Pérou – La fin des « vacances » avec Papy – J263 à J265

J263 – Dimanche 26 septembre – Playa La Encenada à Rosario de Asia 21km D+30m (pas moins!)


Et encore un dimanche sans croissant! Inadmissible. Tout se perd! 😆
Allez, je me lève quand même avec Emma, les dernières, comme d’habitude. Premier rangement avec les matelas et duvets de ceux qui sont déjà levés, puis petit-déjeuner face à l’océan, au son des vagues et en admirant la valse des pélicans au-dessus. Tout est calme mais il faut déjà s’affairer à nos occupations matinales. Je serai la dernière à monter sur mon vélo.


On reprendre la route, la Panaméricaine sous un ciel de grisaille encore aujourd’hui. Le paysage n’est pas transcendant mais on découvre tout de même un autre visage du Pérou : les golfs dans les déserts (hérésie écologique ici parmi le sable et le manque d’eau ?) et les condominios. Costa del Campo, Paraiso (paradis), Puesta del Sol, Playa Coral, Bora Bora… tous ces noms de complexes immobiliers évocateurs de soleil, de sable fin, de bonheur, de propreté, nous n’en verrons rien d’ici. Tout juste les toits blancs, les palmiers, le vert flamboyant du golf, les jets d’eau par-dessus les hauts murs d’enceinte, les déchets sur le bord de notre route, les odeurs de ceux-ci, la poussière sur les panneaux et les murs, les gravats… 15km ainsi. Avant le dernier grand magasin pour remplir notre sacoche de nourriture pour 3 repas puisque après, c’est Palma, notre nuitée et le désert sur 30km pour demain matin. Alors on y met du temps dans cet hypermarché, vide ce dimanche matin et plus cher qu’à l’accoutumée, que dans nos petits bodegas ou mercado des villages. On se fait plaisir aussi avec des petits pains cuits au feu de bois, sur le bord de route. Pêché mignon pour nous.😜


La Palma, on quitte la route principale et ses hordes de motards venus s’amuser, pour se glisser sur l’avenue du village de bord de mer, bien tranquille, propre, avenant. Un premier hôtel et déjà, on est conquis! Par les chambres (pour Alain et pour nous), et par l’accueil. Pas la peine d’aller plus loin, d’en tester un autre pour avoir un point de comparaison. Il est déjà plus de midi et nous devons nous connecter rapidement pour le test micro et l’appel de la radio « Allô la planète » pour une « interview » de 15 minutes cet après-midi. Heureusement, pas de crevaison, rien pour trop nous retarder!!
Pique-nique dans la grande chambre claire et propre (c’est rare alors je le souligne 😉), une éclaircie dehors et les enfants partent avec papy sur la plage sur le trottoir d’en face, afin d’avoir du calme autour de nous. Nous les rejoignons après les quelques questions de Florence, la journaliste, sous la grisaille encore, le froid (on a remis les polaires!!!) et le vent. Les enfants s’éclatent avec leurs châteaux de sable, défiant les vagues qui viennent les lécher. Ils sont très heureux de nous les faire visiter et veulent rester encore un peu les pieds dans le sable. Je reste avec eux pendant que les hommes remontent à l’hôtel pour une bonne douche chaude et du repos.
La fin d’après-midi est digne d’un dimanche de novembre en France: goûter avec du chocolat et du pain, et la fin du petit film d’hier, « Everest », sous la couverture fluorescente (pour les enfants qui sont hyper – méga – super contents de les avoir). Le repas du soir suivra la séance de cinéma (oui, on mange beaucoup et souvent!!! 😅) et nous laissera fatigués, prêts à aller se coucher, Emma dans la chambre de papy en haut du lit superposé et Raphaël avec nous, tous les deux la tête dans les étoiles de leur cadeau de Vincent. 🌟🌟🌟

J264 – Lundi 27 septembre – Rosario de Asia à Rancho Grande 70km D+523m


Réveil tout en douceur ce matin dans le grand lit moelleux avec l’eau chaude prête pour le café et le thé ! Trop de la balle! Un régal de petit-déjeuner tous les 5 autour de la table au bout du lit. Un des derniers… On y pense forcément car le mois est bientôt terminé. 😔 Alors on savoure ces instants.
Rituels habituels dans les 2 habitations du 1er étage puis chargement des vélos dans la rue, avec toujours l’un d’entre-nous auprès d’eux.


8h25 et le départ du village dans sa quiétude matinale, sans klaxon, sans camion, sans trop de monde. On pédale pour rejoindre la Panaméricaine à la sortie de la ville et on retrouve en même temps le même paysage de plaine, de désert, de sable, de colline éventrée pour y faire passer cette autoroute, de champs, de maisons blanches des complexes immobiliers au bord de l’océan…
(Petite interruption d’écriture, ni vu ni connu, à 21h30, j’ai lâché le téléphone en m’endormant… reprise à 22h22! Les événements de la journée me reviennent.🤣)

Quelques travaux sur la route ont été faits et les shoulders, cet espace si cher pour nous n’est pas terminé. Le goudron est à nu, collant, avec ces cailloux du même matériau qui viennent se projeter sur nos jambes et s’y coller ainsi que sur les sacoches. Et lors du début d’une descente, la roue arrière de Croc’Pérou est à plat. Le temps de récupérer Sylvain parti devant à vive allure avec la pente, Alain a pu constater que la chambre à air est éventrée par un gros caillou ainsi que le pneu. C’est alors la réparation par eux deux de la chambre à air puis en coupant et imissant un morceau de tube crevé à l’intérieur du pneu (s’en servant comme d’une rustine), avant de tout réinstaller, regonfler, ficeler et de manger une petite barre de céréales. Et ça marche! On continue, mais sur la route elle-même le temps des travaux, histoire de ne pas tenter le diable.


La première partie de la journée est plus tournée vers la mer que nous voyons à à peine 500m de nous, parmi les dunes de sable et la grisaille qui ne nous aura pas quittés, et les complexes immobiliers sur 32km.


La seconde partie est plus authentique avec de petits villages comme Cerro Azul, Santa Barbara ou Santa Cruz où nous décidons d’entrer pour nous restaurer. Ce fut une bonne adresse digestive jusqu’au dessert sucré et glacial 😁 avec un bon accueil. Les maisons sont plus petites, habitées, avec de petites parcelles cultivées de maïs, mandarines… avec une pointe de ciel bleu!


La troisième partie (juste après une dune coupée par la route) est redevenue dunaire, isolée, inhabitée, fantomatique avec toutes ces maisons de deux fenêtres autour de la porte, souvent non terminée, non fermée. Des centaines de maisons se dressent ainsi sans vie, sortie du sable, intitulées Las Brisas de Concon.


C’est juste après que nous trouvons notre salut du soir, avec le restaurant Rancho Grande, qui peut accueillir des voyageurs. Et c’est ce que nous confirme les murs blancs couverts de petits mots d’allemands, d’autrichiens, de suisses, de canadiens, ainsi que les drapeaux sur le parking… désert. Le restaurant est fermé depuis la pandémie, mais ils nous acceptent tout de même. Quel soulagement de rentrer derrière leur barrière et de se retrouver sur leur terrain arrière, face au Pacifique.
Quelle vision jusqu’à l’horizon avec un coucher de soleil dégagé, dans les tons rosés que nous pouvons admirer après avoir monté les 2 tentes. Paisible, ailleurs. Le petit + de cette journée. Alors on photographie, dans le vent, et on court aussi beaucoup sur la dune et ses creux. Enfin les enfants qui ont des forces, eux!!! 😅


Ils ont à coeur ensuite, de nous inviter à un apéro sous un tipi déjà monté sur le terrain, avec vin rouge et chips! Ce fut une véritable expérience inoubliable que d’ouvrir cette bouteille de « vino tinto » au goût… Quel goût??? Sucré. Fruité. Trop sucré, inbuvable. A se demander si ce n’est pas un jus de fruits comme lors de nos almuerzos du midi. Mais non! 11% d’alcool pour ce cépage d’ici. Et bien, on a ri. On a ri de ce vin qui clôture le dernier bivouac d’Alain (grand amateur de vin), puisque demain c’est la ville de Pisco que nous visons pour nous organiser pour son retour en France (donc hôtel). Alors dernier bivouac dans le sable face à l’océan avec ce breuvage que nous n’avons pas pu finir dans nos verres respectifs, mais qui nous a donné le sourire avant les chagrins de la séparation.


Ce soir, séance cinéma devant « Invictus » de Clint Eastwood, pour une dernière découverte pour papy qui s’éteint un peu ce soir. Sous leur couverture phosphorescente respective, Emma et Raphaël s’endorment tout aussi rapidement sans trop les bruits des vagues ni des camions. J’arrive à terminer avant de m’éteindre à 22h56…

J265 – Mardi 28 septembre – Rancho Grande à Pisco – 58km D+87m

Quelle journée « commune » comme celles précédentes pour les paysages, les maisons abandonnées et le sable mais quel finish!! Digne d’une course de 56km avec les deux derniers kilomètres au sprint (en émotions)!!
Ça vous donne envie de lire la fin de la journée directement… Mais non, on ne triche pas, on patiente, on languit…


Beau lever des troupes et de soleil ce matin sur le sable mou de l’arrière du restaurant. La nuit fût bonne malgré les aboiements des chiens des propriétaires, la dernière sous tente en bivouac pour Alain (normalement. On verra ce soir!) et il savoure ce petit-déjeuner assis dans l’abside de notre chez nous, face à l’océan. Nous ne nous réveillons qu’après avec les enfants, toujours dans le même ordre. Rien ne bouge de ce côté-ci.😁 Quelques matelas et duvets rangés le temps de bouille de l’eau du thé.
Et c’est déjà parti! Déjà parti? Non, quelques dessins et petits mots écrits sur le cahier des propriétaires avant de rattaquer notre Panaméricaine.


« Paname, Paname, on arrive
Moi, ma gueule et mon sac à dos »… vélo pour nous!
Son petit air poussiéreux, ses maisons abandonnées, ses dunes tranchées par le goudron, ses kilomètres sans rien, sans villages, sans végétation, sans rencontres, puis sans restaurant, sans bodega et cela nous amène à avancer toujours plus loin devant, plus à l’horizon, à repousser nos pédales encore un peu plus, toujours plus.
Aujourd’hui est particulier puisque c’est le dernier jour à 5. Alors je soupçonne Alain d’avoir fait exprès de crever une nouvelle fois (de sa roue avant)! Si, si, je suis sûre qu’il veut faire perdurer ce moment en suspens, sur cette autoroute au bord de mer, en ligne droite, avec les ventes de vins sur notre gauche et les élevages intensifs des poules sur notre droite. Ces poules entassées sur des grillages à 1m du sol, pour pondre leurs œufs, n’ayant que 20cm pour elle, pour vivre, survivre. Et encore une fois, cela nous interroge sur la condition animale. 😔


Les équipages profitent de cette présence une dernière fois à vélo, Croc’Pérou et Couillot, avançant à vive allure, s’arrêtant, photographiant et s’interrogeant sur ces pauvres bêtes que nous voyons, ou bien Croc’Pérou et Panzer, faisant également les mêmes choses, avec les chèvres pour le questionnement du bien-être animal, et leurs conditions de vie et d’alimentation dans les élevages… Quelques instants qui passent (trop) vite, et qui lance le bilan de ce mois, passé encore plus rapidement. Et oui déjà. Déjà la fin. La fin de cette aventure dans l’aventure, de cette parenthèse, de cette ouverture de notre aventure à lui.


L’heure tourne, l’heure du repas aussi, sans rien à se mettre sous la dent. Midi. Midi et demi. 13h. 13h30. Juste un bout de pain à chacun pour patienter et pédaler un peu plus. Et le paysage défile encore et encore pour notre plus grand plaisir.

Finalement, après 56km dans la matinée, Pisco arrive… et le premier restaurant avec. On ne risque rien, on a faim (très faim) et on s’y assoit de suite. Que cela fait du bien de manger, en terrasse au soleil et de savoir que nous n’avons que 5 ou 6km encore à parcourir jusqu’au centre ville pour aujourd’hui. L’approche de la ville se fait rapidement par une piste cyclable, nous évitant la circulation automobile et les feux tricolores. Après le réconfort de petits pains et d’une bonne part de cake à la vanille (il paraît 😜 je ne l’ai pas goûté…. je ne suis pas amatrice de sucré !), la recherche d’un hôtel pour plusieurs jours commence. D’abord, la demande de disponibilité et d’ouverture du lieu (un hôtel plein, ah bon ici????), puis le prix (1 hôtel est dans notre fourchette budgétaire, 1 autre hors), ensuite la visite des chambres (1 avec de grandes chambres), sur la possibilité d’avoir de l’eau chaude (1 oui, ils ont de l’eau chaude… mais finalement en ce moment ils n’ont pas d’eau du tout, mais ils prêtent le seau pour les toilettes!), l’accueil (1 accueil de prison) et le lieu éventuel pour garer nos engins (pas de parking!), vient le moment du compte rendu, raconté aujourd’hui par un Raphaël très pressé. Donc sur 5 hôtels, finalement, un seul pourrait nous convenir avec 2 chambres, mais sans cuisine ou pièce pour manger autre que sur nos lits…. Quand soudain….?????
Le sprint!!! L’assaut final avant le sommet… Une femme, Bertha, nous accoste avec Alain (pendant la visite de l’hôtel sans eau par Sylvain), nous demande ce que nous recherchons comme « habitation » c’est-à-dire « chambres ». Je lui explique. Elle me montre les photos d’une chambre avec 2 lits doubles et une baie vitrée, faisant partie d’une maison individuelle, avec piscine et pas loin de la plage. Non?? Réel? Mais à quel prix? Quel est le piège? L’explication est (serait selon elle🤔) qu’elle soccupe d’une maison pendant l’absence des propriétaires canadiens (sont-ils au courant???). Et elle loue des chambres dans cette maison vide avec cuisine, frigo, ses 4 chambres et autant de salle de bain, sa terrasse donnant sur le Pacifique en première ligne, son aquarium, son salon, sa salle à manger. On tente le coup et pendant 2km, on pédale à vive allure, excités de savoir si cela est réel ou non, derrière son mototaxi à fond dans la circulation! Un sprint où l’on veut connaître le finish. Alors? Qui a gagné ? La maison ou l’hôtel sans eau? 😁 Facile!

C’est au numéro 398 de Demetrio Miranda, l’avenue du front de mer que nous terminerons notre aventure à 5, comme chez nous, pour les « au revoir » familiaux, que nous profiterons des dernières 48h ensemble, à se faire une rétrospective de notre mois ensemble, partager autant de moments forts gravés dans les mémoires des petits et des grands. Merci Alain d’avoir fait le détour par le Pérou pour t’entraîner au vélo 😉. Ce fut un plaisir de rouler auprès de toi.

Les photos parlent d’elles mêmes, entre le renvoi du VTT sur Huaraz par bus, l’achat d’une valise pour le renvoi du papy le 1er octobre, les aller-retour en mototaxi pour les courses pour le bonheur des enfants (le mototaxi à fond les ballons, pas les courses 😛), la plage, la jetée, les couchers de soleil sur l’océan, les rayons réparés, les vélos nettoyés, les vélos entretenus, le tri des jouets pour les enfants pour repartir en France dans la valise de papy et s’alléger, le coiffeur pour papy pour rentrer tout beau (j’étais obligée de la mettre celle-là Alain!!), l’école, et la découverte de Netfix et Prime Vidéo encore inconnu pour nous (on ne se moque pas!) avec une quantité astronomique de films 😃…. et de temps passé (à choisir déjà!) à faire découvrir la trilogie « Retour vers le futur » et autres films cultes pendant une semaine, pas moins! Rdv plus tard…

6 commentaires sur “Pérou – La fin des « vacances » avec Papy – J263 à J265

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  1. La chance vous a souri pour ces derniers jours avec le Papy, papa, beau-papa ! aucune comparaison avec l’hôtel sans eau !!! Alain doit être rentré maintenant puisque vous parlez du 1° octobre et ça fait déjà une semaine que vous avez repris votre virée à 4 mais les premiers temps ont dû être difficiles . Bon vent !

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  2. Une fin d’aventure agréable pour le papy qui effectivement continue à crever pour faire durer ces instants qui resteront à jamais dans sa tête mais surtout dans son cœur, une fin de vacances à l’hôtel pour revenir à une vie sédentaire !!!! Une nouvelle fois, merci Alain, pour t’être rendu jusqu’au Pérou et partagé ces moments privilégiés avec nos enfants, merci à toi, tu as créé des souvenirs et des instants inoubliables à Emma et Raphaël qui après cette aventure pourront te donner le surnom de  » Super Papy ». Merci pour avoir épauler nos « grands enfants » dans ce périple. Bonne continuation à vous quatre prenez soin de vous. Bizz

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    1. La maison était effectivement comme une transition pour lui pour une réadaptation à la vie sédentaire, avec frigo et douche à disposition! On a voulu faire ça bien pour son retour!!
      Merci de l’avoir épaulé aussi à son arrivée en France!
      On prend bien soin de nous… Pas de problème ! Bisous

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  3. Bonjour les aventuriers,

    Quelle joie de vous lire et de regarder ces magnifiques photos. Pendant un mois vous avez poursuivi votre périple à cinq. Que de souvenirs pour Alain ( félicitations pour cet exploit physique et mental, félicitations d avoir vécu dans des conditions extrêmes, sans notre petit confort quotidien) et pour vous les aventuriers. D avoir partagé cela en famille, restera je pense un moment fort de votre aventure. Alain je pense a pu apprecier l exploit que vous êtes en train de réaliser.
    Nous on continue à profiter de vos récits qui sont toujours aussi plaisants à lire, parfois humoristes avec de belles anecdotes, parfois inquiétants avec notamment les multitudes de déchets qui jonchent la route, parfois émouvants avec vos belles rencontres……Il faudra peu être penser à faire un livre de votre aventure 😀😀, vous aurez au moins un acheteur 😉.
    Je finirais toujours par la même phrase….continuez à nous faire rêver, voyager.
    On vous embrasse

    La famille VIGIER

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    1. Bonjour la famille Vigier!
      Quelle joie aussi pour nous que de vous lire. On vous espère en pleine forme un mois après la rentrée et le retour des activités des enfants!
      Alain mérite les félicitations pour s’être adapté à nous, à notre rythme, pour nous avoir supportés lors des longs moments sans douche 🤣! Ce fut un plaisir de partager cette tranche d’aventure avec lui. A quand d’autres?? Vous??? 😉 On vous embrasse bien fort ainsi que Chantal.
      Bisous la famille

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