Bolivie – Le tour du Cholcorque et descente au Far West – J614 et J615

J614 – Jeudi 30 décembre – Atocha (sable) au Campement des 4 chiens affamés – 41km D+770m


C’est seulement à 7h que notre réveil personnalisé s’est manifesté depuis la salle du petit-déjeuner au soleil, seul sur le sable mais pas les yeux dans l’eau, car on n’en a plus beaucoup!
C’est aussi rude qu’hier pour sortir des duvets et les ranger avant d’aller déguster mon thé chaud et les céréales d’avoine mais heureusement, je peux manger à l’extérieur sur le tarp, au soleil également. Emma et Raphaël en profitent eux aussi, un peu plus tard, nous laissant le champ libre pour ordonner où il se doit toutes nos affaires. Pendant que Sylvain soulève les vélos pour les emmener sur les hauteurs (évitant les piques et touffes d’herbes, le  sable et les quelques mètres embêtants d’hier soir) et qu’il change nos plaquettes de freins des roues arrières, les enfants jouent dans le sable avec leurs jouets trouvés. Nous ne les délogeons de là que lorsque toutes les sacoches sont arrimées et qu’il faut mettre de la crème solaire. Le soleil nous a déjà bien grillés hier et ce matin encore, avec pourtant casquette et lunettes.


Peu après 9h, enfin prêts, nous finissons la côte de sortie du village d’Atocha d’hier. Ça commence mal cette journée où je pensais que l’on aurait du plat pendant 5km puis 30km de côtes. C’est plutôt les montagnes russes avec effet coupe jambes garantie, et des côtes plus que des descentes! Alors on pédale fort sous l’œil du Cerro Cholcorque, face sud! Quelques virages, une belle ligne droite sur le plateau, une côte en douceur, je dois bien le reconnaître, et nous voilà au Far West. C’est fou qu’autant de paysages d’Amérique Latine nous rappellent autant les USA. Et bien, aujourd’hui, c’est encore le cas. Sur notre droite, des colonnes de roches verticales, sorties de nulle part, tiennent toujours sur leur socle, tel Glen Canyon. Leur hauteur est bien de 100 ou 150m, et leur couleur rougeâtre. Splendide et une bonne surprise encore cette route. Cela mérite bien un petit arrêt drone pour Sylvain et jeux/ gâteaux pour les enfants. J’en profite pour sortir la pince à épiler, histoire de m’avancer! Papa vient aussi se restaurer et je l’accompagne pour les raisins.


Notre route se poursuit par de beaux lacets, en pente douce et cela sur les kilomètres suivants, parmi une végétation rase, du vent de dos pour le moment, du soleil, des collines, des collines, des collines. Nous ne sommes plus sur l’altiplano. Plus aucune portion n’est plate. Il n’y a que des collines qu’il faut passer, qu’il faut descendre… J’essaye de motiver Raphaël dont le pédalier fonctionne une fois sur 2 pour m’aider, et lui fixe des petits arrêts de 5min à la fin de chaque grande côte de plusieurs kilomètres. A midi, nous n’avons parcouru que 14km! On est loin de rallier Tupiza ce soir à 100 bornes. La route est belle, ce n’est pas un problème que d’y rester plusieurs jours, c’est juste l’eau. Le manque d’eau. Tout est sec ici, toutes les rivières sont en sable, alors que nous sommes à la saison des pluies, et qu’il a plu pendant 1 semaine avant notre passage d’aujourd’hui.
Heureusement, une surprise non inscrite sur notre GPS nous permet d’acheter une boisson (seule chose à acheter), mais pas d’y récupérer de l’eau propre (on nous en a proposé une verte avec de la mousse qui croupissait dans un bidon rouillé, mais on a décliné) et quelques sucreries. Un hameau avec quelques maisons en terre et briques rouges.


On pousse encore un peu sur les pédales, pendant 1h, lors d’une pente positive pour enfin s’arrêter pour le pique-nique. Nous descendons en contrebas de la route à l’abri du vent. Le soleil nous tape sur les épaules et le cou, pendant que nous mangeons nos sandwichs avec le pain restant d’Uyuni, un peu rassis. On remonte en selle sous les coups de 14h avec une météo changeante, des nuages gris et un vent à décorner un bœuf ou même 2, de face assurément ! Ce n’est plus la même donne pour nous. Le paysage et le fait de prendre de la hauteur, nous plaît mais nous fatigue.
Pourquoi ne pas construire des ponts plutôt que de dévaler des pentes et de devoir tout remonter de l’autre côté? Franchement. « Ils n’ont pas pensé aux cyclistes » me dit Raphaël. Bah non! Ni aux voitures ou bus qui roulent le capot ouvert et qui sentent le brûlé ! Tous à la même enseigne. Par contre, pour nous, c’est poussage des vélos dans les côtes. Les enfants dans le caniveau en béton, très propre et sans déchets, jouent avec leur rayon et lampe torche de policier. Que c’est rude. Aucune motivation pour pousser sous le vent. On est quasiment obligé de se plier pour avoir la force nécessaire de le contrer. Une fois ça passe… mais il y en a d’autres… Une belle descente grisante jusqu’à ce que l’on aperçoive la suite en face, sur l’autre versant.


Encore 6km pour sortir de ce trou. Les premiers sont faisables en roulant, puis un passage me laisse sur place. Rebelote, on pousse sur 1,5km pensant la suite plus roulable. Et non! On continue, on n’est plus à cela près. Les enfants préfèrent marcher, tant mieux, ils vont être servis! On accède enfin au bout, au col sur cette route. Un soulagement… de courte durée qui démoralise nos jeunes troupes: une descente de 2km nous attend avant un terrain de jeu d’une ancienne mine. Mais ensuite, ce sera à nouveau les montagnes russes.
On descend donc à toute vitesse entourés de falaises verticales creusées dans la roche ou la terre, juste à la limite du goudron pour arriver sur un village minier. Il est plus de 16h, et n’avons pas suffisamment d’eau pour la soirée et demain matin. Parmi les baraquements, l’entrée de mine, le terrain de foot, les maisons, une femme nous autorise à remplir nos 10litres. Elle nous aurait bien permise de dormir par ici, plus au chaud que sur les collines, mais ce n’est pas elle qui donne l’autorisation. La personne n’étant pas encore là, nous préférons continuer encore sur quelques kilomètres. Tout du moins, déjà cette côte devant nous, puis on verra devant notre motivation et ce qu’il y a derrière… Une autre côte! Encore une. On les enchaîne mais sans envie. Quelques lamas nous regardent passer de l’autre côté, mais encore une fois, déconvenue: toujours pas de plat, toujours pas de descente, celle qui doit nous ramener vers Tupiza. C’est sans fin ce dénivelé.


Alors vers 17h, après un virage, avant un autre qui laisse déviner du dénivelé, nous partons sur la gauche, derrière les barrières de sécurité avec 2 lamas blancs. On part à la recherche de notre bivouac laissant les enfants auprès des vélos. 2 maisons abandonnées sans toit seront trop petites ou humides pour y séjourner la nuit, le lit de la rivière n’est pas adéquate non plus, un autre endroit est trop près et visible de la route, sur la route abandonnée elle-même c’est trop risquée si toute fois une seule voiture viendrait par là… enfin quelques buissons sur les hauteurs du Rio peuvent accueillir notre grande tente. Certes, c’est en plein vent et il y a de la poussière, mais au bout d’un moment, il faut prendre une décision. Et ce sera là, parmi 4 chiens bien mal coiffés,  que nous la monterons. La propriétaire des lamas qui ont traversé la route pour venir de ce côté, nous propose les maisons abandonnées sans toit. Elles lui appartiennent. C’est vraiment gentil de sa part de nous l’autoriser. Mais nous déclinons car notre tente ne rentre pas entre les murs et restons où nous sommes avec son accord.


Le temps de s’arracher les cheveux avec une des fermetures qui ne ferme plus, d’installer l’intérieur avec l’aide des loulous, il est temps de cuisiner. Les chiens sont bien intéressés par la présence du cuistot et de ses gamelles. Mais ce soir, ils n’auront que quelques miettes, nous leur réservons un festin mais pour demain, avant notre départ. Ils sont allongés tout autour de la tente, parfois même dans les buissons à l’abri du vent. On craquerait bien pour eux! Mais nous sommes captivés par notre purée de pommes de terre avec son jus de viande et nos sucreries en dessert.

Une dernière sortie pour notre passage à la salle de bain et nous voilà au chaud à 19h50 sous la tente. Le soleil vient tout juste de se coucher et notre bataillon de défense est prêt pour la nuit autour de chez nous. Personne ne viendra nous piquer nos vélos avec eux 4. Je termine vers 20h45 à 4166m ce soir mon compte rendu journalier et vous quitte prestement car mes paupières sont lourdes.

J615 – Vendredi 31 décembre – Campement des 4 chiens affamés à Tupiza 60km D+732m


Le soleil arrive bientôt sur la tente quand nous ouvrons tous les 3 les yeux. Sylvain est déjà réveillé et a fait chauffer l’eau entre 2 buissons à côté de notre maison. 2 des 4 chiens sont encore là, cachés entre les buissons à l’abri du vent, finissant leur nuit. Nous accédons à notre cuisine pour le petit déjeuner sous leur regard suppliant. Et nous craquons devant eux et leur lançons quelques miettes de cake et de gâteaux sucrées. La purée leur plaît aussi! On est ravis de les voir manger. On s’y met aussi pour nous, quelques céréales avant de sortir d’ici et de ranger (enfin pour les adultes). Les enfants préfèrent et de loin les caresser. Un petit tour à la rivière pour laver nos ustensiles, accompagnée de 2 compagnons pour qui je racle encore plus les assiettes et la casserole. Nous leur donnerons encore quelques caresses au moment de notre départ pour le goudron et les 8km de côte. On aimerait tellement leur venir en aide…


Mais voici les 2 bicicletas en train d’être  poussées par 2 français dès 8h30. Ça s’annonce bien cette dernière journée de 2021. Mais s’ils ne construisaient pas des pentes à 15%, ça n’arriverait pas. C’est de leur faute aussi. Les enfants dans le caniveau XXL, en béton sont suivis par nos 2 copains à 4 pattes sur cette première pente. Ils sont heureux. Les 4. Et montent jusqu’au sommet où nous attaquons la suite sur le vélo, enfin, en pédalant. Le premier kilomètre nous permet de nous élever un peu et de se dégager de cette vue sur la cordillère. Nos compagnons resteront là, mais ce fut un plaisir qu’ils nous suivent un peu. Ils retournent chez eux, nous pas encore, nous avons à profiter encore du voyage. Une toute petite descente en 3 lacets mais bien abrupte, nous fait tester les freins avant la suite des 8km de côtes jusqu’à 4200m d’altitude. Les collines alentours se voient sur des dizaines de kilomètres. C’est tout bonnement magnifique, un beau cadeau apprécié après le temps passé pour y arriver. Le paysage est très sec, pas de rivière à flots, mais beaucoup de circulation.


Tout le monde s’est donné le mot pour fêter le réveillon à Tupiza ou Uyuni. Alors quand le goudron nous abandonne et que nous accédons au chemin, en pierres et poussières, on s’en prend plein les yeux et les narines. 6km de descente, c’est bien sympa, moins avec les cailloux, les secousses qui font tomber la sacoche arrière, les freins qui font déjà du bruit, les caillasses qui sont projetées par les roues des voitures ou minibus, et du coup, nous ne prenons pas trop de vitesse. Pas d’habitations ici, juste 2 maisons construites pour la mine, dans un virage. Amorce de la côte suivante… Nous ne ferons que ça, monter et descendre. Alors 2km, qu’est ce que c’est sur les 62km du jour? Rien! Ou juste une bonne tranche de sueur à pousser de nouveau les tandems, car 15% sur des cailloux, ça ne roule plus pour nous. Les enfants commencent à fatiguer de marcher sous la chaleur, le soleil et la poussière. Nos encouragements n’y parviennent plus. Et nous avons aussi du mal à ne pas nous arrêter sur la route. Peinant, Sylvain vient même m’aider à pousser Couillot. C’est dire. Promis, on fait une pause en haut… pensant, à tort, que la fin se situe juste après le virage, à 600m… Erreur, il faudra 3 autres virages pour en sortir et s’asseoir sur le caniveau pour dévorer les cracottes au chocolat.

Seulement, ce n’est pas fini, ni les cailloux ni les côtes : 2 autres nous attendent. Ça nous achève et n’avons pas la motivation pour repartir. Un petit bonbon au chocolat pour chacun avant de remonter en selle, de se forcer à passer au-dessus de ça, et de trouver les forces pour croire qu’après, il n’y aura que de la descente. Au moins, on aura de l’asphalte, du lisse, moins de perturbations pour la suite. La suite à 4000m, la suite du paysage de la cordillère, de ces couleurs, des strates de roches, de la crête que nous foulons où nous avons l’impression de voler. Un pur plaisir ce vent dans le visage, cette vitesse, après 25km, nous apprécions cette longue descente. Longue et grisante descente où bon nombre de bus sont arrêtés dans l’autre sens. On file comme l’éclair, vers le village de Salo, entre les virages en épingle et ces parois de chaque côté de la route creusée dans la roche. Mais quel délice de ne pas pédaler, d’aller vite. Et quel changement radical de température et de paysage: il fait chaud tout à coup, et en plus  comme le souligne Raphaël, il y a des arbres. Une éternité que nous n’en avions pas vus. Quelques restaurants sont ouverts sur le côté gauche dont un tenu par Luis, travaillant anciennement dans le tourisme. Un bon plat chaud, une bonne discussion, une bonne pause assise et une bonne boisson fraîche: le rêve


La descente continue encore un léger temps entre les colonnes de l’Utah du Far West américain. Pas besoin de plus pour être heureux. Encore une « scenic route » magnifique. On a juste à regarder. A sillonner. Et prêter attention longtemps. Vraiment aucun détour à faire. L’absence de circulation sur cette portion nest que plus confortable pour encore plus en profiter à petite vitesse.
Quelques petites côtes viennent nous rappeler que ce n’est pas si facile de voyager à vélo. Au cas où on l’oublierait.


Tupiza, entre la poussière et la chaleur. Pile ce que l’on aime, mais au moins, on est arrivés, on a terminé notre année de pédalage. Et on repasse pour la première fois depuis 2 mois, sous les 3000m d’altitude, nous avons quitté cet altiplano péruvien et bolivien!
Un campement existe à l’entrée de la ville mais nous n’avons lu que des avis et nous n’avons pas pu voir de photos. On se le tente tout de même. Après la visite des lieux par Mario, ce ne sera pas camping sur le parking de cailloux en plein soleil  mais une chambre en duplex avec 2 chambres et salle de bain. On peut même cuisiner sur place, dans une autre pièce entre 2 arcades de cette ancienne hacienda.
Ana une cyclo d’Argentine campe également ici. Elle vient du sud et va au nord du continent sur 2 ans, jusqu’au Mexique. Elle est clairement courageuse de faire ce voyage seule sur son vtt et nous profitons de cette halte ici pour se donner de bonnes astuces/adresses sur nos parcours respectifs.


L’après-midi entamé, nous partons entre filles faire les courses qui ne seront pas de tout repos: 11 lieux différents pour trouver des fruits, des légumes, du pain, une boîte de céréales, du beurre, des beignets… crevant. Pas de mototaxi pour rentrer 1h30 plus tard, HS, mais avec tout ce qu’il nous faut pour ce soir et même plus!
Les enfants jouent pendant que l’on prépare le repas du réveillon… Pommes de terre sautées, gâteaux apéritifs, petite omelette, un festin pour nous en somme sous la venue d’un orage pour ce dernier jour de l’année 2021.
Elle se clôture avec le visionnage d’un dessin animé « Tarzan » car, comme le dit Raphaël, maintenant, il est grand, il n’aura plus peur. Lorsque nous rejoignons nos lits à 22h, nous sommes toujours en 2021, mais fin prêts pour la nouvelle année. Ce n’est que dans la nuit, que nous entendons le feu d’artifice de la ville. Alors ca y est, Bonne année 2022 à tous!!!

11 commentaires sur “Bolivie – Le tour du Cholcorque et descente au Far West – J614 et J615

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  1. Mes chers « Pino Great Travellers », vous avez plus que bien mérité après ces deux derniers jours 2021 de vous reposer à Tupiza dans cette superbe « hacienda » ( sais pas si le terme correspond à peu près … !!! ) finalement, après toutes ces montées-descentes, vraiment trop ressemblant … au « far west » , mais sans les …. plaines ( çà c’est du Yves Montant !!! ) D’ailleurs, j’ai adoré la belle allusion, dès la première phrase du commentaire ci dessus de Laetitia, à ce cher canadien Roch Voisine …. , nous pourrions en faire des « quantités » ainsi !!! Bref, vous allez bientôt quitter ce beau pays qu’est la Bolivie, avant de pénétrer en .. Argentine, suggestion : au bout de votre périple, que penser d’ un « éventuel » classement des pays qui vous ont le plus marqué, du « meilleur au moins bon » , ne serait ce point une « bonne » idée ? En attendant, vu l’heure, même moins fatigué que vous, je cours sous ma couette, y a les courses demain matin de bonne heur et de bonne … humeur ! A très vite bientôt . Je vous embrasse . Didier

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  2. Un riche bilan pour vous quatre assurément en ce 31 décembre sur cette année écoulée !!!!
    Peu d’entre nous auraient pu imaginer autant de ténacité démontrée pour franchir tous ces pays parfois rudes, à vélo,avec émerveillement et optimisme permanent.
    Nous sommes fiers de vous.
    Je vous souhaite de terminer ce voyage cette année avec la même joie à nouveau faire partager.Bravo.

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  3. Bonjour les aventuriers,
    Merci pour ce nouveau partage photographié avec brio et ces commentaires instructifs et généreux. Et ça monte et ça descend encore et toujours , dur dur pour les gambettes !! Mais le moral est comme le ciel ;beau , bravo à vous les courageux et bonne continuation.
    Bisous bisous à tous les 4

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  4. Après une année en Amérique latine et ce mois de galère en Bolivie, vous abordez 2022 tout plein d’espoir. L’Argentine vous tend les bras et moi aussi pour vous embrasser et vous féliciter. Et surtout, surtout, vous remercier pour toutes ces chronique, toutes ces photos qui resteront gravées en nos mémoires, près du cœur. Nous sommes le 14 janvier aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour la bonne année. Je vous la souhaite la meilleure possible et, compte tenu de votre itinéraire à parcourir, la plus enrichissante pour les yeux, le cerveau, sans oublier les poumons ! Car du souffle, j’imagine qu’il vous en faudra, ne serait-ce que pour l’avoir parfois coupé de stupeur et d’émerveillement. Bon voyage, donc. Bises au quatre aventuriers de l’hémisphère sud (ici, c’est l’hiver : – 4 ce matin)

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  5. J’ai parcouru il y a trois ans cette même route (Uyuni a Tupiza) et j’en garde un souvenir ébloui .., et épuisé car la route était encore en construction et imposait de longues déviations poussiéreuses. J’étais arrivé à Tupiza de nuit et un chauffeur de taxi m’avait ouvert la route de la pension. Souvenirs, souvenirs … Je ne vous connais pas mais tournée générale de bisous pour toute la famille
    Paquito

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  6. Et bien bonne année à vous quatre nous sommes le 15 mais on a tout le mois de janvier pour échanger les voeux, je vous souhaite une suite de voyage à votre mesure peut-être moins dur que ces derniers jours avec encore de belles rencontres et de beaux paysages dont vous nous ferez profiter, merci pour ces beaux moments partagés, bonne continuation à bientôt
    Annie-France

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  7. Coucou, une fin d’année un peu rude, sinueuse, difficile, ardue par moment mais vous gardez le cap, le moral . Un changement d’année avec un changement de pays, de nouvelles découvertes, d’autres paysages, de rencontres , soyez heureux !! Merci pour les magnifiques photos . Nous vous souhaitons une merveilleuse année pour continuer cette belle aventure. Merci de prendre le temps et le courage de nous relater et partager vos émotions, vos instants de vie. Bon courage prenez soin de vous . Bizz et une nouvelle fois Belle Année.

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