J612 – Mardi 28 décembre – Uyuni à Epave de train – 38km D+82m
Malgré le kilo de barres Kitkat (oui, oui, 990g), la barre de nougat et les 450g de M&Ms mangés, il n’y a guère de place dans nos sacoches ce matin. Même après 45min de rangement dans l’appartement à 7h30, nous mettrons encore 1h après notre petit-déjeuner dans la salle à manger de l’hôtel, pour tout ordonner et se retrouver au soleil dans la rue. On aurait dû dévorer encore plus les gâteaux sucrées et les tablettes de chocolat qu’il nous reste! Et en plus, nous devons encore acheter du café. Où allons-nous pouvoir le mettre? Les poches de pain sont déjà à l’extérieur accrochés sur le côté sur Couillot, et les fruits et légumes sur le Panzer, aussi sur le côté… Il n’y a pas à dire, 5 jours de repos et on perd nos vieilles habitudes. Mais on n’a pas perdu de poids, on s’est ragaillardis et reposés.
Nous pouvons dès à présent, à 9h, déambuler dans les rues terreuses et chaotiques d’Uyuni. Nous cherchons la seule station service à la sortie de la ville, pour remettre de l’essence dans notre bouteille de réchaud (après des péripéties, il ne fonctionnait plus et avons dû acheter une bouteille de gaz au gérant de l’île d’Incahuasi). Quand c’est fait, pour 2 bolivianos, la chaussée inondée nous ouvre ses grosses flaques où parfois un trou invicible sous l’eau marron nous surprend. Les maisons ne sont pas terminées, toutes dans les tons rouges, comme la terre au sol.
Et puis, enfin, le goudron, la surface plane, lisse où se déroule nos roues, en direction du sud. Une belle ligne droite, parmi le plateau à 3700m toujours, traverse quelques collines mais surtout des champs de boue avec leurs petits buissons. C’est le panorama de la journée. Parsemé de soleil, de nuages blancs, de ciel bleu, de vent plutôt de dos, de vicuñas en liberté, de poteaux électriques les pieds dans leau, tel est notre tableau journalier. On est bien sûr aux anges parmi cette nature, cette immensité, ce silence… perturbé seulement par un wagon d’entretien sur la voie ferrée à gauche de nous. Cette voie ferrée qui a fait basculer le Panzer sur la route, blessant Emma et Sylvain. Il a réussi à relever le vélo et le mettre sur le bas côté juste avant que le pick-up sur notre voie venant de derrière nous, passe à côté d’eux à toute vitesse, malgré mes signes pour ralentir et mes cris. Plus de peur que de mal.
Nous suivrons donc cette voie ferrée, passerons par le péage vide, photographierons le champ de panneaux photovoltaïques (pile poil après le cours de sciences avec Emma sur les sources d’énergie renouvelables et non renouvelables, en live!!), appellerons en vain les vicuñas de part et d’autre de la route, pédalerons à vive allure puisque nous passerons la borne km20 à 11h07. Maintenant que Raphaël a une montre de grand (avec aiguilles!), il n’hésite pas à me donner l’heure exacte, et en est même très fier! Ça remonte le moral de savoir que nous avons fait autant de km en 1h30! Quelques voitures sont passées, quelques minibus, avec le klaxon pour nous dire bonjour, bien agréable tout cela.
C’est après que cela se gâte. Un hameau à 13km peut devenir notre point de chute du déjeuner, avec même une tienda pour une petite boisson! L’objectif peut être atteint pour midi, même sans trop appuyer! Sauf que quelques nuages bien gris, bien noirs, avancent sur notre gauche. Ah non! Aujourd’hui, c’est beau temps normalement. Le vent change de sens, les éclairs et le tonnerre détonnent. Et m…. Les premières gouttes se voient sur la chaussée et sur le pantalon de Raphaël. Sans hésitation, on s’arrête et on met nos couches supplémentaires waterproof! On rejoint Sylvain plus loin sur le shoulder, et idem sur son vélo jusqu’à mettre les poches plastiques sur les chaussures des enfants. On reprend la route et on essaye de passer à travers le rideau de pluie… sans succès. Mais ce ne sont que de petites gouttes. On a de la chance, ce gros nuage tempêtueux reste sur la gauche, ne s’étirant et laissant qu’une fine couche au-dessus de nous. Quelques tours de roue et le soleil paraît même parmi les nuages blancs ailleurs. A force de pédaler, de ne penser qu’à cet orage menaçant, nous arrivons au hameau: Noël Mariaca, véridique!
Le hameau paraît abandonné, les maisons sont fermées, les fenêtres cloîtrées, sans bruit, sans animaux. Le terrain de foot sur dalle de béton est en bon état et nous y posons nos vélos. Tout est déballé, comme pour un buffet, chacun met ce qu’il veut dans son sandwich, toujours avec l’oeil rivé sur les nuages. Mais personne. Nous n’avons vu personne pendant ce temps gustatif. Pas de tienda visible non plus. Dommage. On trouve quand même de l’eau à une pompe lors de notre sortie du village pour retrouver l’asphalte. Une femme ouvre sa porte dans la maison d’à côté. Elle nous autorise à remplir nos 10litres de poche avant notre départ et nous laisse nous débrouiller. Et c’est comique! La pompe se remonte et le robinet avec. Du coup, il faut monter et descendre la poche d’eau en même temps pour arriver à ce que l’on gâche le moins d’eau possible. On change de tactique mais on perd un peu d’eau à mal viser et ça nous arrose!
Fini ce temps enfantin, la route reprend de plus belle, avec un joli rideau de pluie qui la barre à l’horizon. Et puis, des éclairs et un grondement énorme. C’est reparti pour les couches waterproof car les gouttes sont bien plus grosses maintenant. Et des éclairs à droite également. On est cerné sur les 5km suivants. Sur les 2 vélos la même réflexion est faite à son binôme. Et si on dormait dans ce wagon abandonné près de la voie ferrée? On s’arrête à son niveau, et on comprend que l’on a eu la même idée. Sylvain va voir l’état du wagon, s’il est suffisamment costaud pour accueillir une tente et 2 vélos. Le sol en bois en son milieu est effondré mais sinon, le reste, la structure et le toit sont solides. Alors, oui, il est un peu tôt : 13h21 à la montre de Raphaël. Mais entre l’orage sur la route et ce lieu insolite, le choix est évident! Les vélos sont rapprochés dans le sable, les sacoches mises dans le wagon qui est nettoyé de sa terre et autre déjections, la tente est montée d’un côté et les enfants jouent de l’autre. Les vélos sont même soulevés pour être plus proches de nous. Pour une fois, on est visible de la route, mais la couleur de la tente se confond avec le bois. Juste la veste rose flashy de Raphaël se voit. Qu’importe, les conducteurs ne tournent pas la tête, même le wagon d’entretien des voies passe près de nous, fait demi-tour et nous salue! Cool.
L’après-midi sera occupé à jouer avec le camion de pompier fabriqué maison dans le sable, à faire un feu pour le thé/café des adultes, à photographier, à monter sur le toit du wagon, à écrire au chaud dans la tente (et oui j’ai commencé tôt pour une fois!!), à étudier à tour de rôle, à regarder des photos sur l’appareil photo, à découvrir un petit scorpion par Raphaël dans une canette abandonnée (mais qui a eu les bons réflexes à force d’en voir), à jouer dans la tente avec Sylvain, à soigner la main de papa, à regarder la route pour demain et les points éventuels pour trouver de l’eau avant Tupiza, à manger du chocolat, à sortir les affaires des sacoches, à enlever le sable du tarp pour le diner, à dévorer notre dîner… jusqu’au soir où nous sommes sortis une dernière fois tous les 4 pour les toilettes, en passant par la structure du wagon où le sol n’est plus.
Les éclairs foudroyent alors les nuages noirs de la nuit, les exposant à la lumière 1/4 de seconde. Ce sera l’image qui nous restera dans la tête lorsque nous nous mettrons dans nos duvets respectifs à 20h20 avec le vent qui fait voler notre toile. Et ce soir, chose exceptionnelle : je peux fermer mes yeux en même temps que tout le monde!
J613 – Mercredi 29 décembre – Wagon abandonné à Lit de Rivière (Atocha) – 69km D+558m
Un poil avant 7h, j’ouvre les yeux avec un superbe soleil et ses rayons qui frappent mon visage. Ce que c’est agréable, réchauffant, donne envie de se lever. Bon, il y a aussi l’eau chaude pour mon thé qui est prête, alors ça aide également pour me sortir du duvet… ou me traîner allongée jusqu’à l’abside, emmitouflée dans le sac à viande et la couverture! J’adore un réveil comme celui-ci.
Les enfants se réveillent, s’habillent dans la tente et viennent petit-déjeuner avec moi. Sylvain a déjà terminé tout cela et s’apprête à ranger les affaires dans les sacoches. Seulement, ce n’est pas évident car il y les montants du wagon d’un mètre de haut, la hauteur du sol et la structure en métal qu’il faut éviter en se baissant par-dessous pour atteindre la tente. Alors ce matin, nous mettons du temps pour tout ranger en passant ces épreuves de Koh Lanta et ne sommes prêts qu’à 8h45, foi de Raphaël, pour repasser les rails. On regarde bien car elles ne sont pas en travaux ni désaffectées : un train nous a surpris cette nuit en passant à 2m de notre bivouac et ce matin aussi!
La matinée passe très vite: la ligne droite découpe le plateau avec ses collines sur notre gauche, les lamas broutant et nous regardant comme les vaches françaises, les rails vides, les poteaux électriques qui ont les pieds dans l’eau boueuse, les couleurs jaunes et ocres, les buissons de moins d’un mètre. Nous faisons 20km en 2h, ça, j’en suis sûre, Raphaël me donne l’heure toutes les 15 minutes: nous avons passé la borne 57 à 10h47. Une petite pause pour fêter cela avec des raisins et du pain pour les adultes, des jeux pour les enfants (ça a l’air de les nourrir!!) sur la fin de notre ligne.
La route part ensuite vers l’Est, en montant et passant entre 2 collines. Le paysage va alors changer. Moins d’eau de chaque côté, plus de collines nous entourent, plus de couleurs, plus de strates dans les petites falaises de part et d’autre de nous, plus de glaise aussi, de lamas, d’oiseaux et une superbe montagne, un superbe pic enneigé majestueux sur l’horizon.
Cerda, le premier village sur notre trajet, n’est plus qu’à 6km après une légère côte. On le voit d’ailleurs de notre mirador où il est interdit de déposer des ordures… Je crois que le message n’est pas passé! On continue, quittons la nationale sur la gauche, traversons les rails et entrons dans ce village de terre, anciennement minier, pour arriver sur la place du village. Les chiens nous accueillent, enfin leurs aboiements, sorte de sonnette, et font venir la gérante de la seule tienda. Quelques chips et de l’eau complètent notre pique nique que nous prenons à l’abri d’un arbre, sur un banc de bois, adossé à une maison fermée. L’endroit est tranquille, hors du temps. Un kiosque et des bancs constituent le parc de la place, une petite église blanche avec 2 cloches et sa croix et quelques bâtiments de couleurs d’un seul étage complètent l’ensemble. On s’y sent bien avec un petit chien qui fait du charme aux enfants pour quémander quelques miettes, ce qu’il arrive très bien à faire! Les enfants le prendraient bien sur les vélos, un homme nous le propose pour rigoler. Nous discutons avec lui le temps de ranger nos victuailles dans la sacoche et de tout arnacher.
L’après-midi commence et sera bien différente de notre matinée. Sur cette route nationale 21, on a l’impression d’être sur une « scenic road » à l’américaine tellement le paysage est grandiose. Des virages, des côtes, des collines aux strates prononcées, des couleurs, notre pic à plus de 5614m d’altitude « le Cerro Cholcorque ». Juste de traverser ce cadre et nous sommes conquis par la nature. Le ciel bleu et ses quelques nuages blancs qui y dansent nous font du bien aussi et participent à cet émerveillement. 27km pour en profiter pleinement. On ne fera plus du 10km/h mais plutôt du 7km/h. En 4h, nous parcourons 29km. 2 raisons à cela: les arrêts photographiques (surtout devant le canyon de la Quebrada Santa Ana, vous voyez la photo de nous 4?), et les côtes. Ce canyon est digne des « Bardenas » en Espagne par les falaises en terre qui se structurent grâce à la pluie, ou « Monument Valley » aux Usa. Et la chance de cette route nous fait passer à travers, comme engloutis dans ce dédale de falaises, grâce à une rapide descente exaltante. Sourires aux lèvres forcément pour ce moment sublime. Notre journée est réussie après ce passage. Cela nous suffit pour être heureux.
La suite l’est moins avec l’approche de la ville d’Atocha, la seconde et dernière de la journée où nous devons prendre suffisamment d’eau pour ce soir et demain toute la journée. C’est seulement le surlendemain que nous retrouverons un village. Les côtes s’enchaînent et nous cassent le rythme et les jambes. Une m’obligera à pousser le vélo, n’ayant plus l’aide de Raphaël, je ne peux supporter la charge du vélo. Raphaël est volontaire mais son pédalier est cassé et tourne dans le vide sans emmener le mien. Alors, on pousse sur le kilomètre de cette pente, enfin je pousse et Raphaël marche, court, joue, glisse dans la rigole à droite. Il arrive en haut bien avant moi. Heureusement, Sylvain vient m’aider sur les derniers mètres. Les prochaines, on y arrive mais elles épuisent les 2 convois. Les jambes ont du mal à se remettre de 5 jours d’arrêts et de festivités culinaires à Noël!
La ville d’Atocha est là vers 16h, où une descente de la mort nous y conduit, creusée dans la montagne. On profite car on sait que pour sortir de cette cuvette, c’est le même chemin de l’autre côté mais dans l’autre sens de pente! Une petite place trouvée et nous découvrons une petite tienda tenue par une mama et son fils adorables. C’est chez eux que nous faisons nos emplettes de sucreries et de lait pour le goûter, ce sont eux qui acceptent de remplir nos 10 litres d’eau gratuitement, ce sont eux qui abordent la conversation, c’est elle qui est surprise et radieuse de connaître notre voyage, elle encore qui craque pour les enfants venus dépenser leurs bolivianos et à qui ils parlent en espagnol comme des grands, elle qui nous offre un sachet de cacahuètes! Un peu d’ombre et un trottoir pour savourer tout cela, et nous les quittons chaleureusement. On aime beaucoup ces moments là, où on se sent bien, bien accueillis, les bienvenus…
Mais la côte de la mort nous attend pour sortir d’ici. Argh… Ça va être dur, avec quelques virages en épingles, à l’ombre, mais on tient le cap du vélo, on reste sur les pédales, le pédalier de Raphaël repart quelques instants comme pour me motiver, on retrouve le soleil, encore un virage et son panneau qu’on déteste avec « la voiture pentue qui grimpe » (on le préfère dans l’autre sens). Puis la sortie et ma reprise du soleil avec le plateau que nous retrouvons. Sylvain bifurque à gauche et prend des photos… pourvu que ce soit pour la recherche d’un bivouac et non juste un arrêt photographique! On a bien croisé les doigts: c’est le temps du bivouac. Yes! Juste une petite recherche d’un terrain plat et sans buissons épineux avant de choisir le terrain adéquat. Le lit de la rivière asséchée, propre sans déchets, à l’abri de la route et du vent par son encaissement, et nous sommes presque arrivés. Il nous faudra éviter toutes les touffes d’épines pour ne pas se retrouver avec des pneus à plat demain matin, pousser les vélos à 2 dans le sable, les faire passer entre des herbes hautes piquantes et après tous ces efforts qui nous usent et puisent nos dernières forces de la journée, nous pouvons nous asseoir. Un peu de boissons pétillantes très sucrées, quelques cacahuètes et petits gâteaux seront nécessaires pour nous booster pour les derniers efforts du jour: le montage de la tente.
Les sacoches mises de chaque côté, la mise en place de l’intérieur avec matelas, duvets et poches de vêtements à la place de chacun et c’est le nettoyage des enfants après avoir joués 1h dans le sable, avec le camion pompier, une vieille lampe torche trouvée qui devient une pelle pour une cascade de sable, un montant métallique qui me fait penser à une poussette, mais qui selon Emma, est « comme les trucs pour les vieux pour qu’ils avancent »! Morte de rire! Un déambulateur ! Ah l’imagination qu’ils ont. Toujours est-il qu’ils doivent passer au karcher que nous n’avons pas, à la douche, non plus. Alors quasi nu, on secoue les vêtements et ils se lavent à la lingette faute d’eau suffisante pour 2 jours.
A peine rentrés dans la tente, c’est déjà 18h45 et le repas est servi. Il fait encore jour lorsque nous sortons pour nous brosser les dents et aller aux toilettes sèches avec un coucher de soleil rosé. C’est calme. Pas de bruit de vent, d’oiseaux, de gouttes de pluie… Lorsque nous nous couchons il est tôt, et les enfants peuvent lire leur livre sur les dinosaures et trouver ceux qui vécurent en Europe et même en France, ou coller des autocollants dans leur cahier. Chacun son activité pendant que Sylvain écoute un podcast et que je vous écris, entrecoupée des sollicitations de nos 2 aventuriers, trop content de découvrir en lisant ou fière de montrer leur coloriage et collage. Je finis après l’extinction des lumières, vers 21h toujours en musique et la dernière…
Et bien pour une fois je suis la première à laisser mon commentaire merci pour le récit et les belles photos qui font rêver je vois que tout va bien tant mieux… vous vous êtes bien requinqués pendant les quelques jours de la trève de Noël… bonne continuation à tous les 4 et à bientôt
Annie-France
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le petit intermède de Noël vous a fait du bien et vous traversez de splendides paysages. J612, le ciel était vraiment menaçant ! 😱 Sympa le bivouac dans le wagon abandonné ! Il devrait faire partie du top 5 des bivouacs originaux ! Bonne continuation et bon vent , dans le dos !
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Coucou mes 4 aventuriers,
Que c’est beau ce bleu du ciel, ce jaune orange ce vert des quelques buissons, ce sommet enneigé, un régal pour les yeux. De surcroit un accueil sympathique de ces boliviens ,vraiment chouette et de quoi oublier les petites galères du moment qui n’égalent en rien celles vécues dans le salar et tant mieux. Ravie de vous savoir un peu reposés et bien nourris après ces 5 jours de non pèdalage .
J »adore votre tente dans ce train et proche du trafic , image incroyable .
Allez bonne suite de votre aventure ,je vous souhaite bon vent dans le dos (on a le droit de rêver) et le moins de souffrance possible.
Bravo Raphaël de surveiller la montre , tu sera ponctuel plus tard !!
Emma et son déambulateur quelle imagination !
Gros bisous à tous les 4
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Bonjour ou bonsoir selon … , mes chers « Pino Great Travellers » ! Maintenant que je peux « commenter » en étant dans les « temps », quel plaisir et joie non dissimulée de vous retrouver pour chaque étape, un « peu » moins pénible peut-être que sur les … salars , malgré cette météo changeante, mais avec un décor hors du commun, et toujours en altitude avec montées et descentes, heureusement que les enfants ont une imagination débordante, et que les habitants vous offrent ce qu’ils peuvent sans oublier la reconnaissance et la joie du … partage ! Bravo à vous quatre de toujours nous gâter avec votre quotidien, de le vivre presqu’en même temps, je crois que je suis devenu … accro et j’attends à chaque fois fois la suite avec impatience ! Bises bien méritées . Ps : le pédalier de Raphael est-il réparé à ce jour ?
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Un temps de repos : la trêve de Noël !!!, vous a été bénéfique même si le retour au quotidien -pédalage- est un peu dur pour retrouver toutes vos sensations, la force d’appuyer sur les pédales, contre le vent ou la pluie. Mais vous êtes courageux et vous faîtes faces. Original le bivouac dans le vieux wagon offrant une fois de plus des moments insolites mais o combien réjouissants et de beaux souvenirs. Prenez soin de vous bizz
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