mardi 27 avril – Playa Hermosa à Playa Tortuga 22 km
Pas en avance ce matin… à cause de nous, les filles, les dernières à se lever comme très souvent. Cette fois-ci, en écrivant ces lignes sur le Blog, je me rends compte que j’ai été prise en traître au vu de la photo sélectionnée…. Ma vengeance sera terrrrrrible!
Et les dernières à profiter du feu remis ce matin pour éloigner les moustiques. Petit-déjeuner sur le tarp parmi les cocotiers, les iguanes et le papillon Morpho bleu, emblème du Costa Rica que Raphaël et Sylvain ont eu la chance de contempler ce matin.
Le temps du rangement nous permet de constater que le pneu arrière de mon vélo est à plat! 3ème chambre à air, avec déjà 2 rustines. Sylvain enlève le tube et le pneu. Encore une vérification mais on ne trouve rien! Pas le moindre pique, pas la moindre aspérité. Zut! On devient dingue. Toutes les réparations ne suffisent pas, alors on se rend à l’évidence: c’est le pneu. Sauf que ce pneu là, on le sait d’expérience (n’est ce pas les Pious Pious ??), ne se trouve pas dans les magasins de vélo facilement! Une seule fois en 12 mois, à San Diego dans 1 des 7 boutiques de la ville. Alors au Costa Rica ??? Mission impossible. Un arrêt à Uvita, la petite ville suivante est essentielle. Alors à 9h, après avoir remonté et regonflé le pneu, on quitte ce bivouac idéal. Idéal à plus d’un titre:
-de l’eau douce (facile à filtrer) pour nos repas
-de l’herbe sous la tente
-la mer pas loin avec les cocotiers, une vraie carte postale
-de la fraîcheur cette nuit! On a même remis les t-shirts
-aucun bruit
-seuls avec les iguanes
-endroit propre
-possibilité pour les enfants de se baigner
Seul bémol: l’agressivité des moustiques
Direction Uvita, notre premier arrêt « Pneu » à 6km. Et pour y aller, nous profiterons de la brume sur les collines, d’une jungle prédominante sur des coteaux abruptes sur notre gauche qui empiète sur la route, qui se tend vers le littoral, comme pour l’avaler.
Ce sera dans une quincaillerie que Sylvain trouvera son bonheur: un pneu de 26 pouces VTT, 2 chambres à air et une bombe de graisse pour le roulement du pédalier. Il n’y a plus qu’à !!! Qu’à trouver un endroit à l’ombre de préférence…. Un parc pour enfants est indiqué à 1km…. le pneu dégonflé ne tiendra pas jusque là bas alors un petit coup de pompe! Arrêt à l’ombre près d’une table avec bancs en béton. Une structure en bois en rondin, avec pont de singe, toboggan et trapèze. Sylvain commence le démantèlement de la roue… pneu et chambre à air changés ! Oui mais le pneu de VTT ne rentre pas avec le garde-boue ! La misère. Une seule solution: l’enlever ! Et il en passe du temps à dévisser les écrous. Une fois retiré, le pneu tient dans la largeur mais juste-juste. Il est bien plus large et gros que le précédent. Et il touche l’un des bords du porte-bagage. Sylvain a son diplôme MacGyver donc il le dévisse et le dévie légèrement…. ça ira. Je fais un essai. Les témoins du pneu frôlent un peu l’acier du vélo mais ça roule. Plus de 2h sur ce vélo. Le nouveau pneu a intérêt à tenir plus de 10km, dixit Sylvain!!!
Et pendant tout ce temps-là, Emma et Raphaël ont joué avec Isian, un israélien de 6 ans en vacances. Ils ont mangé aussi avec lui, une glace au chocolat et à la fraise qu’il leur a offert! Tranquille!!
Presque midi, on décolle. On n’ira pas loin pour déjeuner: 13 km. Sur la seule route existante qui longe l’océan. La jungle toujours sur notre gauche à l’Est et les vagues à l’Ouest entrecoupées de végétation et de cabinas. Le dénivelé n’est pas à proprement parlé énorme, mais la chaleur, la moiteur des lieux, l’absence de vent et la succession de descente puis côtes nous fatiguent. On ne comprend pas cette baisse de rythme, de régime depuis plusieurs jours. En tout cas, station-service Ventanas: nous voilà. Ils ont une déco qui ravit les enfants : un gigantesque T-Rex sert d’ombre et de fontaine! Les enfants exultent: ils ont trouvé de l’argent dans l’eau de la fontaine!!! Ravis de leur trouvaille, après explication sur la présence de ces pièces, leur déception n’en sera que plus grande…. pas rancunier, Raphaël ira jeter un peso mexicain pour faire son vœu.
Repas méridien avec le même menu… et un jus de fruits : banane/mangue/papaye/ ananas. Le seul changement. Nous prenons notre temps. Laissons les enfants finir tout habillés dans l’eau de la fontaine! De toute façon, ils vont sécher en un rien de temps. Et Sylvain, fatigué, peut faire une sieste sur le béton pendant ce temps.
L’heure est plutôt à la reflexion: 14h, jusqu’où allons-nous? Un point de bivouac sur la plage est faisable mais à 3km seulement. Ensuite? La jungle et les hôtels, la route s’éloignant de la mer, les bivouacs se compliquent et la première ville est à 35km. 3km, c’est bien aussi!!
Playa Tortuga. Quelques voitures sur le petit parking. Plage guère plus grande avec une rivière qui se jette dans la mer, une langue de sable à la suite, cassant le courant et les grosses vagues. Parfait pour nos loulous…. déjà à l’eau. Pour nous? Réfléchir à l’endroit exact où planter la tente en toute sécurité. Nous croisons alors Rachel et David, 2 américains ayant une maison près d’ici et à Dijon! Belle rencontre avec eux et leur chien. Toujours plaisant de discuter voyage, changement de vie…et de recevoir des conseils des locaux. Des crocodiles ont élu domicile à l’embouchure d’un fleuve un peu plus loin, donc recommandations d’usage: ne pas aller se baigner sur la plage plus au sud. Bien rester devant nous, où sont les enfants ! Ouf !! Petit tour dans l’eau pour chacun de nous, histoire de nous rincer. Enfin surtout les enfants qui en ont profité pour faire un vrai bain de boue….. tout habillés!!!
Les nuages noirs approchent. C’est l’heure de planter la tente entre 2 chemins de fourmis. La plage se remplit: c’est l’heure de la promenade des chiens avec le coucher de soleil. Lecture pour les enfants sur la plage ou dans la tente quand la pluie s’en mêle.
19h, discours d’un local avant de partir de la plage « Cuidado, es peligroso aqui….con la gente ». Pourquoi nous dire cela juste avant de partir? Nous faire peur? Nous faire partir de la plage ? Nous faire prendre un hôtel ? Nous ne nous sentons pas en danger, ni en insécurité ici, mais préférons donner l’information à nos voisins d’un soir en 4×4 /tente de toit, sous la pluie, pour s’entraider si besoin. Avant de faire cuire nos pâtes-papillons du soir, pour Sylvain, trempé. Il aura même la chance de rencontrer un serpent gris à 10 mètres de la tente. Repas sous l’abside sur le tarp avec la pluie en fond sonore. Et les éclairs qui illuminent le ciel en mer! Comme d’habitude. Nous n’avons pas fait nos courses de fruits et crudités. Ça manque! On a un manque, c’est certain. D’où notre prise de compléments en vitamines et minéraux depuis hier matin.
Dernière sortie sous la pluie où nous revenons trempés et sales pour les pieds. 20h40 et je finis l’écriture avec des éclairs et des grenouilles qui m’accompagnent!
J112 – mercredi 28 avril – Playa Tortuga à Piedras Blancas Bar Restaurant Rancho Hellen 63 km
L’humidité de l’air n’empêche pas les fourmis de nous piquer les pieds pendant que nous mangeons face à la mer sur des rondins de bois ou lors du rangement. Aucune pitié de leur part!!! Elles nous piquent et brûlent les pieds. Le terrain est gorgé d’eau suite à l’orage d’hier. Tout n’est qu’humidité!
8h éloignement de la plage pour 700m dans un petit chemin à travers la jungle. Les arbres de chaque côté forment une voûte végétalisée au-dessus de nous. Pas de voitures…. juste des singes capucins qui sautent et mangent les feuilles. On continue à pied pour apprécier encore plus le spectacle. Pas de déception : des capucins encore et un papillon Morpho nous montrant le chemin.
La carretera Pacifica devant nous, nous pouvons reprendre notre danse de côtes et descentes. La jungle se réveille avec de la brume qui découvre petit à petit sa canopée. Que de la nature autour de nous. Peu d’habitations, et en tout cas, plus authentiques. Plus de panneaux publicitaires, plus d’écriture en anglais. De la circulation par contre, et ils ne connaissent pas la limitation de vitesse. On roule plutôt bien, le temps n’est pas trop chaud, quelques nuages gris.
10h45, nous avons déjà parcouru 28 km. Heureux de nous car nous peinons par l’envie et la force en ce moment. Ce petit coup de mou nous questionne. Nous pensons avoir trouvé une réponse. Entre ce que nous faisons comme effort chaque jour avec la chaleur et l’apport énergétique de nos repas (les sandwichs du midi ou les pâtes du soir) le déséquilibre est certain. Évident peut-être ? Nous n’avons pas suffisamment d’apport de protéines ce qui correspond aux symptômes de Sylvain. Nous ne mangeons plus de viande, ni d’oeufs et notre régime alimentaire simple (de part notre seul feu et manque de motivation le soir) ne le comble pas. Alors on va y remédier. Arrêt donc après ces 28 premiers kilomètres au supermercado. Et là, délice: du saucisson. Ok en tranche style rosette. Mais on touche presque du doigt notre chère France. Saucisses, baguette, jus d’orange…. de quoi se remettre en selle. Avant bien sûr, une petite collation. Il resterait 33 km avant un restaurant où des voyageurs avaient pu dormir.
La pluie a fait une pause en même temps que nous et reprend donc quasiment en même temps que nous! Un arrêt de bus et nous mettons tous nos ponchos multicolores (équipe jaune pour le vélo d’Emma et Sylvain, équipe bleue pour notre vélo) et les pantalons de pluie pour les enfants. Petite photo souvenir 😎 et c’est reparti. Rincés, nous le sommes au point de sentir le salé dégouliner de notre visage (la sueur)…. Les jambes ruissellent d’eau qui remplissent bien nos chaussures comme une piscine! Mais qu’est-ce qu’il fait chaud là-dessous!!! Et oui, 29 degrés quand même….
A nouveau un arrêt mais cette fois-ci pour réellement déjeuner…. à une tienda sur notre gauche sans pluie! Le vrai saucisson est dégusté, savouré 19km après son achat! Heureusement, j’en ai acheté 3 paquets😅. Tomate coupées en salade avec la sauce balsamique et du bon pain. Ne manque plus que les glaces pour le dessert pour les enfants. Les habitudes reviennent! Sylvain dort encore pendant quelques minutes.
13h30 partis pour les 14 derniers kilomètres…. avec les nuages menaçants mais pas de pluie!!! Cool. Le croisement avec la station service et le restaurant où nous pourrions éventuellement dormir est face à nous. Nous demandons au propriétaire mais il refuse! 😣 Et il se remet à pleuvoir! Ponchos et nous devrons trouver une solution de repli….et vite!! Il nous dit qu’il y aurait un camping 1km plus loin. Sans autre possibilité, nous sommes forcés de tenter notre chance plus loin….. sans savoir! On est trempé quand 2km ont été roulés et que le restaurant Karaoké Hellen est visible. Nous demandons l’autorisation de camper sur l’herbe gorgée d’eau pour la nuit et nous avons l’accord. La tente est vite montée sous la pluie (photo prise le lendemain 😉), les enfants attendant sous la palapa du restaurant. Ils y jouent ensuite avec leurs jouets pendant que nous nous rassasions.
Une accalmie nous permet de dîner sur notre tarp au sol entre les fourmis de feu!! Une horreur, un supplice!!! Rincé, non par la pluie mais par la fatigue, nous nous protégeons au chaud dans notre « casa de campana » autour d’un film: Astérix aux jeux olympiques. On sombre rapidement…. mais sommes réveillés parfois par le chant mélodieux de clients qui chantonnent agréablement au micro! Un karaoké quoi!!!
J113 – Jeudi 29 avril – Piedras Blancas à Ciudad Niely 43 km
8h10 départ du resto vide, sans personne. Une première ! D’habitude les proprios vivent à côté…. pas grave nous sommes accompagnés de nos fourmis de feu!!! Machinalement, nous rangeons et nettoyons le matériel qui en prend un coup avec cette humidité.
Pluiepluiepluie. Je vous ai dit que l’on avait eu de la pluie cette nuit??? Et bien, elle continue ce matin! Pendant toute la route….. Heureusement, nous ne voulons aller qu’à Rio Claro à 26 km d’ici. Petite journée en perspective pour y faire nos tests pour la frontière et se prendre un hôtel pour du repos!! Prudence sur la route: pluie donc glissant, et toujours pas d’espace pour nous sur le côté. La végétation nous accompagne encore. Pas trop les voitures! Ouf!
10h30 arrêt à Rio Claro pour s’informer sur les tests antigéniques en pharmacie…. pas dans cette ville. Même dans aucune pharmacie du Costa Rica. Cela ne se fait que dans des laboratoires ou à l’hôpital. Bon, allons voir dans la prochaine ville alors s’il y a un labo. Mais avant, petite pause déjeuner au Pollo avec frites et boisson gazeuse pour compenser notre manque.
Une éclaircie…. peut-être aurons-nous du soleil pour la suite??? Et bien non, une trombe d’eau reprend lors de notre dessert…. Pluie encore et toujours!
Courage! On doit poursuivre notre chemin dessous. On dégouline de pluie. On s’amuse avec Raphaël à faire des piscines ou fontaines en fonction des aspérités de son poncho. Emma fera pareil avec Sylvain.
17 km de plus pour Ciudad Niely. Direction le centre médical pour les tests antigéniques…. sous la pluie. Sylvain va demander. Pas de tests ici…. déception 😔Ni à l’hôpital de la ville qu’ils ont appelé. Peut-être à la ville frontière à 19 km…. Mais nous devons en être certains avant d’y aller ! Nous avons au moins le numéro de téléphone d’un laboratoire sur place…….qui se trouve au Panama 😮????? C’est avant la frontière qu’il doit être. De plus, nous n’avons plus de forfait téléphonique pour les contacter.
Un homme vient à notre rencontre pendant que nous attendons sous la pluie avec les enfants. C’est Barney qui nous invite pour un café chez lui! Présentation de sa famille: Jonathan, Valentina, Irina et Chester le tout petit chien!! Nous sommes ravis de ce chaud partage avec une part de Tamales cuisiné par sa maman! Une belle surprise de ce professeur. Un grand Merci. Ca nous a ragaillardis!
Retour à notre réalité. La recherche d’un hôtel d’où nous pourrions appeler (n’ayant plus de forfait téléphonique). 14h30 et nous y sommes: l’hôtel Andrea avec de l’eau chaude, histoire de bien se réchauffer et de la place pour le fil à linge pour nos vêtements. 3 lits: 2 simples (les enfants sont ravis de ne pas partager!!) et 1 double.
Chacun profite d’une douche tant désirée. Bricolage, danse, courses pour le soir, appel téléphonique à l’accueil sans le sourire pour la confirmation du laboratoire demain pour nos tests (validé : une entrée peut se faire côté costaricien! Youpi!!), dépense par les enfants des dernières pièces du pays chacun ayant la même somme 1250 colones (ça c’est la fête : chamallows pour l’un, cacahuètes enrobées et nougat pour l’autre, pour moins de 2€), post sur facebook. Ils ont hâte de quitter le Panama pour faire de même!
Repas du soir pour changer cette fois-ci: sandwich au saucisson avec salade de tomates à la sauce balsamique. On verra demain matin pour les calories. Le stress monte un peu à l’approche de cette frontière où nous quittons une fois de plus un pays. Que va-t-il nous arriver ensuite????
Coucou les voyageurs, toujours captivant et intéressant de vous lire, je partage votre aventure via votre récit et apprécie les très belles photos, surtout où je peux vous « Voir »……
Bonne continuation de route et beaux échanges avec les autochtones
Bizzzzzzzzzz
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Merci maman. Merci d’être derrière nous cela nous fait très plaisir!!! Merci encore. Bisous
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Hello les aventuriers, donc de J111 à J113 pluie,pluie,pluie! Galère de pédaler et de prendre sa douche en même temps. Vous êtes fort élégant les filles en bleues les garçons en jaune.
Le manque de protéine laisse des traces , je vous enverrai bien une côte de boeuf mais vous ne m’avez pas laissé d’adresse!
Merci pour ce reportage et photos, en vous souhaitant une bonne suite sans trop de problème à la frontière.
Je vous embrasse bien fort tous les 4
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Coucou Annick!!
Tu as dû voir que nous avions changé de couleur pour les équipages!!! Et sommes prêts à subir l’assaut de la pluie quotidienne!
Nous reprenons des forces (sans ta côte de bœuf!!!). Mais tu peux venir nous l’amener!!!
Des bisous
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