Panama – Les nuages ne sont jamais loin- J116 à 118

J116 – dimanche 2 mai – Loma San Pedro à Boca Chica 56 km


7h15 réveil…. la voilà, ma grasse matinée. Pas de bestiole aujourd’hui mais Muellas! Petit déjeuner à table… et je déchire mon (seul) short à un endroit stratégique…. qui avait déjà 2 trous. Yasmineth, la gérante m’offre un legging pour la peine (en attendant que je m’achète un autre short, moins long et moins chaud!!).
9h tout est rangé. L’heure de quitter Emilia, Norman, leurs 2 chiens et les colibris 🤩 (pensée pour mes collègues de La Couronne) est arrivée !! Dur dur pour Raphaël.
La route, son espace, son accueil extra par les automobilistes est toujours aussi agréable. Le paysage autour de nous est paisible: quelques collines sur notre gauche, avec les contreforts du volcan Baru, de la végétation maîtrisée, des champs pour le bétail, des arbres tout autour…. mais bien verts quand même !


Nous traversons la ville de David. Beaucoup de magasins, beaucoup de Grand Mall, style supermarché XXL rempli de boutiques. Cela nous change un peu ici. On profite d’un supermarché pour faire un complément de notre petit-déjeuner avec un yaourt à boire et des frites!!! Pendant les courses, petite discussion avec 2 panaméens, l’un conducteur de taxi et le second employé du supermarché. Il y aurait beaucoup de cyclo selon eux au Panama et donc de boutiques de réparation/ accessoires. Une bonne nouvelle pour nos freins!
Retour sur la route… des collines, un plateau bien distinct sur notre gauche avec sa pente pour y accéder, tout en verdure. Une belle cascade nous surprend même. C’est très vallonné. Même sur la route! Nous passons régulièrement des rios ou quebradas, en eau…. et avec même un crocodile. 🤩On se sent vraiment bien sur cette route.
On décide de déjeuner à l’ombre au milieu de nulle part à 26km du départ. Un arrêt de bus perdu sur cette autoroute fera l’affaire. Pas besoin de tiendas pour notre repas meridien: cette fois, tout est prêt grâce à Emilia. MERCI! Les 2 kilos de pennes, sauce bolognaise, tomate maison sont dévorés à moitié! !! Une mangue de plus et le tour est joué. Plus que 30 km pour cet après-midi.
La route est parsemée de côtes et descentes… mais avec le duo chaleur /moiteur, ça se complique d’avoir encore le même rythme efficace de ce matin! La ville de Chiriqui est vite passée…. Toujours le même accueil des habitants : grands sourires!!!


La pluie s’invite…. il nous reste encore 18 km… Ponchos pour les loulous. Les adultes? Nous avons trop chaud. Au moins elle nous rafraîchira…. On avance sans plus trop regarder l’horizon….de toute façon on ne voit que la pluie qui nous fouette, la grisaille et l’eau que nous renvoient les camions. 14h30, on arrive au point final de notre journée de vélo avec l’arrêt de la pluie…. Un peu tôt de planter la tente à cette heure mais si nous allons plus loin, c’est double risque: que la pluie reprenne et ne pas trouver un autre lieu de bivouac.
On demande au « garage » juste à côté de cette maison abandonnée avec son grand appentis, si nous pouvons y rester pour la nuit. Accordé, nous montons la tente sous la partie ouverte pour avoir un peu de fraîcheur pendant que les enfants fabriquent des vêtements à leur jouets avec les 2 jambes du legging que l’on m’a donné ce matin et que j’ai découpé !! Ils vont même jusqu’à, pour l’une fabriquer des manteaux et les vendre, pour l’autre, les acheter contre quelques colones. Couture et mathématiques, avec même le rendu de monnaie (Maitresse Isabelle, on travaille dur!). En même temps: petit moment magique dont nous sommes témoins: un arc en ciel complet.


Profitant de cet abri pour la nuit, nous étendons nos vêtements mouillés de la veille et du jour. Puis écriture de la journée, préparation du repas : reste de pâtes d’Emilia, avocats en musique…. que l’on n’entendra plus! L’orage nous tombe dessus et sur ce toit métallique, cela fait du bruit!!! Assourdissant même. La pluie et l’orage sont impressionnants. Le débit d’eau qui tombe nous permet de remplir 5 litres en réserve, la grosse casserole et de nous laver les pieds! Encore un moment de poésie avec des lucioles qui s’envolent tout autour de la tente.


C’est l’heure du rangement des sacoches dans l’abside, avant de se mettre au lit quand une autre bébête me surprend posée sur une sacoche noire: un scorpion. Si, si ! (Après la tarentule, nous avons un autre compagnon). Quasi sûre d’avoir vu un dard…. Sylvain confime et arrive à nous en débarrasser! Retour sur terre et du coup, on passe à la vérification et la fermeture de toutes nos sacoches, nos baskets…. Refroidissement immédiat avec cette faune abondante!


20h au lit. Raphaël ne met pas plus d’une minute pour s’endormir…. Sylvain le concurrence presque… La pluie s’est arrêtée et nous commençons notre nuit avec le bruit des animaux…



J117 – lundi 3 mai – Boca Chica à Playa Las Layas 48 km


8h20 déjà le départ! Et oui, avec une tente toute sèche, sans sable… On arrive à bien s’organiser maintenant! Rudement forts!!!
La carretera face à nous, ligne droite vers l’horizon, nous pouvons apercevoir les nuages sur la cime des montagnes sur notre gauche, avec juste un rayon de soleil pour sublimer les teintes bleutées. Juste magnifique. La nature nous gâte ensuite avec un faucon sur un poteau électrique puis un second attiré par notre objectif photo? La route est paisible, il n’y a pas trop de circulation sur cette portion à nouveau. Les camions que nous trouvions sur notre passage depuis le Guatemala sont bien moins présents maintenant.


Le vélo Panzer s’arrête pour nous attendre juste après un carrefour. Juste deux minutes, mais cela suffit pour qu’un homme vienne donner à Sylvain 4 mangues! Toujours le même accueil depuis la frontière….. Extra! On en redemander de l’hospitalité comme cela. On se prend une bonne leçon!!!
10h, 21km dans les jambes et c’est notre arrêt collation pendant 20 min dans un village. Et chance, (enfin les enfants ont un radar pour ça!!) des jeux avec un mini-mur d’escalade et des fourmilières géantes sous les balançoires. Pour les adultes, c’est plutôt boissons fraîches, gâteaux sucrés ou tortillas au beurre de cacahuètes et vérification des points de bivouac possible pour la fin de journée.


Midi: nos estomacs sont à point pour la pause casse-croûte, pile en face d’un supermarché…. Histoire de bien craquer!! Les garçons y vont, pendant que j’installe le tarp sous un arbre à l’ombre et au frais du vent. 35 km parcourus: « déjà? » dit Emma. Et oui, nous n’avons pas vu le temps et les kilomètres passés pour une fois. Malgré le soleil et la moiteur qui nous collent toujours à la peau….


En mangeant, nous nous rendons compte que nous sommes à l’intersection avec la plage de Las Layas dont Emilia et Norman nous avaient parlé. Coïncidence??? En tout cas, le clin d’œil nous dit d’y aller, de faire cette impasse de 13km pour accéder à l’océan Pacifique!
Et c’est ce que nous faisons….. Tranquillement, sans trop de dénivelé, mais plutôt descendant, nous profitons de la nature, des petites maisons colorées et de leur jardin fleuris, du village de Las Layas et de son église (arrêt obligatoire pour une photo pour tonton Patrick), d’un marais, de champs avec le bétail. Un sentiment de quiétude nous atteint. Puis, c’est la plage!!!


Une route longe l’océan. Nous prenons côté Nord. Un camping est ouvert et pour 25$ nous propose de poser la tente. C’est parfois le prix d’une nuit d’hôtel, alors cela nous semble un peu trop cher, juste pour avoir l’autorisation d’être sur l’herbe (il faut savoir que la plage est publique et que nous pouvons gratuitement y bivouaquer…).
Direction un second terrain qui fait plutôt de l’accueil de jour. Là, c’est 25 aussi puis après négociation 20… mais cela sans le prix de la douche et sans le prix des toilettes 0.25 par passage! Tant pis, on se replie côté Sud de la plage… et on trouve un terrain privé. Celui d’Alexis. Il servait aussi d’accueil avec vue sur la plage, mais avec la pandémie, c’est très calme. Nous lui proposons de lui payer tout de même la nuit sur son terrain! Baignade tous les 3 pendant que Sylvain essaye de prendre en photo les crabes rouges sur la plage. Ils sont très rapides à son approche et sentent même lorsqu’il laisse l’appareil photo sur pied près de leur trou…. et ne sortent pas!!
La pluie arrive alors que nous nous baignons. Mais elle est chaude, tout comme l’eau. C’est très agréable de jouer ainsi dans les vagues. On rigole bien à faire du bodysurf! Je les laisse pour leur dernière heure de baignade quand on les voit faire des roulades dans le sable! Génial, on n’a même pas de douche ce soir!!!


La pluie plus insistante, les fait rentrer dans la tente. Séchage et habillage avec les tenues du soir (de ski). Mise en place des duvets et des matelas, mais pas pour le coucher mais le repas que nous prendrons ici!
Il est 17h lorsque Sylvain prend sa douche en slip sous la pluie tropicale pour faire des rigoles avec un de nos bols! A la base, ce n’était pas voulu. Mais l’eau ne s’évacue pas suffisamment! Les rigoles aident bien sauf près de l’entrée de l’abside… Pas de pente donc stagnation. La pluie fait des ravages aussi au niveau propreté! Un carnage devrais-je dire sur les parois de la toile!!! Alors il y passera 1h à creuser. Lui qui voulait se rincer, c’est fait! Mais par contre, elle est froide sa douche! Et elle éclabousse le sable tout autour….. Et il n’est finalement pas propre sur les jambes!!
Alexis le voit et lui prête une bâche… Bon cela ne va pas trop nous aider…. au moins elle aura le mérite d’empêcher aux rigoles de l’entrée de la tente de déborder à l’intérieur en protégeant la tente, attachée aux piquets de la palapa… Mais il ne le sent pas le coup de la bâche, une intuition!
Coco, un dessin animé fera le début de notre soirée avant notre repas de pâtes sauce tomate/ fromage président sous la pluie, à l’abri de la tente. Mais pas dans l’abside, en terrain miné par le sable et l’eau…
Coco favorisera l’endormissement des garçons. Il est 20h30 avec la pluie…. et les vagues de la marée haute qui s’approche…



J118 – mardi 4 mai – Playa Las Layas à Bella Vista 52 km


Aie aie aie la pluie!!! 1h du matin et la palapa qui manque de s’effondrer sur notre tente
Il a tellement plu que les feuilles de palmiers se sont gorgées d’eau et ont cassé un des poteaux transversaux qui les maintenaient. Problème : la bâche touche la tente et les poteaux de soutien font la tête. On enlève avec Sylvain les feuilles de palmiers d’un côté. Et on rattache la bâche pour maintenir le reste que cela ne tombe pas sur la tente. On prie aussi!!! Qu’il ne repleuve pas….
Réveil 6h30
Le carnage, véritable carnage! La pluie sur le sable a giclé sur la tente…. et le sable s’est collé partout! Les vélos idem!! Les sacoches restées accrochées aussi…. Mais la bâche a tenu! On l’enlève et le reste de la palapa tombe!


Alors on essaye désespérément de laver le bas et les attaches avec un peu d’eau qu’Alexis nous a donné.
Tout ranger mais c’est humide…. dans les sacoches, le linge, les affaires, les matelas…. Argentina sa femme vient discuter avec nous. Nous nous excusons pour la palapa qui n’a pas tenu le compte.
On replie la tente et un crabe s’y invite. Nous étions sur son entrée de trou! Alexis nous en montre 2 bien plus gros qu’il a pêché pour les vendre. Ils sont bleus et rouges et bien vifs. Sylvain n’aura pas le temps de prendre le premier en photo! Heureusement, le second sera le bon.

Argentina nous donnera 4 paquets de spaghettis, 2 de sauce tomate, 1 paquet de sucre, 2 bananes plantins puis 2 paquets de crème d’avoine ! On a facile 4kg de plus de nourriture!! Les enfants après avoir fait un tour sur la plage, sont ravis de lui présenter leur parking fait dans le sable de son jardin avec des cocos, des bouts de bois et 2 morceaux de la palapa cassée. Raphaël lui donnera aussi une œuvre de land art qu’il a fait.


Enfin le départ est donné à 9h20. On quitte le Pacifique et tombons de suite sur des champs avec du bétail un marécage et des cavaliers. Un veut absolument nous prendre en photo! Ce sera réciproque ! Peu de voitures sur cette portion de route agréable, perdue avec autant de jolies maisons aux fleurs multicolores.


On remonte les 12km pour arriver à l’intersection avec la carretera Panaméricaine et s’arrêter!!! Le petit-déjeuner était un peu léger ce matin…. Alors, on compense avec du yaourt à boire, laits au chocolat, tortillas au beurre de cacahuètes, principe, galettes au chocolat… oui oui oui ! On mange beaucoup mais on a beaucoup d’efforts à fournir aujourd’hui avec le retour du dénivelé!!
Allez le second départ est donné. Nous sommes entourés de collines, de verdure de champs de bétails de rivière dont le Rio Santiago, sans personne sur la route! La carretera Panaméricaine est la seule route du pays d’Est en Ouest! Et elle est déserte! Juste nous! Ok quelques voitures mais sur la journée, on n’a pas dépassé les 30! Les camions? 10 ? Aucune ville traversée. Pas de maisons! Par contre des arrêts de bus et des passages au dessus. Impressionnant. Les 14 premiers kilomètres se font bien…. côtes /descentes le rituel!


Puis à 11h46 petite pause… et vérification de la route suivante jusqu’à la ville de Bella Vista. Qui dit belle vue dit promontoire dit…..? Dénivelé! Et bien oui c’est bien là. Pile au moment le plus frais de la journée. On est des experts! On calcule bien notre approche ! Et elle va être loooooongue cette côte. 21km. Et chaude. Et moite aussi. On ruisselle à nouveau et on vide toutes les gourdes! Les cuisses font mal. Elles n’avaient plus l’habitude. Un seul arrêt sera nécessaire pour que Raphaël puisse boire de l’eau. Sa gourde s’est dévissée et le culot est tombée au sol en se vidant ! Mais on tient le bon bout. Plus que quelques 4 ou 5 km de cette fichue côte. Je ne lâche rien. On ne lâche rien (comme nous encouragent certains amis). Et ça passe…. à 14h! Heure d’arrivée au « col » où un restaurant nous attend! Pollo asado, arroz, frijoles, enselada, jugo de tamarindo et Agua fria!! On est calé et prêts pour soi-disant le plat et descente qui suivent. A 12 km d’ici un voyageur a posé sa tente…. notre prochain bivouac? Peut-être, nous ne sommes jamais sûrs avant d’avoir vus! Alors on se prend encore quelques côtes…. puis oui, une vraie belle descente de 10km…. comme celles aux Etats-Unis ! Un régal ! Rapidement du coup après un pont métallique, Sylvain s’arrête! Premier bivouac possible…. Je vais voir avec Emma. Ce n’est pas exactement une belle surface plane herbeuse…. mais plutôt des cailloux hautes herbes et autres… mais à l’abri de la pluie sous le pont! Bingo ce sera ça (sinon on a 100m de dénivelé pour 3km pour le second bivouac possible). Il est 15h. On descend les vélos dès qu’aucune voiture n’est à l’horizon (par prudence nous préférons ne pas être vu allant sur un bivouac) puis nous plantons la tente!


Pause goûter avant de tout ranger dedans et qu’elle sèche surtout vu l’humidité et le sable de ce matin! Nettoyage du dessus avec 10 litres de la rivière puis rituel de rangement. Petit fil à linge entre les vélos et la base du pont pour les vêtements propres mais mouillés et les maillots de bain. Les enfants trouvent vite leur marque pour jouer… Le camp nous fait rire…. et encore vous n’avez pas l’odeur! 3 jours sans prendre de douche (sauf Sylvain hier sous la pluie!) Mais c’est vite remédié pour les enfants que Sylvain emmène se laver dans la rivière à l’eau marron dessous le barrage!

Pour ma part, les quelques gouttes de pluie ne sont pas assez aujourd’hui pour me laver! Repas de ce soir: tomate, avocat et oignon blanc en entrée puis spaghettis et sauce tomate d’Argentina. Chamallows en dessert. Il fait déjà nuit quand nous finissons. Allez au lit devant la fin du film « Coco ». Papa Sylvain s’endort avant la fin. Raphaël juste après celle-ci. Pour ma part, j’écris avec Emma qui ne dort toujours pas à mes côtés ! Et les camions qui passent et secouent le pont, me bercent…

6 commentaires sur “Panama – Les nuages ne sont jamais loin- J116 à 118

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  1. Bonjour les aventuriers,
    Encore de belles photos , pour ma part j’ai une préférence pour le crabe bleu et rouge, le scorpion certes majestueux ne m’attire pas !! La vigilence s’impose avant de chausser les baskets et de se glisser sous la couette!
    Que de pluie déversée sur vos épaules ,heureusement qu’elle n’est pas froide .
    Merci de nous faire partager vos journées riches en effort, paysage,rencontres ,dénivellés ,enfin la vie des aventuriers que vous êtes.
    Bonne suite et je vous fais plein de bisous à tous les 4.

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    1. Bonjour Annick!
      Je te comprends pour ta préférence: le crabe doit sûrement être meilleur à manger que le scorpion…. Nous sommes vigilants pour nos baskets, pour nous les grands (les enfants ne mettent que leurs tongs!!).
      Nous avons effectivement de la pluie tous les jours mais elle est salvatrice pour nous. Et puis, elle ne dure que le temps de bien nous tremper jusqu’aux os, 10min!!!
      Merci de nous suivre et de nous écrire Tata Annick!
      Plein de bisous à toi

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  2. bonjour les globe trotters
    J ai adoré le crabe tricolore aux couleurs du drapeau français.Bonne continuation.
    Je vous envoie plein d ondes positives pour les prochaines étapes.
    Quelle générosité de la part de vos rencontres respectives:une belle leçon de vie !
    Bisous

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    1. Bonjour Christiane!!!
      Ce crabe était effectivement magnifique et semble bon aussi pour la dégustation!! Nous n’avons pas testé.
      Merci de votre soutien! Ce nous touche beaucoup. Ici, nous sommes bien soutenus aussi au quotidien. Cela apprend aux enfants à donner aussi aux autres….
      A bientôt!

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  3. L’aventure continue, décrite en détail avec un parfum de lyrisme (rayon de soleil pour sublimer les teintes bleutées, et celui des trompettes d’or (Allamanda canthartica pour les intimes) près de l’église, merci Sylvain, ça me rappelle la Réunion ! Scorpion, mauvais signe qui ne concerne pas la famille. Et ce crabe aux couleurs de la France, superbe crustacé aussi vif de couleur que de carapate. Encore une fois, ce grand bond que vous nous offrez avec ces gens sympathiques, là-bas, une douceur de vivre, certes bien arrosée. Témoignage où depuis notre ordinateur, confortablement assis,nous mesurons votre courage, votre stoïcisme, vos facultés d’adaptation, indispensable néanmoins.Nous vous embrassons bien fort .

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    1. Bonjour Patrick!
      La magie et la poésie ne sont jamais très loin de nous, seulement faut-il prendre le temps (et l’avoir bien sûr) pour l’apprécier…. Ici ce sont les couleurs des nuages sur la cime des montagnes, parfois un écureuil au-dessus de nous…. un sourire ou un coupe levé par une fenêtre de voiture! Tout est prétexte pour sourire et profiter de cette aventure, de ces nombreuses vies dans une même journée!
      Point de courage mais une adaptation certes devant l’adversité! Maître mot de ce voyage….
      Merci d’être derrière nous! On t’embrasse

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