J603 – Dimanche 19 décembre – Llica à Isla del Pescado 59km dont 48km sur sel
Pas de grasse matinée en ce dimanche de décembre, car aujourd’hui le salar nous appelle… Nous voici réveillés tous à 6h par Sylvain, mais certains sont plus réactifs que d’autres: moi! Pour une fois, il faut le souligner car ça n’arrivera plus. Le soleil n’est pas là, remplacé par la pluie, ce qui n’est pas motivant et inquiétant (pour moi) pour le salar. Les habitants et les commerçants nous ont dit hier que la traversée du salar n’était plus possible avec beaucoup d’eau (20cm) sur le sol, dur, certes mais qui empêcherait de s’arrêter sur les 130km (même pour une pause pipi ou un repas) au risque de tout tremper et surtout de nous freiner (c’est pourquoi on s’était renseignés pour le parcourir en bus… mais ils refusent nos vélos). Alors, s’il pleut en plus, ce sera encore plus dur pour le moral.
On range et on petit-déjeune tous ensembles en se tâtant sur la décision à prendre. Et puis, on s’y arrête : on fait les 11km de terre qui nous amènent à l’entrée du salar, et là-bas on voit l’état du sol, s’il est praticable on fonce, sinon on brousse chemin jusqu’à la ville pour trouver un véhicule.
Une fois décidé, comme par hasard, la pluie cesse et on s’active pour laisser notre chambre gracieusement prêtée pour 2 nuits, et on quitte la mairie de Llica à 7h50. C’est tôt mais vu les kilomètres à parcourir et notre allure moyenne de 10km/h, nous voulons mettre toutes les chances de notre côté pour ne pas finir à la nuit. Une fois quittés la rue principale, la route devient de la terre, avec par endroit, des flaques et de la boue, mais c’est très praticable car de nombreux véhicules passent par ici et nous roulons donc à une vitesse honorable. Quelques virages, peu de côtes, une belle vue sur l’horizon blanc et ses montagnes autour avec le soleil qui troue les nuages, quelques voitures passent dans notre sens, nous avançons bien tous les 4. Et puis, la route se poursuit tout droit, dans le salar, avec encore un peu de terre… laissant la suite au sel. Quelle sensation! Le sol est effectivement dur, nous pouvons rouler dessus, parfois parsemé de grandes flaques d’eau où le sel craque sous notre poids, avec nos roues qui s’enfoncent un peu plus à ces endroits.
Un petit arrêt en ce début du Salar d’Uyuni. Car vraiment, c’est extraordinaire tout ce blanc, cette cuvette blanche, cernée de montagnes noires de toute part. Et les nuages blancs laissant le bleu du ciel se refléter sur le sol. C’est parti… et nous tâtons avec le GPS pour prendre la bonne trace, celle qui passe non loin de l’île du Poisson et de l’île Centrale d’Incahuasi. Le sel se colle aux pneus, se projette sur nos jambes et chaussures ainsi que sur les sacoches arrières. Moi je suis beaucoup moins inquiète car c’est vérifié, nous pouvons rouler sans s’embourber. Enfin pour l’instant! Mais, ça y est, nous nous sentons libres et heureux de fouler ce Salar si réputé. Et puis, encore une fois, nous sommes seuls. Alors, on fonce, on appuie sur les pédales à fond, le vent étant absent pour notre plus grand bonheur, et on profite.
Les traces de roue sont bien visibles, pas de panique, c’est tout droit, en direction de ces deux petits bouts de cailloux devant. A force que nous rognons sur le salar, ils s’agrandissent et s’unissent. L’île del Pescado. Elle est encore loin, 48km, une broutille qui nous semble longue quand même. Car le plat du salar, la blancheur, la monotonie de la route, les montagnes au Nord et au Sud qui nous regardent passer lentement, l’absence de musique sur le Couillot (Panzer est au rythme de Noël), le rythme des pédales, le bruit des pneus sur le sel qui craque paraissent ralentir le temps. Ce qui nous rassure, c’est que c’est absolument sans danger, sans difficultés et qu’il n’y a pas 20cm d’eau. Parfois, on voit s’approcher sur le sel, la projection du bleu du ciel comme un miroir, l’eau apparaît! C’est comme un lac et nous roulons sur sa surface. Fantastique! Mais pas possible de s’arrêter dans ces lieux.
On fera un arrêt à 25km de Llica vers 10h30 sur le sec puis un second à 11h50 vers le km34, avec juste quelques centimètres d’eau. A chaque fois, on a faim et nous grignotons un peu dans ce désert de sel. Le seul animal de la journée sera un papillon de nuit, mort malheureusement, mais d’une taille impressionnante. Et puis, en début d’après-midi, le vent se lève, et pas dans le bon sens. De face! Et aucun obstacle pour lui, sauf une famille de cyclo. Alors, il s’en donne à cœur joie, ce qui ralentit notre allure. Sylvain se fatigue, déjà pas en top forme aujourd’hui. Mais il persévère, et je le suis, juste derrière pour être protégée du vent et garder une bonne allure. Mais je lâche, impossible de continuer à cette vitesse. Vu l’heure, nous savons l’un comme l’autre que l’île d’Incahuasi, la plus centrale, celle touristique, la plus éloignée pour nous, est inatteignable avant la nuit. Pas grave, j’avais prévu le coup et acheté pour plusieurs jours de nourriture. Donc ce sera l’île del Pescado, celle qui se dresse, marron, sombre, sur le salar, juste devant nous.
Et le mental fait le reste, il bloque les jambes au même rythme, il empêche de penser aux douleurs du fessier, à la fatigue (pour Sylvain) et se fixe tel un GPS sur l’île. Il ne reste que 14km (c’est fou comme elle paraît proche pourtant, comme si on pouvait la toucher) quand il est 13h20. Les enfants ont faim, mais l’eau sur tout le salar nous préconise d’arriver d’abord sur l’île pour manger. Alors on leur donne des céréales natures pour patienter. Ils sont adorables car ils acceptent avec plaisir. On suit alors à la trace le vélo Panzer avec quelques cornflakes qui flottent et dérivent avec l’eau.
Le vent redouble de force. Nous redoublons de force également sur nos pédales. Je décompte pour Raphaël les km (un peu à vue de nez pour ne pas sortir mon téléphone et perdre du temps) ce qui le motive. Sylvain arrive sur le rivage de l’île déserte. Celle-ci n’appartient qu’aux cactus et viscaches (lapins des Andes à la longue queue): ça nous plaît!!! Mais nous, nous avons pris du retard, et avec le vent qui nous déstabilise car il est de côté, du Nord, de mon côté gauche. Alors, j’essaye de serrer au maximum les poignées et je me concentre sur ce petit point jaune au milieu de l’île (le gilet de sécurité de Sylvain accroché à l’arrière de son vélo). Nous accostons enfin à 15h30, Raphaël rejoignant Emma qui s’est déjà fait une cabane et moi Sylvain, parti en repérage pour un bivouac à l’abri du vent. Une plage sur l’arrière en arc de cercle sera presque idéale! Nous montons la tente pendant que Raphaël, notre explorateur et aventurier, part récupérer du bois, avec les règles de prudence qu’il connaît bien maintenant : avec les pieds pour éviter les piqûres de scorpions! Emma joue aussi sur la plage, en récupérant un morceau de caoutchouc sur un déchet pour faire un garde-boue à ma roue arrière et éviter les projections! Quels enfants extra! Alors, pour leur faire plaisir, nous décidons de leur offrir maintenant les bonnets de Noël que nous avons acheté à Oruro, il y a plus d’une semaine, pour qu’ils en profitent un peu et marquer le coup de ce Noël.
Nous mangeons notre pique-nique du midi après 16h, sous l’abside, en joie avec ces bonnets, et toujours avec le vent!
Sylvain part ensuite pour la sieste en même temps que les enfants jouent dehors, et que je prépare les lits et vêtements pour chacun. Raphaël rentre après une dispute avec Emma, qui fond en larmes dehors car une amie lui manque. La fatigue, le vent, la route font beaucoup sur leur organisme. Ils trouvent refuge sous la tente, après un décrassage en règle à la lingette, faute d’eau ici. Ils se posent avec leur cahier et crayons de couleur, et dessinent chacun leur bonnet de Noël. Sylvain aussi se repose sous la couverture. Un petit tour ensuite pour vérifier la tenue de la tente à l’extérieur, et de retour au chaud, il propose une séance de cinéma aux enfants : Retour vers le futur I, pendant que je vous écris notre journée sur le salar.
Les photos parlent d’elles-mêmes: le spectacle est grandiose et cela nous plaît de pouvoir en savourer chaque seconde… et sur 3 jours en plus! Ce n’est que le début mais on est ravis, car on n’a même pas galéré, et ça c’est nouveau et reposant!!
Je vous laisse car Marty McFly m’attend à 19h05 avec la pénombre qui commence…
(Marty a pu revenir en 1985 alors je reviens pour vous narrer cette fin de soirée: petite fringale pour tous à la lumière des frontales dans l’abside. Le vent nous accompagne toujours quand nous nous endormons, vers 20h, papa le premier).
J604 – Lundi 20 décembre – Isla del Pescado à Isla Incahuasi – 25km
Après une bonne et longue nuit de sommeil, 6h38, je me réveille naturellement avec Raphaël et Emma à mes côtés. Sylvain est déjà debout et a pu faire un feu à l’abri du vent et des quelques gouttes de pluie au-dessus de la tente. Je m’habille la première forcément, rejoignant Sylvain pour un thé chaud et laissant les 2 zouaves rigoler et faire n’importe quoi dans la tente. Ils arrivent avec leur beau bonnet de Noël en doudoune et tongs au coin du feu. Un lait au chocolat chaud réchauffé sur les bois de cactus fait du bien à Emma. Raphaël a déjà bu le sien froid d’une traite.
Ce matin, n’ayant « que » 27km pour aller sur l’île suivante, nous prenons notre temps. Alors, pas de rangement de suite, juste la sacoche de nourriture qui réintègre l’abside de la tente, mais c’est la douche froide… sans eau : un scorpion sort de la couverture d’Emma, à l’intérieur de la tente. 5ème scorpion bolivien, dixit Raphaël ! Cela nous ramène aux dangers de la nature et à la vigilance. Baskets aux pieds, nous escaladons les flancs de notre île déserte, pour avoir du recul sur notre isolement (comme Tom Hanks). Binôme garçons et binôme filles avec un guide pour chaque, auréolé d’un bonnet rouge et blanc pour bien les repérer. L’ascension se fait à travers les cactus, qui poussent d’1cm en 1an, les buissons piquants (qui éventrent les pantalons de certaines), les rochers volcaniques… Emma parle sans cesse de la trilogie Retour vers le futur, et c’est compliqué de la faire se concentrer sur le chemin! C’est ça de faire leur culture cinématographique. Nous arrivons enfin sur le côté Nord de l’île et pouvons apercevoir toutes les autres petites îles satellites autour de nous, le salar et sa blancheur, ses contours montagneux, les nuages qui s’y accrochent et cette immensité naturelle. Quelques moments de contemplation et nous redescendons à notre réalité du jour: le pédalage jusqu’à la prochaine île à l’Est, que nous ne voyons même pas d’ici! La tente est pliée sous le vent, les sacoches remplies et accrochées pendant que les enfants jouent au bord d’une flaque d’eau très salée et se salissent les mains de sel! Sylvain n’est pas au mieux de sa forme ni au ventre ni à la tête mais continue tout de même de plier. Vers 10h, nous quittons définitivement notre île, notre chez nous où les enfants se sont époumonés sans déranger les voisins!
Les 27km me paraîtront une éternité. Déjà l’île n’est pas à l’horizon, juste un point au loin. Avec le GPS, nous avons notre direction sur ce caillou à la surface parmi le salar, parfois sec, parfois carrelé et secouant, parfois en eau sur 2 cm. Et ce petit objectif ne grossit pas très vite. Et puis, les montagnes de chaque côté ne reculent pas devant notre passage, comme si nous stagnions. Et, c’est tellement plat, blanc, toujours à la même cadence, toujours au même niveau, toujours le même paysage blanc, que cela nous confère une dimension de voyage sans fin. Comme si la bobine passait toujours le même passage. La musique pourrait nous aider à voir passer le temps et à se dire que nous avançons tout de même, mais impossible: le vent dans les oreilles empêche de l’entendre ou même de parler avec Raphaël, sans hurler et tourner la tête pour qu’une oreille soit à l’abri de ce bourdonnement!
Le pédalage du début est fort, vif, jeune, réveillé, ensemble pour les 2 vélos (avec Emma et Raphaël qui essayent de se tenir la main) et cela pendant presque 2h. C’est alors une joie de s’arrêter, de rigoler, de profiter. Puis, le vent, encore lui (on aimerait bien qu’il arrête de jouer dans nos films!), nous ralentit, il n’est pas dans le bon sens, et ce n’est plus à la même vitesse que nous entamons les 10 derniers kilomètres après une petite pause à 12h. 6km/h pour le Couillot, un peu plus rapide pour le Panzer. La débandade. L’écart se creuse, comme si mon pédalage avait pris 10 ans d’un coup. Je ne peux lutter plus. Je continue, ne perds pas de vue cette île qui enfin grandit mais dont je ne vois pas le rivage pour m’y échouer. Et je décompte pour mon binôme mais aussi pour moi, pour me rassurer que je roule bien, que nous y arrivons petit à petit. Mais vraiment petit.
14h, nous rejoignons le Panzer qui est accosté sur les cailloux depuis bien longtemps. Adolfo les a accueillis. L’île n’est pas déserte mais le restaurant est fermé et la tienda, pour l’instant aussi, faute d’être à la saison sèche et touristique. Pas grave, nous nous trainons suffisamment de nourriture. Grâce à notre hôte, nous pourrons bénéficier de sa cuisine pour nos pâtes (nous avons un petit souci avec notre réchaud) et manger 30min après notre arrivée, autour d’une table en sel, de rochers et d’une vingtaine d’oiseaux. Notre salle à manger est située entre la forêt de cactus de l’île et le salar, avec quelques maisons construites en pierre, savamment intégrées dans le paysage.
Le soleil nous grille sur place, casquettes et lunettes obligatoires. Nous les garderons pour faire le tour de l’île et ainsi s’élever de quelques mètres parmi des cactus de 500 ans d’âge. Nous tournons autour de ce rocher et découvrons un panorama à 360° au sommet sur la place « 1er Augusto » (dédiée aux offrandes pour la Tierra Madre). Une descente vers le musée de l’autre côté nous fait passer près d’une arche Coral et sous un « tunnel » naturel. Mais attention à tous ces cactus et ces roches repoussées par le magma. Les aspérités des rochers et du sol laissent percevoir clairement ces éruptions de la terre volcanique.
De retour aux vélos, Adolfo nous propose de disposer du refuge… une pièce sans fenêtres, avec 3 matelas au sol. On hésite car c’est gentil de sa part de nous le proposer mais nous devons attendre 17h pour y mettre nos affaires. Après réflexion, une sieste sur un banc pour certaines, une balade pour certains et des jeux avec leur balles pour d’autres, nous déclinons et trouvons un campement à quelques mètres de là, aux abords du salar. Bingo, on y fonce, détachons les sacoches et les passons par-dessus un muret. Sylvain monte la tente pendant que je file faire la vaisselle au robinet! Un luxe. Je me permets de retourner à la randonnée de tout à l’heure, pour passer sous l’arche Coral et faire quelques photos de ces galeries que nous avons loupé. Ces labyrinthes de roches me transportent ailleurs pour un instant avec le soleil, le ciel bleu et le salar à la sortie… et un bus qui approche!
Je rentre au campement et on file avec les enfants à la tienda qui devrait ouvrir vu que le bus d’Uyuni est revenu de la ville avec les propriétaires partis acheter des vivres! On les trouve assis sur des rochers, la mamie en train de boire un Redbull! Excellent. Nous achetons ce que nous pouvons en boissons et galettes sucrées/ salées. La poche remplit, nous pouvons écrire un petit mot dans le livre d’or de l’île (et dessiner pour les enfants, à la demande de Mamie) et constater que bon nombre de cyclo passent par ici… dont le dernier le 5 décembre, Juan, notre espagnol rencontré au Pérou au sud de Cusco. Contents de savoir qu’il a pu passer lui aussi et qu’il poursuit son voyage.
Enfin dans la tente, nous dînons tôt, une bonne salade de pâtes, chou, tomate, concombre avec de la sauce mayonnaise-citron. Un délice, terminé avec un chocolat style Ferrero Rocher de Noël, trouvé à la tienda. On est dans la tendance du moment. On se met rapidement au lit, demain le réveil est prévu à 5h car nous avons 70km pour sortir du salar et pouvoir camper. Le calcul est vite fait si nous faisons du 7km/h comme aujourd’hui ! Alors bonne nuit à 20h38 quand je termine mon écriture, sans bruit dans et hors de la tente: le vent s’est arrêté ! Yes!
Bonjour mes aventuriers,
Le coeur palpitant comme au départ d’un marathon , pourvu qu’ils ne s’ensilent pas sur le salar de Huyni , et qu’ils finissent ce marathon pédalé jusqu’à cette ile de Incahuasi qui me rappelle de beaux souvenirs.
Me voilà bien soulagée de savoir que ce fût moins galère que le salar précedent.
Courage pour les 70kms restant qui a l’heure ou je lis doivent être parcourus !Hâte de lire la suite de votre périple , et encore bravo à vous et Emma et Raphaël qui continuent à fort m »impressionner.
Bisous bisous
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Bon, jusque là, le salar d’Uyuni a été moins vilain avec vous que son collègue ! J’espère que la partie 2 s’est tout aussi bien passée ! Les photos sont superbes et celle noir/blanc avec juste le salar , le cyclo au loin et l’ilot est particulièrement remarquable !👍👍👍 Les petits 🎅🎅 sont mignons !
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Encore une portion d’avaler dans ce désert de sel heureusement moins « hard » que la précédente mais pas facile quand-même !!! Il reste encore ces 70km qui doivent être faits à ce jour… merci pour les photos magnifiques
Bon courage et à très bientôt de lire la suite…
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Un seul mot : FANTASTIQUE !
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Coucou mes « Pino Great Travellers » en ce début …. 2022 ! En espérant que ces 70 km se soient aussi bien déroulés que la journée précédente, encore et toujours mille mercis et quelle admiration envers … Sylvain pour cette photo en noir et blanc ( mais pour les autres aussi !!! ) – j’adore cette absence d’horizon, le tout dans l’immensité du blanc avec juste un Pino et une ile, comme une ligne de repère, vraiment super ! – mais j’ai bien aimé ( mon côté sentimental ? ) la photo du p’tit frère qui tient la main de sa soeur, également ! Quant à la prose de Laetitia, je suis toujours sous le charme qui me tient en haleine, et me dis à chaque fois : vivement la suite ! Quelle symbiose admirable vous faites tous les quatre, face à cette nature parfois « hostile », et qui nous aide à voir la vie différemment et relativiser notre … quotidien ! Merci pour vos super gentils commentaires suite aux miens qui font bien … plaisir ! A très vite bientôt en …. Argentine ? Bisous un peu plus frisquets depuis ce matin !
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Ou Chili ?
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On se croirait vraiment sur une autre planète à contempler vos photos : l’immensité du salar d’un blanc flamboyant entachée de ces monts volcaniques sur lesquels poussent d’impressionnants cactus 🌵
Quel dépaysement pour moi également par vos généreux reportages.
Et si ce n’était pas si éprouvant pour vous d’affronter cette traversée , l’aventure en serait encore plus savoureuse.
Un grand merci et bonne chance à vous.
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